de la vertu de justice. '2"
Publié le 12 Janvier 2017
Ces droits nous sont naturels: ils sont donc d'origine divine; car la nature est l'oeuvre de Dieu.
Et puis, c'est Dieu qui en investit les hommes, à mesure qu'il les met au monde; c'est lui qui leur en donne conscience; c'est lui qui leur inspire, quand ils en font usage, la conviction où ils sont de faire chose légitime; c'est lui qui fait éprouver à quiconque offense ces droits le regrets et le remords. A moins de n'avoir plus de conscience ou que ce soit devenu maladif.
Nous avons même tout lieu de croire que Dieu a personnellement enseigné aux premiers hommes, par une révélation positive, la science au moins générale des droits et des devoirs. Après les avoir créés dit l'Ecriture, " il leur montra où se trouvent le bien et le mal." (Eccli. XVII, 6) " Il leur enseigna la discipline des moeurs, et leur donna, comme un héritage à transmettre à leurs enfants, la connaissance des lois de la vie." Il leur fit voir ce qu'est la justice et ce qu'est le jugement." (Ibid, 9,40)
Quand le Créateur a investi les hommes de ces droits, il leur a conféré en même temps l'autorité nécessaire pour en jouir, par conséquent, les exercer, les imposer, exiger qu'ils reçoivent satisfaction. Ces droits leur appartiennent en propre. Malgré tous les attentats et toutes les tyrannies (d'une pensée unique), ces droits leur resteront en toute intégrité.
C'est pourquoi les sages de tous les siècles ont tenu la cause du droit pour la plus noble et la plus sainte de toutes les causes. Rien n'était beau, à leurs yeux, comme d'affirmer le droit, de défendre le droit, de mourir pour le droit.
Et le monde ferait la fin la plus glorieuse, s'il mourait victime du droit pour avoir défendu ou réalisé le droit :
Fiat jus, et pereat mundus !
Alors contre même les tyrans - du web, - ben défendons comme on peut notre droit.