au deuxième dimanche de l'Avent: la noix.

Publié le 5 Décembre 2015

 

 

 

 

Le Sauveur raconta un jour une parabole singulière. Un homme trouva, dans le champ qu'il avait loué, un grand trésor; il s'en alla alors rapidement, rassembla tout son avoir, afin d'acheter le champ et d'entrer ainsi en possession du trésor.

 

Le Seigneur raconte encore une parabole semblable à la première. Un marchand eut connaissance d'une perle grosse et rare; comme celle des Romanov . il vendit tout ce qu'il possédait, afin d'acquérir la perle.

 

Je comparerai volontiers les paraboles du Seigneur à des noix; elles ont souvent une écorce rude et grise, sans apparence et dure; mais elles ont un noyau délicieux qui reste intact pendant des siècles.

Quand on sait briser ces noix, on a la révélation d'un grand et profond mystère du royaume de Dieu.

Combien de fois, au cours des dernières années, avons-nous pensé à cette double parabole! Il nous est arrivé ce qui arriva au cultivateurt et au marchand. Nous avons trouvé un grand trésor. Nous osons le dire avec une sainte fierté.

Devons-nous répandre ce trésor devant le monde?

 

 

C'est un grand coffre rempli d'or et de pierres précieuses.

Qu'y trouvons-nous? La messe, l'année liturgique, la Bible, le Christ, l'Eglise, la vie divine; bref la vie dans l'Eglise.

Réjouissons-nous, ce sera là une grande partie de notre joie de l'Avent, réjouissons-nous d'avoir trouvé le trésor, même si beaucoup tentent par tous les moyens de nous l'enlever, dépréciant sa valeur et  en  nous empêchant d'y accéder.

 

modifié  de dom Pius Parsch osb.

 

Moralité: les hommes passent, les noix restent ..

 

 

 

 

Rédigé par Philippe

Publié dans #spiritualité

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