pologne: fête le 2 Août : Beato Augusto Czartoryski. Salésien.

Publié le 3 Août 2019

 

2 août 1858

8 avril 1893,

« Ad maiora natus sum »

 

Auguste Czartoryski, est un prince polonais qui a tout quitté pour devenir prêtre,

né en France, devenu prêtre salésien de Don Bosco, béatifié par le pape Jean-Paul II

Auguste Czartoryski naquit à Paris le 2 août 1858, en exil. Trente ans auparavant environ, sa noble lignée, liée à l’histoire et aux intérêts dynastiques de la Pologne, avait émigré en France, et depuis l’hôtel Lambert, sur les rives de la Seine, dirigeait une vaste action parmi les compatriotes et auprès des chancelleries européennes, dans le but de restaurer l’unité de la patrie, partagée depuis 1795 entre les grandes puissances.

Le prince Adam Czartoryski, guerrier et homme politique, avait cédé les rênes de la famille, ainsi que de l’activité patriotique, au prince Ladislas, qui s’était uni en mariage à la princesse Maria Amparo, fille de la reine d’Espagne Marie-Christine et du duc Rianzarez. Ils sont les parents de notre Auguste. Premier né de la famille, il était un point de référence pour tous ceux qui, après le troisième partage de la Pologne, rêvaient de sa renaissance. Mais autres étaient les desseins de Dieu.

Il a six ans quand meurt sa maman, malade de tuberculose : héritage qu’elle transmettra à son fils. Les premiers symptômes du mal marquèrent pour Auguste le début d’un long et inévitable pèlerinage en quête de la santé, qu’il ne retrouvera d’ailleurs jamais : Italie, Suisse, Égypte, Espagne, telles furent les principales étapes de ses pérégrinations. Mais ce n’était pas d’abord la santé qu’il poursuivait : sa jeune âme recherchait aussi un bien beaucoup plus précieux : sa vocation.

Il n’avait pas tardé à comprendre qu’il n’était pas fait pour la vie de cour. À vingt ans, il écrivait à son père, à propos des fêtes mondaines auxquelles il était contraint de participer : « J’avoue que je suis fatigué de tout cela. Ce sont des divertissements inutiles qui me tourmentent. Il m’est pénible d’être obligé de faire des connaissances à tant de banquets. »

Une grande influence fut exercée sur le jeune prince par son précepteur Joseph Kalinowski. Celui-ci – canonisé par Jean Paul II en 1991 – avait subi dix ans de travaux forcés en Sibérie, et se fera ensuite carmélite. Il ne fut précepteur d’Auguste que pendant trois ans (1874-1877), mais il lui laissa son empreinte. C’est lui qui nous a fait savoir que ce qui orienta le prince dans la recherche de sa vocation, ce furent surtout les figures de saint Louis de Gonzague et de son compatriote saint Stanislas Kostka. Il était enthousiaste de la devise de ce dernier : « Ad maiora natus sum » (Je suis né pour mieux que ça). « La vie de saint Louis du Père Cepari, qui m’avait été envoyée d’Italie, écrit plus tard le P. Kalinowski, eut un effet décisif sur le progrès spirituel d’Auguste et lui facilita l’union avec Dieu ».

 

Rédigé par Philippe

Publié dans #spiritualité

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article