le premier Ave Maria de Lourdes.

Publié le 25 Mai 2019

 

Le premier cantique composé en 1873

1 – Les saints et les anges
En chœur glorieux
Chantent vos louanges
Ô Reine des cieux.

Ave, Ave, Ave Maria (bis)

2 – Au salut du monde
Pour mieux travailler
Qu’une foi profonde
Nous aide à prier.

3 – Soyez le refuge
Des pauvres pécheurs
Ô Mère du Juge
Qui connaît nos cœurs

4 – Avec vous, ô Mère
Nous voulons prier
Pour sauver nos frères
Et les sanctifier

5 – Voyez la misère
De tous les humains.
Pitié douce Mère
Tendez leur la main.

6 – A l’heure dernière,
Fermez-nous les yeux ;
A votre prière
S’ouvriront les cieux

L’abbé vendéen Jean Gaignet (1839-1914) est auteur méconnu de l’« Ave Maria » L’  « Ave Maria » est l’un des trois chants catholiques les plus connus dans le monde entier avec « Minuit chrétiens » et « Il est né le divin enfant »

Cependant on ne sait  pas grand-chose de ce prêtre érudit et discret, mort un 1er février en 1914.

Composé en 1873, ce chapelet dédié à la Vierge Marie a été créé en deux temps. Jean Gaignet est professeur au grand séminaire de Luçon lorsqu’il crée le Salut d’arrivée, un cantique de huit couplets destiné aux pèlerins vendéens qui se rendent à la grotte de Lourdes. Sur place, le chant séduit de nombreux fidèles.

L’évêque de Luçon lui demande alors d’écrire une version longue. Jean compose 68 couplets qui décrivent toutes les apparitions de la Vierge.

Le succès est immédiat. Depuis, l’œuvre est devenue incontournable. Ses textes ont été réécrits en 1969, mais sans toucher au refrain, le fameux « Ave, ave, ave Maria ».

Mais qui était Jean Gaignet ? Un ecclésiastique érudit, indépendant et extrêmement dévot. Celui qui deviendra supérieur du Grand séminaire de Limoges entre 1885 et 1905 est décrit comme grand et costaud, austère mais bienveillant, ouvert d’esprit.

Il est fragile, aussi. Car il n’est pas au mieux, physiquement et moralement, lorsqu’il achève l’écriture de son cantique en 1873. Il se remet mal de la perte de ses deux frères, victimes de la guerre franco-allemande de 1870. « Il est allé un temps se reposer dans le Sud et s’est inspiré des airs qu’il y a entendus. »

Les mélodies ramenées de la Bigorre seront le socle de son inspiration. Dont il ne retirera aucune gloire.  En 1925, onze ans après sa mort, on pouvait mesurer à la fois la popularité de cette œuvre et la fierté de son origine à la lecture du bulletin diocésain de Luçon : « L’Ave Maria n’existerait pas sans Lourdes. Mais on peut dire que les pèlerins du monde ne sauraient imaginer Lourdes sans l’Ave Maria. »

source .

 

 

 

 

Rédigé par Philippe

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