Publié le 30 Octobre 2007

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Bonne et sainte fête de Tous les Saints...
"tu m'as séduit Seigneur et je me suis laissé séduire.."

mais d'où viennent-ils?

de la grande épreuve. Ils ont blanchi leur vêtement dans le sang de l'Agneau.
Ils n'auront plus ni faim, ni soif, ni aucune autre chaleur ne les incommodera
plus. Parce que l'Agneau, qui est au milieu du Trône, sera leur pasteur,
et il les conduira aux fontaines des eaux vivantes,
et Dieu essuyera de leurs yeux toutes leurs larmes...

Gaudeamus in domino....

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Rédigé par philippe

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Publié le 30 Octobre 2007

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Merci Arte. J'ai beaucoup aimé. On ne peut mieux expliquer la vie contemplative. "Tu m'as séduit Seigneur et je me suis laissé séduire."  Il n'y a pas de longueurs comme certains l'ont dit. On réduit l'éternité à quelques secondes de films..

Une grande leçon , faire de sa solitude, une présence.  La lumière du tabernacle dans la pénombre de la nuit.. La grande réalité de la présence de Dieu.  Présence que l'on peut trouver partout dès que nos volets sont fermés à nos sensibilités exacerbées, à tout ce qui n'est pas Lui. Comme toutes les questions de rituel, de messe tradi, de motu proprio,  nous paraissent comme du superflu et du dérisoire.

Comme nous sentons que ce n'est pas l'essentiel.  L'essentiel, c'est la Rencontre avec Celui qui est. N'importe où, chez soi, dans une chartreuse. C'est le meme Dieu qui est présent et qui se donne. Seulement nous lui fermons les volets, pour les ouvrir à touts vents, à tout ce qui n'est pas Lui.
.. mais Dieu lui toujours fidèle qui est là  et qui se donne et qui attend, qui patiente,
Il suffit d'y penser, d'ouvrir son coeur, de l'écouter,  et vivre comme dit saint Benoit dans la crainte de Dieu.
"aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas votre coeur..."
Voilà l'essentiel.


Oui splendide. 

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Rédigé par philippe

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Publié le 29 Octobre 2007



"Les bienheureux nous rappellent une phrase que l'on attribue si je me souviens bien à Péguy:

Posséder la Vérité, c'est commencer à mourir. "

Mais heureuse est la mort qui est la porte et la source de la vie éternelle.


Mgr Berzoza.


"Ce martyre de la vie ordinaire est un témoignage particulièrement important dans les sociétés sécuralisées de notre époque.

C'est le combat pacifique de l'amour, que tout chrétien, comme Paul, doit mener sans se lasser; la course pour diffuser l'Evangile qui nous engage jusqu'à la mort."



Benoit XVI.


zenit





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Rédigé par philippe

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Publié le 28 Octobre 2007


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TRENTE ET UN, VIRGULE, CINQ POUR CENT ... des Français désirent, souhaitent vieillir, si nous en croyons les statistiques... !

 

Et, lorsque nous écoutons ce que l'on dit autour de nous, c'est bien cela. L'enfant dit souvent : " Quand je serai grand... " L'adolescent, l'adolescente : " Quand je serai émancipé..." ou maintenant : "Quand j'aurai atteint ma majorité..." Le garçon  : " Quand je serai au service militaire..." ou " Quand je serai revenu du service militaire..." " Quand j'aurai trouvé une situation !" " Quand je me serai marié !"... Et tous les jours nous entendons dire dans les bureaux, dans les usines, dans les milieux de travail : " Vivement ce soir qu'on se couche  !" - " Vivement les vacances !" - " Vivement la retraite !", et quand on est à la retraite on dit : ".........."

 

Voilà : on avance, on veut avancer dans la vie, et le bonheur est toujours devant nous, et jamais on ne le saisit, jamais on ne l'attrape.

 

Où va donc notre vie ? ... Quel est le sens de la vie ?...

 

C'était la question que se posait un petit garçon qu'une maman nous amenait tout dernièrement pour l'inscrire au catéchisme. Elle nous disait, cette maman : " Mon Père, si j'inscris mon enfant au catéchisme, ce n'est pas seulement pour qu'il fasse sa communion, sa Profession de Foi, c'est pour qu'il soit un vrai chrétien car son grand père était un chrétien convaincu..." mais elle ajoutait : " Si je l'inscris au catéchisme, c'est parce qu'il se pose déjà des questions, des questions sur le sens de la vie et je pense que vous pourrez y répondre !"... L'enfant avait à peine 8 ans. Où va ma vie, quel est le sens de ma vie ?" demandait ce gosse de 8 ans !

 

Ah ! qu'on ne vienne pas nous raconter après ça que les problèmes métaphysiques ne sont plus des problèmes d'aujourd'hui puisque ces problèmes travaillent, préoccupent l'esprit et le cœur d'un gosse de 8 ans !... Beaucoup de gens les escamotent, c'est vrai, beaucoup s'étourdissent ou sont étourdis par la vie fébrile qu'ils mènent, c'est vrai, mais ceux qui prennent le temps de réfléchir un peu ne peuvent esquiver le problème ! Ce n'est pas vous, nos grands et nos grandes, qui me démentirez ... Dans vos écoles, dans vos lycées, ce sont bien des problèmes de cet ordre-là que viennent vous poser ou même dont discutent entre eux vos camarades : " D'où vient le monde ? Où va-t-il ? Pourquoi vivre ? ... La vie vaut-elle la peine d'être vécue ? ... Sommes-nous libres ?..." Il faut se boucher les oreilles pour nier que ce sont là problèmes contemporains qui hantent même la jeunesse quand elle veut réfléchir un tant soit peu... Oui, quiconque veut être un homme, c’est-à-dire quelqu'un qui réfléchit, est bien obligé de se poser la question de ce gosse de 8 ans : " Où va ma vie ? Qu'est-ce que je fais sur la terre ? Quel est le sens de ma vie ?..."

 

Nous pouvons même aller plus loin : quiconque veut être un homme, quiconque veut réfléchir un tant soit peu, ne peut se contenter d'un vie bornée à un horizon purement matériel.

 

Le célèbre slogan "Métro - boulot - dodo !" donné comme résumant toute une vie humaine révoltait déjà la jeunesse de 68. En cela, au moins, elle n'avait pas tort !

 

Vous connaissez tous la réflexion du renard que, dans cette merveilleuse parabole du grand aviateur et écrivain Saint-Exupéry, le Petit Prince répète pour se souvenir et ne pas risquer de l'oublier : "L'essentiel est invisible !"... Tant que cet "essentiel" de la vie humaine n'aura pas été remis en valeur, l'homme ne pourra se comprendre, il souffrira d'être tronqué, il souffrira que soit étouffé en lui ce qu'il a de meilleur, ce qui le fait être humain.

 

Déjà, nous pouvons le constater, je l'ai dit bien des fois, dans notre vie quotidienne, l'essentiel est invisible ! Supposez quelqu'un qui soit obligé de vivre toute sa vie sans rencontrer une affection, une amitié vraie ... il serait malheureux comme les pierres, sa vie serait un enfer ! Supposez quelqu'un qui ne puisse jamais échanger ses pensées, ses désirs, ses jugements ... ce serait trop dur pour lui ! L'essentiel est invisible !

 

Supposez que l'on supprime sur notre terre toutes ces valeurs spirituelles et morales pour lesquelles tant d'âmes généreuses n'ont pas hésité à sacrifier leur vie temporelle, pour lesquelles elles n'ont pas hésité à verser leur sang, mais la vie ne serait plus humaine !

 

Au niveau même de notre simple petite expérience, nous pouvons l'affirmer, le but de la vie humaine, l'horizon de notre vie, ne peut se borner à un horizon matériel, temporel ... Notre cœur est trop grand pour être rassasié par des "nourritures simplement terrestres, matérielles". Quiconque accepte de réfléchir s'en rend bien vite compte !

 

L'expérience elle-même nous montre déjà que ce bonheur après lequel nous courons toujours et qui nous donne l'impression de fuir devant nous, ce bonheur ne peut pas être simplement matériel.

 

Mais que nous dit notre foi sur notre destinée  ? A quoi, d'après l'enseignement du Christ, sommes-nous destinés  ? Quel est le but vers lequel notre vie doit être tendue ? Pourquoi vivons-nous ici-bas ?

 

Notre foi, notre foi chrétienne nous dit qu'en effet nous ne sommes pas faits pour un bonheur simplement matériel. Nous sommes destinés, nous sommes faits, nous sommes créés pour partager le bonheur même de Dieu et ce, durant l'éternité  !

 

Mais ce bonheur, ce bonheur infini, il ne peut appartenir qu'à Dieu et à ceux qui Lui ressemblent et dans la mesure même où ils Lui ressemblent. Nous sommes sur terre pour accroître librement cette ressemblance divine.

 

Certes Dieu nous a créés à son image - la Bible nous le dit - et cette ressemblance divine est encore accentuée par la grâce que Dieu nous donne en nous adoptant comme ses enfants par le baptême. Mais cette ressemblance divine qui nous vaudra de partager le bonheur divin, il nous appartient, aidés, stimulés par la grâce du Seigneur, de la conserver, de l'entretenir et même de la parachever librement. " Soyez parfaits ", nous dit le Christ résumant en finale ce discours-programme dont nous avons entendu tout à l'heure le début, " Soyez parfaits comme votre Père du ciel est parfait !" (St Matthieu, ch.5,v.48).

 

Créatures libres, cette participation au bonheur divin, étroitement liée à notre ressemblance avec Dieu, ne serait pas aussi plénière, aussi nôtre si, dans toute la mesure du possible, cette divine ressemblance qui en est la condition ne dépendait pas que de nous !...

 

Voyez comme un enfant est plus heureux quand il a fabriqué lui-même son jouet, même si on lui en fournit les éléments!... Voyez comme un jeune foyer apprécie mieux son logement quand il l'a aménagé lui-même !...

 

Oui, Dieu, pour que notre participation à son bonheur soit vraiment "notre", a voulu que, dans toute la mesure du possible, nous en soyons les artisans et que donc, avec l'aide de sa grâce, nous puissions librement conserver, entretenir, accentuer notre ressemblance avec Lui en nous parant de toutes ces vertus qui sont autant de reflets de sa beauté  !...

 

Voilà le but de notre vie sur cette terre  : nous embellir de plus en plus, accentuer de plus en plus notre ressemblance avec le Seigneur par la pratique de toutes ces vertus dont Jésus nous parle dans son sermon sur la montagne, afin de mériter un participation plus grande au bonheur divin.

 

Oui, aujourd'hui c'est tous ceux-là que nous fêtons. Dieu les applaudit car c’est cela la gloire du ciel, Dieu qui leur dit : " Bravo ! bons et fidèles serviteurs, entrez dans la joie de votre Maître !" C'est la phrase même de Jésus dans l'Evangile (St Matthieu, ch.25,v.21 et 23).

 

Et nous, aujourd'hui, nous nous unissons à cet applaudissement divin, à cette gloire divine pour féliciter et chanter tous ces saints !

 

Et alors, prenons comme conclusion ce que nous dit St Paul dans l'épître aux Hébreux et qui nous sera rappelé tout à l'heure dans la préface de cette messe : après avoir énuméré toutes ces gloires du peuple d'Israël, tous ces ancêtres depuis Abraham, Jacob, David et tous les autres (il y avait des pécheurs parmi eux mais des pécheurs repentants qui s'étaient relevés), St Paul nous dit : " Regardez cette nuée de témoins, de spectateurs, de supporters qui sont là qui nous observent et nous encouragent. Nous sommes dans le ring, nous. Il s'agit de se battre il s'agit de lutter contre le mal sous toutes ses formes et où qu'il soit ; il ne s’agit pas de se laisser écraser, il s'agit de lutter ! Regardez - dit St Paul ayez les yeux fixés sur le Chef de votre foi, sur votre entraîneur, le Christ-Jésus il n'y en a pas un encore parmi vous qui ait résisté au mal jusqu'au sang comme Lui, il l'a fait (Epître aux Hébreux, ch.12, v.1 ... 4).

...

 

Alors on repart, mes frères, on s'y met "à bloc".

 

Pour vous, nos jeunes : votre idéal, votre loi, c'est sacré ! Et vous foncez "brides abattues" derrière le Christ Sauveur ! Eh eh ! ne vous laissez pas intimider par les imbéciles qui vont se moquer de vous regardez les de haut : ils sont "à quatre pattes" ! Vous, vous avez la tête haute et le cœur aussi !

 

Et nous, mes frères, qui essayons dans cette paroisse de redonner cet élan au moment justement où l'on voudrait nous enlever tout, ce qui est l'essentiel de la vie, tout ce qui est l'essentiel du vrai bonheur, relevons aussi la tête et portons ce témoignage partout où nous sommes ! Ne nous laissons pas intimider par quiconque, sachons répondre à tous ceux qui viennent avec leurs pauvres élucubrations et qui voudraient nous persuader que l'homme n'est qu'un animal ! Non !... Jésus-Christ nous a révélé que nous devions être de plus en plus images de Dieu pour partager davantage son propre bonheur. C'est, ce doit être le but même de notre vie.

homélies scoutes.

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Rédigé par philippe

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Publié le 28 Octobre 2007



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bonne et sainte fete de st Simon.


"nous participerons par la patience aux souffrances du Christ pour obtenir d'etre associés aussi à son règne"

règle de st Benoit

Telle est la belle leçon de Saint Benoit qui nous explique ainsi le pourquoi de la souffrance;
le principe et le fondement, facteur et terme de la vie surnaturelle étant l'union à Notre Seigneur, l'union à sa doctrine, l'union à ses souffrances,  l'union à sa béatitude. Telles vont  etre les grandes  leçons de la Toussaint et de la fete des morts.
La souffrance qui n'est plus qu'une collaboration glorieuse "aux souffrances du Christ" (1Petr, IV, 13)

La souffrance est le prélude et la rançon de notre entrée dans le royaume de Dieu. L'explication des béatitudes évangéliques.  Ce n'est qu'ainsi que nous expérimentons comme les martyrs d'Espagne la Rédemption. 

Il n'y a sans doute qu'un seul chemin. Ce n'est qu'à ce prix.

En regardant une tombe, l'on fixe alors nos regards sur les seules vraies réalités et nous comprenons la vanité de tant de choses, pour n'aspirer qu'à ce seul désir celui de rejoindre tous ceux qui sont passés par la grande épreuve.

"Tous ces gens vetus de blanc, d'où viennent-ils? Ils viennent de la grande épreuve, ils ont blanchi leur vetement dans le sang de l'Agneau..."

"Enfants, et donc  cohéritiers du Christ puisque nous souffrons avec lui pour etre aussi glorifiés avec lui."

"Je complète en ma chair ce qui manque aux épreuves du Christ pour son Corps qui est l'Eglise."

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Publié le 27 Octobre 2007



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«L’Oblate bénédictin séculier – ainsi le définit l’art.2 du statut des oblates bénédictins séculiers italiens, approuvé définitivement pendant l’année 2000 – est le chrétien, homme ou femme, laïc ou clerc qui, vivant dans sa propre ambiance familiale et sociale, reconnaît et accueille le don de Dieu et son appel à le servir, d’après les potentialités et les exigences de la consécration baptismale et de son propre statut; il s’offre à Dieu par oblation, en conformant son propre cheminement de foi aux valeurs de la Sainte Règle et de la Tradition spirituelle monastique.»

Oblatus, participe passé du verbe latin offerre, indique l’action d’être offert, et, dans la R.B. 59, est décrite la procédure d’oblation des fils des nobles, qui, posa la main de son fils sur la nappe de l’Autel, le donnait pour toujours au Seigneur dans le monastère au sein duquel était adressée la pétition écrite.

Nous avons les témoignages d’une telle pratique dans le II° livre des Dialogue de St. Grégoire le Grand, là où sont cités les cas des fils offerts par des patriciens romains au Mont Cassin pour être éduquer au service de Dieu.

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Publié le 26 Octobre 2007

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Publié le 26 Octobre 2007


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« Très chère mère,

Je veux que tu gardes ce dernier souvenir de ton petit Joseph, que tu as tant aimé et qui t’a tant aimé lui-même, malgré les gros soucis que t’a fait subir ma tête folle ; (…) ne t’inquiète pas, petite maman, nous partons ensemble voir Dieu et papa, nous y allons avec courage et foi en Lui. Nous mourons satisfaits parce que nous mourons pour Dieu et pour la patrie, et tu peux être contente toi-même parce que tu ne pouvais rien désirer de mieux sinon que tes fils meurent pour défendre Celui qui peut tout. Ne te décourage pas, accepte-le, sois forte, ne te laisse pas abattre, il en reste encore cinq sur la terre pour te rendre heureuse.

N’oublie pas que Dieu éprouve l’âme des catholiques par des épreuves amères, que ceux qui savent les endurer gagnent le Ciel, qui est le but de nos aspirations. Ne t’affliges pas et pense que tu auras quatre enfants de plus au Ciel, d’où nous veillerons sur toi, pour être toujours à tes côtés, de sorte que, je le répète, ne perds pas courage, parce que tes enfants meurent pour que dans notre Espagne ne se perde pas la Religion que tu as su nous enseigner depuis tout petits et dont nous sommes fiers (…). Petite maman, ne souffre pas pour nous, remercie notre Seigneur qui nous permet de mourir pour Lui la conscience en paix. Aie confiance dans le Christ "del Sahúco" (honoré à Albacete), qui n’abandonne pas ceux qui l’implorent ; si tu voyais la douceur qui est la nôtre en ce moment et comme nous nous sentons forts grâce à l’appui que nous apporte le Seigneur, tu ne peux pas t’imaginer, c’est quand on voit la mort d’aussi près qu’on croit le plus véritablement en Dieu, c’est comme si on le voyait et qu’on le sentait avec nous.

C’est pour ça, ma petite maman chérie, sois courageuse et pense à tout ce que la Vierge a souffert, et tu verras comme elle te consolera, comme elle te donnera des forces, en voyant le courage qu’elle a eu et la confiance qu’elle a mise en Lui (…).

 

Ma petite maman, crie très fort “Vive le Christ Roi”, et avec ce cri, reçois ma dernière étreinte et mes derniers baisers sur cette terre, de ton fils qui t’aime tant, ton petit Joseph.

 
J’ai pardonné à tous. Pardonne-leur aussi ».

Jose Maria Gimenez Sanchez.

 Il est le troisième fils et le cinquième de la famille. Il a fait ses études dans un collège de religieux de Getafe, comme ses autres frères. La Guerre civile ayant éclatée, il n’a pu terminer les études de pharmacie qu’il avait entreprises. Profondément religieux, il était le président de l’Association des étudiants catholiques et, comme ses frères, scouts chez les “Explorateurs”. Il a participé, lui aussi, à la défense de l’église Saint-Jean-Baptiste. Il a été arrêté puis exécuté au matin du 27 septembre 1936, avec ses trois frères. Il a fait ses adieux à sa mère dans cette lettre ...

persécutions religieuses

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Rédigé par philippe

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Publié le 25 Octobre 2007

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"Vivre en tout avec l'Eglise pour vivre par l'Eglise avec Jésus-Christ."

dom Guépin.





« (…) Unissons-nous avec dévotion et remerciement à cette béatification de ces martyrs, qui ont donné leur vie pour Jésus-Christ comme témoignage suprême de la vérité de l'Evangile et de la foi. Le martyre est un don de Dieu très précieux qu'il est nécessaire d'apprécier en tout son sens. Notre société moderne, permissive et relativiste, tend à rendre archaïque et désuet le fait et la grandeur du martyre. Les chrétiens eux-mêmes paraissent avoir perdu toute disponibilité et même toute sensibilité à l’égard du martyre. Pourtant, c'est le témoignage suprême de la vérité de Dieu et de la vérité de l'homme.

 

Il est le signe et la preuve, le témoignage diaphane de ce que Dieu est Dieu, unique nécessaire, au-dessus de tout (…) que Lui seul suffit, qu'il est, en vérité, Amour, source inépuisable de tout amour. Le martyre est le témoignage courageux et certain que le Christ vit, règne et qu’il nous sauve, que son salut, sa vie et son amour valent plus que tout, sont le trésor auquel rien ne peut être comparé. (…) [Les martyrs de la guerre de 36] ont été et sont une force de la vie chrétienne jusqu’à l’extrême de l’Amour, des témoins singuliers du Dieu vivant qui est Amour dans la vie des hommes. Ils “sont feu, lumière, renoncement à tous les égoïsmes, splendide manifestation de vie d’abandon à Dieu pour les causes les plus nobles qui peuvent être données : celle du triomphe du Christ dans la société” (Cardinal Marcelo González), celle du triomphe de l'amour sur la haine, du pardon sur la vengeance, de la paix sur la guerre. Conserver et vivre la mémoire des martyrs est un devoir du chrétien.

 
Ils ont été les fruits les plus insignes de l’Eglise au XXème siècle, ses fils plus illustres, les sommets les plus hauts de l'humanité dans nos terres depuis de nombreuses années, le meilleur de nos peuples. A l’approche de à ces béatifications “le cœur s'élargit, et l’on se dit... Quelle Eglise ! Quelle Mère si féconde, pour engendrer, à tout moment de l'histoire, de tels enfants ! Quelle force porte en elle l'Eglise du Seigneur pour être si parfaitement capable pour réaliser cela : que tant de ses enfants aiment le Seigneur et le dépôt de la foi confié à l'Eglise au point de verser leur sang” (Cardinal Marcelo González).

hermas

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Publié le 25 Octobre 2007

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FORTUNATO-ANDRES-tif.jpg"Ces témoins , en particulier ceux qui ont affronté  l'épreuve du martyre, sont un signe éloquent et grandiose qu'il nous  est demandé de contempler et d'imiter. Ils attestent à nos yeux la  vitalité de l'Eglise ; ils nous apparaissent  comme une lumière pour l'Eglise  et pour l'humanité , car ils ont fait resplendir dans les ténèbres la lumière du Christ."




frères maristes

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Rédigé par philippe

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