el día del Señor. le dimanche, un jour sacré.

Publié le 28 Avril 2019

 

"Sin el domingo no somos nada."

 

 

   Le Christ est ressuscité, il est vraiment ressuscité ! La résurrection du Christ remplit de joie le monde entier et nous, chrétiens, nous échangeons les bons vœux que le Christ vit dans votre vie et le remplit de vie. L'événement de la résurrection du Seigneur a complètement changé l'histoire humaine, la remplissant d'espérance. La mort n'est plus le dernier mot ; le Dieu de la vie a le dernier mot et c'est une parole de vie en faveur des hommes.

   Même si nous avons l'attrait de la mort, généré par nos péchés, dont certains sont visiblement destructeurs (le péché est toujours dévastateur, même s'il n'est pas vu soudainement), Dieu ne se lasse pas de semer la vie dans notre cœur et dans l'histoire de l'humanité. Dieu ne se lasse pas de nous ressusciter, de nous sortir de la mort dans laquelle nos péchés nous submergent. La résurrection du Christ est un événement irréversible de vie et d'espérance pour tous. La célébrer chaque année de manière solennelle suscite en nous des désirs sacrés pour que cette vie parvienne à tous, et vienne en plénitude pour tous.

   L'une des manières de recharger en permanence cette nouvelle vie du Ressuscité est la célébration hebdomadaire du dimanche, qui est la Pâque hebdomadaire de la communauté chrétienne. Nous sommes appelés chaque dimanche à réitérer la victoire du Christ sur la mort et à nous approprier cette victoire, à la traduire dans nos vies. (oraison 1er dim. après Pâques)

    Pour beaucoup, le dimanche est simplement devenu le repos hebdomadaire, lorsqu'il coïncide avec ce jour, puisque les conditions de travail, surtout dans le secteur des services, nous obligent à travailler tous les jours de la semaine, en réservant pour le repos les jours qu'ils touchent, qu'ils soient dimanches ou non. Pour d'autres, le dimanche est devenu un jour ludique, consacré au sport ou à d'autres activités ludiques, si nécessaires dans le monde dans lequel nous vivons, à la hâte. Pour d'autres, le dimanche ou le week-end est le moment de rencontrer les familles. Les membres de la famille vivent dans une autre ville, pour des raisons d'études ou de travail. A son tour, cette famille a des grands-parents dans le village. Le dimanche est l'occasion de se rencontrer, de se rencontrer, de se rendre visite. Ce sont des éléments et des aspects positifs de la vie, mais ils nous obligent à repenser le dimanche d'une manière différente.

   Le dimanche est le premier jour de la semaine - "c'est le jour que le Seigneur a fait, que ce soit notre joie et notre joie" -, c'est le jour de la résurrection du Christ -le troisième jour où il est ressuscité-, c'est le huitième jour après la résurrection du Seigneur, instaurée par Jésus lui-même. "Le huitième jour..."

    Jésus apparut de nouveau à ses apôtres quand Thomas était avec tout le monde. Thomas avait exprimé son incrédulité avant la résurrection du Seigneur : "Si je ne le vois pas, je ne le crois pas", et Jésus eut la délicatesse et la miséricorde d'être présent le dimanche suivant pour lui certifier qu'il était vivant et ressuscité. Ce doute de Thomas nous a fait plus de bien que la facilité à croire des autres Apôtres. Parce que nous avons tous nos hésitations, non pas tant dans le fait de la résurrection que dans les conséquences pour notre vie. En voyant Thomas qui a douté puis confesse ouvertement sa foi en Jésus ressuscité, il nous redonne l'espoir que, malgré nos doutes, Jésus continuera à être présent - dimanche après dimanche - pour fortifier notre foi et dissiper toutes sortes de doutes dans nos vies.

   Les martyrs de l'Abitène (IVe siècle) ont été amenés devant le gouverneur, qui avait interdit la célébration du dimanche, le rassemblement des chrétiens pour célébrer le mystère de la résurrection du Seigneur. Ils se sont présentés devant le gouverneur, qui les a menacés de mort, et ils ont préféré le martyre à la fête dominicale : "Nous ne pouvons vivre sans dimanche. Pour eux, leur enlever le dimanche, leur enlever la célébration de la victoire du Christ, rend la vie insignifiante. Ils ont préféré mourir plutôt que d'arrêter de célébrer le dimanche. Un grand exemple pour les chrétiens de notre temps.

   Sans dimanche, nous ne sommes rien. Sans dimanche, le temps passe sans Jésus Christ et sans sa victoire sur la mort. Sans dimanche, le seul horizon est la mort. Nous ne pouvons pas vivre sans dimanche.

 

Que la célébration de Pâques stimule en nous le désir de rencontrer le Seigneur, de sentir ses blessures, d'entrer dans son Cœur, de partager ses sentiments et de participer à sa victoire. Et rendez-nous de plus en plus attachés au dimanche, comme un jour de rencontre avec le Seigneur ressuscité et avec la communauté des frères avec lesquels nous partageons notre foi dans le Seigneur ressuscité.

 

Recevez mon affection et ma bénédiction :

+ Demetrio Fernandez, évêque de Cordoue

Rédigé par Philippe

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