qui diceris Paraclitus.
Publié le 6 Juin 2019

D'abord, nous appelons l'Esprit Saint " Paraclet, Consolateur, Avocat".
C'est le Sauveur qui l'a nommé ainsi. Dans la dernière Cène, il parlait de sa Passion, de son départ; les apôtres étaient tristes et abattus; le Sauveur les console, et , entre autre consolations, il leur promet de leur envoyer un autre Paraclet, un autre protecteur, c'est-à-dire l'Esprit Saint. Ce paraclet n'est pas seulement égal en nature, parce qu'il est son Esprit; sous plus d'un rapport, les apôtres trouveront en lui de grands avantages, parce que l'Esprit Saint , loin de les quitter, sera toujours en eux pour les instruire et les éclairer intérieurement.
Tout ce que le Sauveur était pour les apôtres, le Saint-Esprit le sera également. Il leur rappellera les enseignements reçus, il leur en donnera l'intelligence, et leur en révélera les conclusions. Il les assistera dans les difficultés de leur mission, qui est la conversion du monde; il les consolera dans les afflictions et les persécutions par une paix inaltérable, par la joie, par la prière qu'il exaucera, par l'assurance de posséder un jour le ciel. Toutes ces promesses se sont réalisées.
Quel merveilleux Paraclet!
L'Esprit Saint remplit auprès de nous le même rôle: il est notre avocat, notre maître, notre conseiller, notre éducateur. Ce n'est pas seulement aux apôtres que le Sauveur a donné l'Esprit Saint, mais à l'Eglise tout entière.
Donc , puisons en lui notre courage, mettons en lui toute notre confiance, consultons-le en toutes choses, suivons toujours ses exhortations et ses conseils.
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