photo du jour: 23 nouveaux garde Suisse prêtent serment

Publié le 6 Mai 2019

 

 

 

autres photos de Rome , merci !

 

photos CB pour le petit placide +

site internet

 

Être catholique pratiquant

Le garde suisse est un catholique pratiquant. Il œuvre quotidiennement au cœur de la Curie Romaine, rencontre continuellement des personnes qui se rendent en pèlerinage sur la Tombe du Prince des Apôtres et participent à des célébrations liturgiques au Vatican. Il est évident que la Garde Suisse représente, par son appartenance et sa pratique religieuse, une « carte de visite » du Saint-Père.

Être citoyen suisse

La nationalité suisse est une condition pour pouvoir entrer dans la Garde, une tradition vieille de plus de 500 ans qui représente un honneur pour la Suisse. Le candidat doit pouvoir s’intégrer au sein du Corps de la Garde et ce dernier désire conserver son caractère typiquement suisse. On attend donc que le candidat nourrisse un attachement particulier pour la Suisse.

Être un homme

La Garde Suisse est un corps militaire exclusivement masculin.

Être célibataire

Au moment d’entrer dans la Garde, le candidat doit être célibataire. Pour pouvoir se marier, le garde doit avoir au moins 25 ans; il doit également avoir servi durant 5 ans et s’engage pour trois années supplémentaires.

L’âge

Lors de l’entrée dans la Garde, l’âge doit être compris entre 19 et 30 ans.

taille indicative

La taille de référence est de 1,74m.

Avoir une santé irréprochable

Les candidats entrant dans le Corps de la Garde Suisse Pontificale doivent avoir été déjà soumis à des examens médicaux en Suisse, puis doivent se soumettre à un rigoureux examen médical, qui inclut également un test psychologique. Seules les personnes saines peuvent devenir gardes suisses.

Avoir une réputation irréprochable

La personne chargée de la sécurité du Pape doit avoir une réputation irréprochable.

Formation professionnelle

Les candidats doivent avoir terminé un apprentissage CFC ou une maturité.

Avoir terminé l’école de recrues

D’importantes bases sont acquises lors du service militaire comme la camaraderie et le formel militaire. Ces bases sont absolument nécessaires afin d’accomplir nos missions correctement.

S’engager pour 26 mois

Le candidat doit être prêt à s’engager au sein de la Garde Suisse Pontificale pour 26 mois au moins.

 

 

 

on peut pas être garde suisse! quelle misère.

 

 

le hallebardier du pape.

 

C’est sans doute le plus fervent hallebardier du monde. En cette année 2019, l’homme porte l’arme même durant ses jours de congé.

Membre du corps des Cent-Suisses de la Fête des Vignerons de Vevey, le Blonaysan Alexandre Furrer-Pilliod, 31 ans, est également garde pontifical à Rome depuis 2016. «Je n’ai pu effectuer que trois répétitions à ce jour», souffle-t-il.

Mais le soldat du pape, premier-lieutenant dans l’armée suisse, est rompu à la marche au pas. Au Vatican, souvent, les matins à l’aube, il a droit à une école de section. Et ses connaissances dans le maniement de la hallebarde sont pointues. «Nous avons appliqué ses conseils dans notre formel (ndlr: procédure de marche), notamment pour rendre le port de nos propres hallebardes plus ergonomique, moins douloureux, explique Stéphane Krebs, commandant des Cent-Suisses. Car nous n’avons pas que des jeunes dans la troupe. Mais les gardes pontificaux, avec leur expérience, ont une précision dans le geste que nous ne pourrons pas atteindre.»

«Nous pratiquons des figures que l’on ne peut en effet pas attendre d’une troupe d’honneur, acquiesce Alexandre Furrer-Pilliod. Après un garde-à-vous, par exemple, nous devons lancer la hallebarde et la rattraper en vol à la bonne hauteur, avant de nous déplacer. Reste que chez les Cent-Suisses comme chez nous, chaque mouvement doit être précis pour assurer un effet de corps.»

 
 

Une histoire commune

Le Blonaysan réalise un rêve en servant également les Cent-Suisses, où il retrouve son frère Clément. Le hallebardier professionnel a déjà été figurant à la Fête des Vignerons de 1999 dans le rôle d’un enfant-cep. Et, surtout, il a toujours admiré son grand-oncle, un valeureux Cent-Suisses à la belle barbe et montant avec élégance son cheval. «En réalité, il y a peu de différence entre les deux corps, sourit Alexandre Furrer-Pilliod. Tous deux paradent devant le public dans une ambiance de saine camaraderie, de surcroît. C’est génial de pouvoir passer de l’un à l’autre. D’une hallebarde à l’autre.» D’ailleurs, les deux troupes sont les dernières gardes suisses encore existantes, même si l’une a une fonction militaire et l’autre honorifique. «Toutes deux, avec leurs uniformes de style Renaissance, s’inspirent d’une histoire commune: l’âge d’or des mercenaires suisses», ajoute le garde pontifical.

Lors de cette période de Pâques, la plus importante fête chrétienne, le hallebardier vaudois connaît un gros coup de feu: «La Semaine sainte est la plus chargée de l’année pour nous. Les visiteurs ont afflué vers Rome. Tous les gardes suisses ont été mobilisés. Ces journées sont plus éprouvantes car nous devons davantage interagir avec les passants aux entrées du Vatican. Et éviter que quelqu’un ne vienne troubler une homélie du pape. Douze gardes ont, en outre, été affectés au piquet d’honneur le jour de Pâques, comme je l’ai été à Noël lors de la bénédiction papale.» Chargés de la protection du pape, les gardes suisses doivent encore veiller sur sa résidence, assurer le service d’ordre et parfois accompagner le Saint-Père lors de ses déplacements. En raison du renforcement de la sécurité, la garde suisse a passé de 110 à 135 hallebardiers l’an passé.

Le jour le plus important

Ces jours, les hallebardiers du Vatican ont encore un autre fer au feu: la préparation des festivités du 6 mai commémorant l’action héroïque de leurs prédécesseurs en 1527, où 147 gardes suisses périrent en combattant les soldats de Charles Quint pour défendre le tombeau de saint Pierre, alors que 42 autres protégèrent la fuite du pape Clément VII. «C’est le jour le plus important de la vie d’un garde pontifical, où nous nous remémorons le serment fait lors de notre assermentation de sacrifier notre vie si nécessaire pour défendre le pape», rappelle Alexandre Furrer-Pilliod.

Pour l’heure, toutefois, ce dernier ressent une autre forme de pression: lors de cette commémoration, il jouera du fifre en duo devant quelques centaines de personnes, un concert qu’il prépare assidûment. Au Vatican, il est par ailleurs aussi organiste lors des messes de la garde pontificale.

C’est dire qu’Alexandre Furrer-Pilliod se réjouit de l’été qui se profile. Pour les trois semaines de la Fête des Vignerons, il a obtenu un congé exceptionnel: «Mon commandant a jugé que mes activités à Vevey ne seront pas trop différentes de celles que j’ai à Rome.» Sur la Riviera, comme dans la Cité éternelle, il restera en effet au cœur de l’événement.

source

 


Rédigé par Philippe

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article