Où vais-je, mon Dieu !
Publié le 15 Octobre 2016
« Seigneur mon Dieu, je ne sais pas où je vais, je ne vois pas la route devant moi, je ne peux pas prévoir avec certitude où elle aboutira. Je ne me connais pas vraiment moi-même, et, si je crois sincèrement suivre Votre volonté, cela ne veut pas dire qu’en fait je m’y conforme.
Je crois cependant que mon désir de Vous plaire, Vous plaît. J’espère avoir ce désir au cœur de tout ce que je fais, et ne jamais rien faire à l’avenir sans ce désir. En agissant ainsi, je sais que Vous me conduirez sur la bonne route, même si je ne la connais pas moi-même. Je Vous ferai donc toujours confiance, même quand j’aurai l’impression que je me suis perdu et que je marche à l’ombre de la mort. Je n’aurai aucune crainte car Vous êtes toujours avec moi et jamais Vous ne me laisserez seul dans le péril.
Amen »
Thomas Merton.
même dans une ville pourrie ! d'aillleurs tous les clercs rencontrés sont d'accord avec moi au moins sur ce point. pire que Macaye. Où vais-je ? dans les méandres de Chopin, té, c'est pas de tout repos. L'Adour en folie.
il n'y a que la fin que ça se termine dans le calme et encore ! si on peut dire ouf ! alors tout ce à quoi il aura cru s'enfonçai dans la vallée sombre de l'oubli, au moins il n'était pas dépaysé.
le poète contemplait alors la nuit froide,
il lui semblait que l'hiver était revenu, un vent glacé soufflait, un de ces vents de la Russie profonde que lui envoyait Vladimir ou Михаил;
un chat miaulait férocement... il lui a semblé reconnaître son préféré qui se laissait facilement distraire par la première chatte venue, il faudrait qu'il pense à lui mettre un bol de lait dehors avec une goutte de vodka, le félin célinien appréciait l'attention, il préférait sa maison à celle des autres qui buvaient volets fermés,
fermant enfin la boîte de pin des landes, que son filleul avait soigneusement drappée de soie blanche, le poète pensif se servit un dernier verre. Plaignant gigolo belge, Il se disait: " c'est quand même joli, Chopin!"