la rencontre très spéciale.
Publié le 11 Juillet 2018


Manuel , prie pour Nilo.
"Je ne me souviens pas d'avoir spécifié le jour et l'heure à laquelle j'ai rencontré le petit Manuel pour la première fois, mais certainement tout a commencé en septembre 2008 quand, après quelques mois de mon ordination diaconale, avec le consentement de mon Archevêque, j'ai voulu commencer une expérience de volontariat à l'Hôpital des enfants de Palerme, pour exercer concrètement mon ministère de service aux "petits".
Je me souviens que, contrairement aux autres enfants du département d'onco-hématologie avec lesquels je me suis familiarisé personnellement, Manuel au lieu de cela, dès qu'il s'est rendu compte que j'avais le col romain d'une personne consacrée, il est venu se présenter, m'a demandé le nom et si j'étais prêtre.
A partir de ce moment, un lien spécial et un amour pour cet enfant de 7 ans a été connu en moi, dans lequel j'ai immédiatement senti une présence surnaturelle qui habite en lui. J'étais immédiatement disponible pour Manuel et sa merveilleuse famille pour tous leurs besoins.
A partir de ce moment, un désir est né en lui et sa mère, qui chaque soir, après la récitation quotidienne du Saint Rosaire en communion avec le sanctuaire de San Giovanni Rotondo, nous nous sommes appelés par teléphone pour la bénédiction, que Manuel définissait comme " une bombe atomique qui lui donne la force d'avancer malgré les souffrances horribles de la journée qui devenaient de plus en plus ardentes ".
Depuis ce jour jusqu'au dernier jour de la vie du petit Manuel, il n'a jamais cessé de me demander une bénédiction, même si souvent c'était par téléphone. Parfois, plus il recevait de bénédictions en une journée, plus il recevait de bénéfice et de force pour lutter contre la souffrance.
Dès que j'ai été ordonné prêtre, en mars 2009, Manuel m'a demandé un jour de le confesser parce que la dernière fois qu'il s'était confessé le soir de sa Journée de Confirmation, environ un an plus tôt. La mère était surprise qu'il m'ait demandé de le faire parce qu'il n'avait pas voulu le faire avant avec un autre prêtre.
J'ai eu quelques difficultés à le confesser parce que je n'avais pas encore toute la faculté de confesser partout sauf dans la paroisse où je m'occupais de la pastorale sacerdotale comme vicaire... Étant donné l'insistance et le désir de Manuel, j'ai appelé mon archevêque pour demander un permis spécial et après tant de vicissitudes, j'ai réussi à l'obtenir.
Après cette course contre la montre, Manuel commence souvent à me demander de se confesser avec moi et je me souviens avec beaucoup d'émotion du grand sens du péché qu'il avait, à tel point qu'il a souvent éclaté en larmes pendant la confession elle-même.
Je me souviens surtout de ce qui nous liait d'une manière spéciale : l'amour et une grande dévotion envers Jésus Eucharistie. Dès le premier instant, Manuel me parle de son ami très spécial, qui est Jésus. Chaque fois qu'il a reçu avec tant de révérence et de respect la Sainte Communion dans ses mains, si nous étions dans la chapelle de l'hôpital serait couché dans le banc, ou s'il était hospitalisé, se mettrait sous les couvertures couvrant également son visage, est resté pendant un certain temps dans le silence absolu, ce fut le point culminant de la Communion parce qu'il est entré en dialogue avec Jésus d'une manière spontanée, comme le font deux amis proches. La plupart du temps, je lui ai demandé s'il voyait Jésus face à face et il m'a répondu qu'il ne le voyait pas physiquement mais qu'il entendait sa voix dans son cœur.
traduction petit Placide.
P. Fiorenza Caciura cp/

.à savoir si c'était valide !!!