15 mai: la Terre Sainte ; l'amour du prochain

Publié le 15 Mai 2015

Le détail de l'icône représente le Carmel de Bethléem fondé par Mariam, avec son mur d'enceinte et l'évocation de la tour de David.
Bethléem, Nazareth, Emmaüs, et son entrée au Ciel

 

 

Enfin, l’autorisation est donnée par Rome de fonder un Carmel à Bethléem, et le 20 août 1875 un petit groupe de carmélites part pour la Terre Sainte. Le Seigneur lui-même guide Mariam pour le lieu et la construction. Comme elle est seule à parler l’arabe, elle est plus particulièrement chargée de suivre les travaux : "plongée dans le sable et la chaux", elle s’attire vite la sympathie des ouvriers ; la communauté peut venir habiter le monastère dès le 21 novembre 1876, pendant que les travaux se poursuivent.

Mariam se préoccupe aussi de la fondation d’un Carmel à Nazareth, où elle se rend pour l’acquisition d’un terrain en août 1878. C’est au cours de ce voyage que lui est révélé le lieu d’Emmaüs, qu’elle fait acheter par Berthe Dartigaux pour le Carmel. De retour à Bethléem, elle reprend la surveillance des travaux sous une chaleur étouffante. En portant à boire aux ouvriers, elle tombe dans un escalier et se brise un bras. La gangrène va s’y installer très rapidement et Mariam meurt en quelques jours, le 26 août 1878, à 32 ans. Elle fut béatifiée le 13 novembre 1983 par saint Jean-Paul II.


Texte de Mariam : l'amour du prochain

 

« Si tu aimes le prochain, c’est à ce point que je connais que tu m’aimes. Si tu ne l’aimes pas, c’est à cela que je connais que tu ne m’aimes pas ».

Chaque fois que tu regardes dans le prochain la créature sans Jésus, tu tombes bien bas. Où est la charité, Dieu est aussi. Si vous pensez à faire le bien à votre frère, Dieu pensera à vous. Si vous faites un trou pour votre frère, vous y tomberez ; il sera pour vous. Mais, si vous faites un ciel pour votre frère, il sera pour vous. Souvenez-vous-en…

Quand vous voyez une déchirure à l’habit d’une autre, ne déchirez pas davantage ; mais coupez un morceau de votre habit pour raccommoder le trou… Je vous le dis et je vous le répète, déchirez votre habit pour couvrir votre prochain : Jésus vous revêtira de la robe nuptiale.

 

Pensez à la colombe : Elle ôte la nourriture de sa bouche pour la donner à ses petits. C’est ainsi que vous devez être charitable pour toutes vos Sœurs : oubliez-vous, privez-vous pour les autres. Si vous agissez de la sorte, Dieu le regardera comme fait à lui-même. Regardez les poissons dans la mer : ils vont ensemble par troupes innombrables. Marchez ainsi ensemble par la charité. Regardez les étoiles : considérez comme elles brillent et comme elles unissent leur éclat, afin de produire toutes ensemble une grande lumière. Produisez ainsi toutes ensemble, en étant parfaitement unies, une grande lumière d’édification. Voyez les enfants qui viennent de naître : on les nourrit avec du lait ; ils grandissent peu à peu par la charité que l’on exerce à leur égard ; ensuite ils mangent pour grandir davantage, pour pourvoir marcher. Par la charité, vous devez vous nourrir les unes les autres, vous soulager et vous fortifier mutuellement.

 

La charité, c’est le manteau qui couvre tout.

 

Rédigé par Philippe

Publié dans #spiritualité

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