In Albis
Publié le 10 Avril 2015
Quand nous entendons ce mot: dimanche in albis, nous nous représentons quelque chose de clair et de blanc. Nous pensons aux premiers communiants, vêtus de blanc. Nous pensons aux jardins qui, en ce moment, ont leur parure de fleurs blanches. Ces deux images sont tellement associées pour nous au dimanche blanc que nous le considérons comme un jour vénérable et saint.
Mais d'où vient ce nom: dimanche blanc?
Comme on le sait, les catéchumènes, après leur baptême recevaient un vêtement blanc et un cierge allumé. Ils sortaient ensuite de la chapelle baptismale et entraient dans l'église pour assister, la première fois, à la messe.
L'habit blanc était le symbole de l'innocence et de la grâce baptismales. Les premiers chrétiens tenaient beaucoup à conserver l'innocence baptismale jusqu'à la mort.
Les néophytes étaient les enfants privilégiés de l'Eglise. Pendant la semaine, ils assistaient chaque matin à la messe, vêtus de leurs habits blancs; le soir, ils faisaient une procession aux fonts. Il étaient dans la communauté chrétienne une prédication vivante; ils annonçaient que les chrétiens sont ressuscités avec le Christ à une vie nouvelle. Le samedi après Pâques, ils venaient une dernière fois avec leurs habits blancs, dans l'église baptismale. C'est là qu'ils déposaient leurs habits que l'on conservait dans la chambre du trésor. Ces habits devaient être un souvenir de leur baptême et, en même temps, un gage de leur fidélité aux promesses du baptême.
Dom pius parsch