l'amour maternel . Immaculée Conception. la Vierge, notre Mère (1)

Publié le 7 Décembre 2015

 

 

Vous êtes toute belle, ô Marie, toute belle !
 
Il n'y a pas de tache en vous.
 
Quelle grâce répand, quel charme rayonne
 
Votre Conception immaculée !

 
 
Vous avancez, telle l'aurore rutilante,
 
Apportant la joie du salut. De vous,
 
Dieu notre Christ, le Soleil de justice
 
A surgi, ô Porte étincelante du jour !

 
 
Vous êtes, tel le lys entre les épines,
 
Entre toutes les filles, la Vierge bénie.
 
Comme la neige votre robe resplendit,
 
Comme le soleil, votre face.

 
 
En vous, nous espérons la vie et la vertu,
 
Et la grâce, et la voie à toute vérité.
 
A votre suite nous accourons sous l'attrait
 
Qui émane de vos parfums.

 
 
Jardin clos, puits scellé, paradis de la grâce,
 
Vierge sainte, Mère de Dieu :
 
Voici que fuit l'hiver, la pluie et les nuées :
 
Déjà l'on voit pointer les fleurs.

 
 
Sur notre terre un chant très doux s'est fait entendre :
 
Chant de la tourterelle ou voix de la colombe.
 
Ô parfaite Colombe, en hâte, ouvrez vos ailes, 

Prenez votre essor et venez !

 

 

 

Qu'est-ce qu'une mère?

N'essayons pas de répondre avec des mots; les mots seraient trop petits, trop pauvres pour contenir ce trésor d'amour.

Ne demandons pas au dictionnaire ce qu'il en pense.  Peu nous importe! Nous en savons plus que lui. Une mère? Cela ne se définit pas, ne s'explique pas: cela se sent. Essayez de faire comprendre à un orphelin ce qui lui manque: après tout ce que vous lui en aurez dit, il ne devinera pas encore le secret de l'enchantement qu'ont connu nos jeunes années.

 

Une mère c'est le chef-d'oeuvre de Dieu. Sauf le prêtre, rien ne lui ressemble davantage en ce monde. " La maman, disait délicieusement une fillette, c'est le bon Dieu dans la maison."

Merveille de bonté, de charité, d'abnégation, la mère ne vit plus que pour ses petits. Elle prend sur elle toutes les peines qu'elle peut leur épargner afin de ne laisser à leur insouciance gâtée que des joies. Elle ne s'arrête de se dépenser à leur service que lorsqu'elle tombe, n'en pouvant plus, usée avant l'âge par le perpétuel labeur de son dévouement qui ne se repose jamais. Ses enfants sont toute sa raison d'être. Parfois, dans l'égarement de sa passion magnifique, elle va jusqu'à leur appliqiuer le mot qui n'appartient qu'à Dieu. Elle leur dit :" Je vous adore!".

 

Une mère ne met pas de limite à son indulgence. Le père a puni son fils qui a commis une faute: la mère vient en cachette apporter son pardon au coupable et essuie ses larmes dans un baiser. Si l'enfant prodigue avait une mère, ah vous savez ce qu'elle aurait fait...

Elle ne se fût pas contentée de l'attendre au seuil de la maison mise en deuil par son départ et son inconduite. Elle serait partie à sa recherche. Elle l'eût trouvée, elle l'eût ramené au foyer paternel.

Une mère ne désespère jamais de sauver ceux qu'elle aime.

Son amour est si fort qu'il se croit capable à leur seul de triompher de tout, même de la mort. J'ai vu, près d'un lit funèbre où le cadavre d'un adolescent reposait depuis trois jours, une mère arrêter d'un geste suppliant les fossoyeurs qui s'approchaient pour leur sinistre besogne:" Etes-vous bien sûrs qu'il ne reste plus un peu de vie au coeur de mon enfant ? "

Une mère, c'est l'éducatrice irremplaçable. Chacun de nous doit à la sienne quelque chose de plus précieux encore que la vie qu'elle nous a donnée: notre conscience, notre vertu, notre foi. Le meilleur de notre âme nous est venu de l'action qu'elle a exercée sur nous. Sans sa sauvegarde morale et son influence sanctifiante, qu'aurait valu notre jeunesse, quels hommes aurions-nous faits à trente ans?

Celui qui n'a pas bénéficié de cette première formation au foyer, on peut craindre que, pour sa vie morale et religieuse, il lui manque toujours quelque chose.

 

 

Rédigé par Philippe

Publié dans #spiritualité

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