vertu de carême: éloge de la pudeur.

Publié le 21 Février 2016

 

La personne est avant tout un être social. Elle ne peut vivre que dans son rapport avec les autres, puisque son environnement lui permet de se nourrir, de s'habiller, de se loger, de se déplacer, de se perpétuer. Une personne totalement isolée ne peut que mourir. Puisqu’elle vit avec l’autre, elle vit sous le regard de l’autre : par solidarité, par amitié, par amour pour l’autre, elle doit s’efforcer de montrer le meilleur d’elle-même.

 

Dans ce cadre libertaire, l'habillement occupe une place de choix, puisqu’il enveloppe la personne et la « qualifie » d’une certaine façon. Or, de nos jours, nombreuses sont les femmes qui, oubliant leur environnement, s'estiment libres de s'habiller comme elles le veulent. Les jupes peuvent être le plus court possible, les pantalons le plus moulant possible, les décolletés le plus ouvert possible, les maillots de bain le plus inexistant possible, l’exhibition la plus grande possible. Le regard des autres, face à de telles situations, n’est pas pris en compte. Et pourtant, de telles façons de faire risquent d’éveiller dans l’entourage  le désir, la concupiscence, la grossièreté, la vulgarité, la laideur. Mais cela ne compte pas : la pudeur, dans nos sociétés occidentales, perd peu à peu toute signification. Doit-elle donc être définitivement bannie, rangée aux accessoires des valeurs démodées ?

 

liberté politique.com

 

Rédigé par François Billot de Lochner

Publié dans #spiritualité

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