nd de Fatima, priez pour nous.
Publié le 7 Mai 2017
Les apparitions de Fatima démontrent la nécessité du recours à Marie, et spécialement à la dévotion du Coeur Immaculé.
On a parfois souri devant le fameux "signe" solaire du 13 mai 1917, comme si cette intervention extraordinaire du Très-Haut pouvait être négligée ou mise en doute. Marie , au contraire, avait annoncé aux trois petits voyants " un grand miracle pour que tout le monde puisse vous croire".
De fait, les quelque soixante à soixante-dix mille spectateurs du prodige comprirent bien que ce message du Tout-Puissant, justement par son caractère insolite, visait à souligner puissamment une volonté divine de grande portée.
Quelle est donc cette vérité fondamentale qui vient réveiller notre apathie, s'imposer à notre attention comme de vive force?
Il semble logique de voir, d'écouter : " Je suis Notre-Dame du Rosaire, dit l'Apparition. Je suis venue pour exhorter les fidèles à changer de vie, à ne pas affliger par le péché Notre- Seigneur qui est tant offensé, à réciter le rosaire, à se corriger, et à faire pénitence de leurs péchés. "
Prier, se convertir, faire pénitence: le message, dira-t-on, n'est pas nouveau?
Aussi ancien que la mission des prophètes en Israël, aussi neuf que l'Evangile . Mais les prophètes ont été lapidés , ou méconnus. L'Evangile n'a pas encore assez changé le monde, qui sombre dans le matérialisme, ses ruines et ses haines mortelles.
Ne reste-t-il donc rien à faire? ... La justice divine va-t-elle avoir seule désormais à nous frapper?
On pense alors à la prédiction du bienheureux Grignon de Montfort, affirmant que, dans les derniers temps, la dévotion à Marie assurerait le salut du monde. On pense à la magnifique floraison de congrégations religieuses, d'oeuvres multiples, suscitées au XIX° siècle et de nos jours pour répandre l'invocation, et surtout l'imitation des vertus mariales. Comme le répétait inlassablement le vénérable père Colin, en fondant la société de Marie :" Elle parait dans ce siècle d'orgueil , de luxe, de matérialisme, de sensualisme, de progrès humains et terrestres, d'indifférence religieuse et même d'impiété, pour réagir contre toutes ces tendances funestes par l'humilité, la modestie, la mortification, la simplicité, l'obéissance, la pauvreté et toutes les autres vertus qui ont formé le caractère et l'esprit de Marie " .
Le principe étant posé, nous devons nous ingénier à répandre la dévotion au Coeur Immaculé, qui n'est que la précision du culte dû à la sainte Vierge en son aspect le plus profond, le plus intime et aussi le plus séduisant.
On nous prêche constamment l'efficacité, la nécessité des méthodes réalistes, du retour au concret. Qu'y a-t-il de plus à notre portée à proposer à tous et spécialement aux simples, aux enfants, à la masse des travailleurs, hélas obstinée dans son affligeante " apostasie" ? Au coeur des plus endurcis, il reste la nostalgie de la tendresse maternelle. Notre Dieu caché ne les attirera guère,, à moins qu'il ne vienne dans les bras de sa mère.
Aussi la dernière vision de Fatima nous montre toute la Sainte Famille, et le petit Jésus '( " tout petit, un an environ" ) était même porté par saint Joseph, comme pour associer cet humble patriarche au mystère qui atteint ainsi sa plénitude... Et le divin enfant bénissait la multitude, en paraissant lui indiquer ses protecteurs, ses intercesseurs....
La céleste messagère, dès sa première visite, avait recommandé aux voyants de " dire le chapelet tous les jours avec dévotion pour obtenir la paix du monde" .
A chaque apparition, nouvelle insistance :" Ne manquez pas de dire le chapelet chaque jour". Le 13 Juillet 1917, elle ajoute :" Lorsque vous récitez le chapelet, dites à la fin de chaque dizaine : O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés; préservez-nous du feu de l'enfer; prenez au Paradis toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde."
Quand les enfants demandaient certaines grâces pour des intentions particulières, la Vierge promettait souvent de les exaucer " à condition d'être fidèles au chapelet".
Les enfants prennent tout de suite l'habitude de bien s'appliquer à dire leur rosaire, et à en répandre la pratique autour d'eux. Ne vont-ils pas le réciter même en prison, quand le terrible sous-préfet d'Ourem les y jette, pour éviter l'apparition prévue pour le 13 Août ? Les autres détenus sont si touchés qu'ils se mettent eux aussi à genoux et répondent de leur mieux aux prières.
Ainsi s'établit la coutume du chapelet familial qui est comme la pratique particulière et le fruit du pèlerinage de Fatima.
Il faut y joindre la communion réparatrice des premiers samedis du mois, et la consécration au Coeur Immaculé. Ces exercices ne sont pas nouveaux, mais il faut convenir qu'ils se développent beaucoup depuis, et profitent du mouvement de piété qui en découle.
Est-il besoin de souligner la valeur de ces pratiques ? Nous n'avons pas à démontrer l'importance de cette pieuse coutume d'égrener des Ave Maria en méditant les principaux mystères de la Vie de Jésus. Renée Zeller en résumait clairement le bienfait, quand elle écrivait :"
Si lumineux que soit le dogme catholique, pratiquement, l'épreuve de la vie humaine demeure un problème. La meilleure réponse du Christ, c'est sa vie même. A travers la forêt sombre et les buissons d'épines, devant nous, Il passe le premier, frayant la piste. Sa mère l'accompagne et, se retournant aux étapes, nous sourit. Suivre par l'esprit la route fleurie de roses de joie, de roses de sang, de roses de gloire, mettre nos pas dans ceux du Sauveur, repasser et ressasser sa vie pour entraîner la nôtre, enchanter notre voyage terrestre de sa compagnie, c'est la meilleure réponse au cruel problème, et c'est la meilleure méthode pour ne point s'égarer. Le rosaire, au fond, n'est que cela, un itinéraire de la terre au ciel. "
La communion des cinq premiers samedis avait déjà été indulgenciée par le Saint Office, le 13 Juin 1912, pourvu qu'elle se fasse " en réparation des blasphèmes dont le nom de la bienheureuse Vierge Marie Immaculée et ses prérogatives sont l'objet" . Une révélation postérieure dont Lucie, devenue religieuse des soeurs de sainte Dorothée, fut favorisée, lui montrait le Coeur Immaculé " tout criblé d'épines, que les hommes enfoncent à tout moment par leurs blasphèmes et leurs ingratitudes" . En expiation, il faut méditer au moins un quart d'heure, sur les mystères du rosaire. Se nourrir de l'hostie une fois de plus doit acheminer les fidèles à communier plus souvent et à s'oublier pour prendre par à la Rédemption.
rp OLMI sm
nd. : on le voit ceux qui se servent de ce message à des fins politiciennes, - - sont complètement à côté de leurs pompes. !!!
Sainte Vierge Marie, ô toute immaculée !
Vous êtes la Mère de Dieu Jésus-Christ notre Seigneur, et la Mère de l’Église, dont nous sommes les membres.
C’est pourquoi Vous êtes aussi ma Mère et ma Reine.
C’est à ce titre que moi, N ....., je m’adresse à Vous au milieu des combats que je livre pour Vous, afin de me confier à Vous pour le triomphe et l’avènement du Règne de votre Fils et Seigneur.
Me souvenant des paroles que Vous avez dites à Lourdes : « Je suis l'Immaculée Conception », et plus encore de la grande promesse que Vous avez faite à Fatima : « Mais à la fin mon Cœur Immaculé triomphera »,
Me souvenant surtout de votre part dans l’œuvre de l’Incarnation et de la Rédemption, qui fonde ces paroles, car c’est en Vous que le Verbe s’est incarné et ce n’est qu’en Vous associant à son Sacrifice qu’Il a voulu me racheter du péché, Vous en ayant rachetée Vous-même en Vous préservant de toutes ses traces,
Et sachant que je glorifie Dieu et que j’accomplie Sa volonté en me tournant ainsi vers Vous,
Je Vous en supplie, ô Mère et Reine de mon cœur, de ma vie et de mes travaux, regardez-moi, votre enfant qui suis aussi votre serviteur. Prenez-moi en pitié, moi qui ne veux au fond de moi-même que travailler à l’instauration dans nos cités du règne de Votre Fils, selon la prière que Lui-même nous a enseignée : « Que votre Règne arrive sur la terre comme au ciel ».
Sachant que la toute puissance du Christ repose entre vos mains et que tout l’amour de son cœur passe par le Vôtre pour se donner à nous, c’est à Vous que je m’adresse et, sûr(e) d’être accueilli(e) par Vous, ô Mère, je me consacre à Vous, à votre Cœur Immaculé.
Par cet acte, je me livre à vous, vous priant de me considérer comme vous appartenant entièrement et sans retour. C’est donc à Vous qu’il appartient de me défendre, de me protéger, de me purifier et de me conduire à la victoire en me faisant remplir dans l’Eglise et dans le monde la mission que Dieu, dans sa providence, m’a confiée. A Vous, par conséquent, sera aussi la gloire de ce triomphe, c’est-à-dire du service que j’aurai accompli. Par là se réalisera le dessein de Dieu : le Règne du Christ par le Règne de Marie, puisqu’en réalité c’est un seul et même Règne, où tout nous est donné par le Christ, y compris Marie, et où tout nous est donné par Marie, et d’abord le Christ.
Que, donc, je Vous appartienne pour mieux appartenir à mon Seigneur, et que je comprenne toujours mieux que le Règne du Cœur du Christ ne peut être instauré que par le Règne de votre propre Cœur.
C’est pourquoi, ô notre Mère et notre Reine, en scellant avec Vous l’alliance de cette consécration, je m’engage à Vous prier et à Vous faire prier toujours davantage, spécialement par le chapelet quotidien, et d’abord à travailler à Vous connaître et à Vous faire connaître davantage, selon mes propres possibilités. Mais dès maintenant je m’engage à mieux vivre avec Vous, en Vous, par Vous et pour Vous, ma vie chrétienne et mon travail pour l’avènement de votre Règne, par lequel et dans lequel s’instaurera celui de votre Fils, Notre Seigneur.
Et que par là j’apporte ma contribution, telle que Dieu me la demande, à la paix dans le monde et au salut des hommes, à la gloire de vos deux Cœurs unis et de la Très Sainte Trinité, dès maintenant et pour l’éternité.
Ainsi soit-il.