¡Ah! ¡Hurra por el cielo!

Publié le 10 Septembre 2018

   C'est Nougat, un cousin de Caramel !

 

   Dans le prélude du sermon sur la montagne, qui est comme la charte de sa doctrine, Jésus appelle au bonheur du royaume toutes les âmes humbles, souffrantes, persécutées, douloureuses, comme vers le lieu du rafraîchissement et de la lumière. En compensation de toutes les misères de ce monde et comme encouragement dans les épreuves, il propose, à ceux qui l'aiment la divine espérances des Béatitudes. Ces promesses que Jésus apporte au monde sont un programme de vie.

  Le vrai bonheur n'est pas sur la terre, il est au ciel où toute justice sera enfin rétablie; tous ceux qui ont soif de justice seront rassasiés, ceux-là surtout qui ont conscience de leur impuissance à satisfaire ces aspirations et attendent tout de Dieu :" les pauvres en esprit"; la miséricorde obtiendra miséricorde et dès maintenant les doux et les pacifiques recevront leur récompense.

   Dans le coeur de tous l'espérance de l'entrée au royaume céleste fait luire un rayon de bonheur. " Ces béatitudes sont le grand coup d'ailes qui place l'enseignement de Jésus au-dessus de tout ce qui est bonheur purement humain, gloire humaine, et qui engage les disciples à regarder vers la lumière de Dieu.

   Il n'est pas douteux que le règne de Dieu ... ne soit proposé comme une récompense individuelle, promise à tous ceux qui sont pénétrés des dispositions requises. Ceux-là sont heureux , mais en espérance, cette espérance étant déjà pour eux un motif de béatitude, surtout ceux qui sont déjà pour eux un motif de béatitude, surtout pour ceux qui sont déjà exaucés.

   L'espérance , est un premier bonheur qui en attend un autre. Si Jésus est venu renverser en quelque sorte toutes les conceptions humaines sur la valeur et le sens du bonheur en cette vie, il n'a pas prêché un idéal de rêve qui n'aurait de réalité que dans l'avenir, et qu'on n'atteindrait qu''au prix d'une vie de souffrances sans merci.

   Dès maintenant ses disciples vivront dans la joie, ils la savourent au plus profond de leur coeur, mais c'est une joie divine, joie de l'espérance qui est sûre d'aboutir et qui puise dans les promesses un avant-goût de la plénitude du bonheur auquel elle tend et qu'elle mérite.

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   " Laissez les enfants venir vers moi; ne les empêchez pas, car c'est  à leurs pareils qu'appartient le royaume de Dieu. En vérité, je vous le dis, quiconque ne recevra pas le règne de Dieu comme un petit enfant n'y entrera pas.  Mc X, 14

   Appartenir officiellement au royaume de Dieu sur terre, c'est-à-dire être membre de l'Eglise militante, n'est pas un gage infaillible de prédestination. Il demeure que, normalement cette appartenance doit conduire au royaume du ciel et qu'elle est pour le chrétien un motif d'espérance. C'est à Pierre qu'ont été confiées dès ici-bas les clefs du royaume des cieux.

   L'âme aimante désire sans trêve que le règne de son Dieu s'accroisse en elle et s'étende dans tout le monde, que la souveraineté divine soit acclamée. C'est le voeu le plus ardent du fidèle, qui supplée par le désir ce que sa bonne volonté ne peut obtenir d'elle-même; elle prie pour que toutes les places soient occupées dans le banquet céleste et que la terre devienne un peu un ciel, où Dieu règne sans conteste et par l'amour.

rp Spick op +

 

 

Rédigé par Philippe

Publié dans #spiritualité

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