Ste Térèse d'Avila . priez pour nous.

Publié le 15 Octobre 2015

 

Sainte Térèse est né à Avila, le 28 Mars 1515, une année avant que Charles-Quint monte sur le trône. C'est la grande époque de l'Espagne, celle de sa prépondérance. La famille de Térèse était relativement fortunée et appartenait à une haute et antique noblesse. Son père s'appelait Alphonse Sanchez de Cepeda, sa mère Béatrix de Ahumada. Les enfants prirent, nous ne savons pour quelle raison, les uns, le nom patronymique de Cepeda, les autres de Ahumada. Elle eut douze frères et soeurs.

L'affectueuse tendresse pour tous avec une préférence pour un seul, c'est déjà en germe la qualité spécifique de sainte Térèse.

L'affection qu'elle portera plus tard à tous ses amis, à ses frères, à ses soeurs, n'exclura pas des amitiés plus intimes, et inversement, ces dilections toutes spéciales ne diminueront pas l'amour en général du prochain. On ne dira jamais assez combien les affections particulières, étroites et exclusives sont dangereuses. Cependant, lorsque, dès l'enfance ou l'adolescence, on ne rencontre pas chez la jeune fille ou le jeune homme des amitiés plus intimes, de véritables prédilections, on peut prévoir que, très douée peut-être, très raisonnables aussi, ils ne seront pas exposés aux faiblesses ni non plus prédestinés aux grandeurs, aux sublimités de l'amour.

 

Avec ce frère préféré, qui selon la tradition, s'appelait Rodrigue, Térèse enfant, personne ne l'ignore, tenta une évasion prématurée vers le pays des Maures. Le frère et la soeur, la main dans la main, s'en allaient là-bas, conquérir la palme du martyre.. .......

 

" Auprès d'un si bon ami, d'un si bon chef, qui, le premier, s'est offert à la souffrance, tout devient supportable. Il est là qui nous aide, qui nous fortifie; jamais il ne nous manque. Enfin c'est un Ami véritable."

 

Lorsque l'heure en était venue, elle se sentait profondément recueillie, toute prête à s'offrir à l'emprise de Notre-Seigneur. A une préparation si parfaite, à une affection si absolue, si fidèle, Jésus s'empressa de répondre par des faveurs extraordinaires.

 

Il se découvrit à elle, se fit connaître, mais progressivement afin de ménager les forces de Térèse.

 

Il commença par lui adresser des paroles réconfortantes, révélatrices, prophétiques. Ensuite il lui montra ses mains:' leur beauté était si merveilleuse qu'il était impossible de la dépeindre." Peu de temps après, Térèse put contempler son divin visage, puis enfin la sainte humanité tout entière dans une splendeur et une majesté extraordinaires :" Tandis que Notre-Seigneur me parlait et que je contemplais sa merveilleuse beauté, je remarquais la douceur, parfois aussi la sévérité avec laquelle sa bouche si belle et divine proférait les paroles."

 

Très légitimement curieuse conservant jusque dans les visions et révélations les préoccupations de son tempérament, comme saint Thomas gardait les siennes, notre Sainte s'efforçait de percevoir les couleurs, les lignes, les formes extraordinaires de l'humanité de Jésus:

" J'avais un extrême désir de savoir quelle était la couleur de ses yeux et les proportions de sa stature, afin de pouvoir en parler; jamais je n'ai mérité d'en avoir connaissance. Tout effort pour cela est entièrement inutile; bien plus, il fait évanouir la vision. "

...

c'était le soir du 4 Octobre I582 sainte Thérèse était âgée de soixante-sept ans et demi.

 

Ce tableau si touchant: sainte Térèse mourant d'amour dans les bras de sa fille, est le résumé symbolique de toute sa vie surnaturelle. La réformatrice du Carmel a su concilier l'amour le plus tendre, le plus actif de la créature avec le plus surnaturel amour de Dieu. C'est la grande leçon que, sur son lit de mort, elle a léguée à ses filles et à toutes les âmes mystiques.

 

Le signe du véritable amour divin, son corollaire nécessaire, est l'amour désintéressé, dévoué, affectueux du prochain. Nous n'ajouterons plus rien. Tout ce qu'on pourra écrie sur la Sainte demeurera toujours très incomplet.  ....

 

rp Petitot op .

 

nb . comme quoi l'affection que l'on a pour quelqu'un n'est pas incompatible, .. il n'y a que dans certains milieux qu'on trouve du mal partout ! quand on en reçoit comme sur l'Arche, c'est sûr que cela nous conduit à l'amour du Seigneur, quand on ne reçoit plus rien...?  tout n'est que du vent. Quand le surnaturel étouffe la vie naturelle, ou inverse... la grâce ne détruit pas la nature.

quelle belle leçon de charité. 

 

 

Rédigé par Philippe

Publié dans #spiritualité

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