à travers la grisaille lyonnaise et sa pollution ! du soleil .

Publié le 21 Février 2018

 

Jan Lisieki

 

ce n'est pas moi qui le dit !

Ce matin 11 décembre , à l'Auditorium de Lyon, je ne m'attendais pas à entendre un pianiste aussi exceptionnel Jan Lisiecki. il est né en 1995, il n' a même pas 23 ans ! et pourtant quel passé : il a remplacé au pied levé Marta Arguerich, Nelson Freire... il a joué sous la direction de Claudio Abbado...IL a signé son premier contrat  avec la Deutsche Grammophon à l'âge de 15 ans !!!!. Ce matin il jouait avec des musiciens de l'ONL le Quintette avec piano en Mib majeur op 44 de Schumann.  J'ai été bouleversé   par ce jeune homme que j'ai eu la chance rencontrer après le concert.... énergie, poésie, gentillesse. Tout d'un grand...!

veinard !

blogue de jean françois .

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Le Deuxième concerto de Chopin, dans sa tonalité de fa mineur, débute par un climat teinté de mélancolie. L’entrée du piano apporte une gravité et une profondeur de discours, constantes dans le premier mouvement, et ne s’attarde pas sur les plages empreintes de tristesse. Avec son sens très fluide du phrasé, le toucher délié de Lisiecki trouve une expression immédiate dans chaque développement lyrique. On ressent dans son jeu appliqué, mais jamais scolaire, cette volonté de faire parler son instrument comme s’il s’agissait de sa propre voix.

Son piano chante et nous touche. L’orchestre semble, quant à lui, un peu en retrait f

 

au grand théâtre de Provence

Mais commençons, évidemment, par Chopin, que vous jouez admirablement. Votre sang polonais?

(Il rit.) Je suis né au Canada, de culture polonaise, oui. Mais je ne le joue pas très polonais, et certainement pas de la manière dont on l’enseigne en Pologne. J’évite les excès d’émotion et de rubato. Il est facile pour un pianiste de se perdre dans la musique de Chopin, en s’éloignant de la vérité de la partition. Certains la jouent trop romantique. Or cette musique très sentimentale parle d’elle-même. Il n’est pas nécessaire d’en rajouter, d’autant que tout le monde l’aime. Les excès dans l’interprétation ne respectent pas la personnalité de Chopin.

Vous avez encore beaucoup à apprendre?

Oh oui… Lorsque je joue avec de grands chefs, je vois qu’ils cherchent aussi, encore et toujours, et se demandent même parfois pourquoi cela a fonctionné! La musique est vivante. Son interprétation varie sans cesse, en quête d’une perfection, d’un idéal… que l’on n’atteindra pas.

Le piano est votre prolongement. Et aussi un ami?

Oui! Mais comme chez les amis, il y a des choses que l’on aime, et d’autres moins. Il ne faut regarder que ce qui nous plaît. Chez les amis comme chez les pianos!

l'écho

Rédigé par Philippe

Publié dans #divers

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