fin du mois de Juin: Colin Pütz : Beetoven
Publié le 30 Juin 2022
c'est beau l'infini, un sacrement du Bon Dieu. où tous les murs s'écroulent, on s'évade de nos prisons obscures . des tradistes ,
(il y a la belle liturgie, mais il y a la mentalité de véhiculée, tout un monde qui s'oppose. )
Dieu qui s'impose à moi comme une évidence. J'ai l'impression d'avoir la messe , et de communier loin de toutes ces querelles liturgiques, la paix, la tranquillité de l'ordre, et je me sens si petit dans cette immensité. T'existes pour quelqu'un, tu te laisses prendre à son jeu. Qui pense à ta fleur sinon Celui qui la regarde et la maintient dans l'être, parmi la multitude?
On ne se pose même pas la question de savoir si on est heureux, on est, on se pose dans ce quelque chose qui nous dépasse, qui nous berce, nous cajole dans le mystère. Parfois on y croit, même si ça ne dure qu'un instant; on s'intègre dans son tableau. Il y a aussi de l'harmonie parce qu'aucune fleur ne se ressemble, il y a des moches, des pas belles, des splendides, des toutes fanées, prêtes à mourir, des guerrières qui affrontent les rudesses du temps, des vents, de la pluie. je dois être de celles des toutes fanées... qui n'intéresse plus grand monde. On s'en fout.
. C'est beau l'immensité où tout nous parle du Bon Dieu . Dieu est Immense, Dieu est Infini, Dieu est Silence, Dieu est de toute beauté, ... il suffit parfois seulement de s'évader ! d'écouter, on aimerait ça tous les dimanches ... ! Chanter le silence, faire taire tous les bruits mensongers , Sentir Dieu enfin.
Enfin on est libre ! comme un besoin d'espace ! j'étouffe.
la grande évasion.
photos : petit Placide 2022.