miserere mei Deus

Publié le 22 Février 2024

 

 

 

 

 

 

 

Mon Jésus, vous avez vu mes faiblesses, mes retards à comprendre, mes faiblesses à agir, mes hésitations devant le moindre effort, mes manques de générosité sans cesse renouvelés...

Et sachant tout cela, voyant tout cela, vous êtes venu, vous avez parlé, agi, souffert, vous êtes mort en Croix... et vous êtes resté, et vous restez sans fin.

"Vous restez dans le Tabernacle, vous restez dans la pauvre maison branlante de mon coeur, avec la porte ouverte à tout venant, avec les fenêtres où je regarde sans cesse au lieu de vous contempler vous seul, avec les murs que vous relevez et qui retombent, avec des appartements malpropres et si vides, où devraient resplendir vos traits, où ceux de l'ennemi reparaissent à chaque instant; vous me parlez du matin au soir sans que je sache vous entendre et vous répondre; où la cohue des pensées vaines, des petits intérêts, des désirs mesquins, de tous les mouvements de passion vous repousse et vous masque, vous fait la place si petite et la part si restreinte.

"Comment pouvez-vous rester dans de telles conditions? Moi, j'aurais disparu depuis longtemps en faisant claquer les portes, et je refuserais de rentrer à toutes les supplications; je me serai vengé, j'aurais pris une attitude hostile, j'aurais mal parlé de celui qui m'eût tant manqué; j'aurais nourri dans mon coeur à son égard et manifesté de toutes manières mon mécontentement, ma rancune.

"Comme nous sommes loin l'un de l'autre! Et comme mes rêves d'union seraient irréalisables si vous êtiez comme moi! Et cependant j'espère, je garde confiance. Plus je suis loin et plus votre amour éclatera en me rapprochant de vous et en vous rapprochant de moi"!  


dom Guillerand.

Rédigé par Philippe

Publié dans #spiritualité

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