Publié le 22 Avril 2008



"Les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont rués sur cette maison; mais elle n'est pas tombée, car elle était fondée sur le roc."

règle de st Benoît.

La Pierre, c'est donc encore le Christ: s'attacher à lui par la foi, l'amour par-dessus toutes choses, nous fait partager sa solidité, sa stabilité éternelle.
Une maison ainsi bâtie peut résister à tous les assauts. Ils ne manquent pas dans une vie surnaturelle consciencieuse, dans une famille qui veut garder l'intégrité de sa foi monastique.
 Tout arrive, et de partout; fleuves, les torrents qui sont de la terre. Epreuves d'en haut, persécutions des puissances terrestres, vents qui transportent de l'autre côté des mers: une abbaye peut connaître tout cela..

et non cecidit: fundata enim erat supra petram.

dom Delatte.




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Publié le 22 Avril 2008




Un vêtement utile à ceux qui le portent comme à ceux qui le voient


Le signe ou, si l'on préfère, l'instrument de cette interpellation bénéfique de l'homme contemporain est la fidélité de toutes les personnes consacrées, religieux et clercs, à la norme canonique qui leur impose de porter un habit particulier correspondant à leur condition (cf. dans le Code de droit canonique : can. 284 pour les clercs, hormis les diacres permanents (can. 288) et 669 pour les membres des instituts religieux). Une telle norme est justifiée, outre les motifs de nature plus spécifiquement juridique, par la structure symbolique très riche qui caractérise notre vie.

Pour le clerc - c'est-à-dire l'évêque, le prêtre, et le diacre ordonné en vue du sacerdoce - et pour le membre d'un institut religieux, homme et femme, l'habit ecclésiastique ou religieux est avant tout une aide et un rappel et aussi une protection et un encouragement; il est donc le signe tangible d'une appartenance. L'habit place aussi chaque clerc et religieux dans un juste rapport avec les autres, qu'ils soient croyants ou non; il est étonnant de constater à cet égard que, dans le cadre d'une rencontre, même brève et fortuite, cette relation se noue immédiatement, sans qu'il soit nécessaire de présenter longuement la personne consacrée, puisque son aspect extérieur vaut tous les préludes. Certes, la personne consacrée peut être abordée par son interlocuteur avec un préjugé défavorable, mais il demeure toujours vrai qu'elle constitue pour tous, et spécialement pour celui qui ne pense pas à Dieu ou ne veut pas penser à lui, un rappel, une invitation et surtout un don.

Oui, un don, spécialement pour les incroyants et les indifférents, plus encore que pour ceux qui perçoivent plus facilement la présence de Dieu; en portant l'habit de son état, le clerc et le religieux manifestent clairement que Dieu ne se lasse pas d'aller à la rencontre des hommes, qu'il continue à les appeler par leur nom et à les inviter aux noces de l'Agneau et qu'il choisit particulièrement certains hommes et certaines femmes pour être en quelque sorte ses « porte-voix », c'est-à-dire pour transmettre sa parole de Vie, de Vérité et de Salut.

KEPHAS


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Publié le 22 Avril 2008




Une question d'éducation. Je pense ne l'avoir jamais fait.
Chez nous,  nous avions sans doute trop le respect pour les choses saintes et sacrées. Une tradition familiale. Ceux qui le font, c'est en général une question d'ignorance religieuse.
Je ne condamne personne tant pis pour ceux qui le font...
 Je rends grâces de ce que mes parents ne se soient pas laissés entraîner dans ces dérives post-conciliaires.  Après tout la seule chose que je n'ai pas peut-être à me reprocher. Quand je vois toutes ces bonnes femmes distribuer la sainte Eucharistie, j'ai comme un haut le coeur.
Il en va de même pour les objets sacrés. J'ai eu je crois une belle éducation,  celle de la crainte de Dieu.
Quand j'étais occasionnellement sacristain nous prenions des gants blancs pour toucher les vases sacrés, toucher un calice était pour moi sacrilège.  Même les religieuses qui servaient les prêtres portaient des gants blancs et propres. Et tout cela alimentait notre vie spirituelle, évidement.
Aujourd'hui aussi n'importe qui y a accès, les gosses, tout . On va chercher les ustensiles de Michel ! ...
Il y a des règles strictes d'hygiène en cuisine par exemple, il devrait y en avoir un peu plus dans la liturgie. L'état oblige par des lois; son non respect entraîne des sanctions redoutables. Est-on allé trop loin? face à une certaine négligence, un certain laxisme,  je ne le pense pas. Le manque d'hygiène dans des établissements scolaires peut entraîner de très gros risques pour la santé des élèves. Les lois ne sont survenues qu'en raison des abus et des plaintes.

 Qu'est-ce qu'elles ont touché ces braves dames avant de toucher l'Eucharistie? je n'ose même pas me le demander.
Il faudra bien que l'Eglise aussi s'y mette. Il n'y a pas que le caractère sacré, il y a aussi les questions d'hygiène et de propreté, parfois surprenant; le soin qu'apporte nos moines à tout ce qui est sacré est quand même différent.
Il sera néanmoins difficile de faire obéir un certain clergé., sinon sous peine de sanctions évidement exemplaires. Il faudra comme à un berger allemand une rééducation, et inlassablement répéter toujours la même chose, un jour il enregistrera et tout cela lui deviendra et lui semblera naturel.
Cela reviendra avec le temps, il faut l'espérer..Il faudra des décennies avant de retourner à la normale des choses avant qu'un curé n'obéisse.
Pour en arriver là, ne remettons pas en cause le Concile Vatican 2 mais remontons des années plus tôt, vers les années 55 disons... Que s'est-il passé pour que déjà l'on forme les séminaristes dans cette optique  révolutionnaire, prêts à tout larguer..? En 1966 avant de mourir mon oncle prêtre, âgé de 80 ans constatait... les jeunes vicaires n'ont plus la foi!  Cette génération avait déjà donc été préparée intellectuellement au chambardement.
Vatican 2 a voulu panser une plaie déjà bien profonde  Ce concile est intervenu sans doute au moment où il était temps...
 Avant sa mort à son dernier repas il avait fait à mes parents l'éloge de la foi. What is the question! Pas assez doué pour y répondre.

ad majorem dei gloriam!

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Publié le 21 Avril 2008




"La Sagesse est brillante, elle ne se flétrit pas. Elle se laisse facilement
contempler par ceux qui l'aiment, elle se laisse trouver par ceux
qui la cherchent."

livre de la Sagesse

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Publié le 21 Avril 2008




Cardinal Jean-Louis Cipriani Thorne




Cardinal Thorne : Non à la communion dans la main
Apr 17, 2008
CITE DU VATICAN, le 17 avril 2008 - E.S.M. - Le Cardinal Jean-Louis Cipriani Thorne, Archevêque de Lima et primat du Pérou, représentant officiel du Sacré Collège et de l'Opus Dei, et l'un des grands experts de l'Église catholique en ce qui concerne la théologie morale et la liturgie.

Le Cardinal Jean-Louis Cipriani Thorne, Archevêque de Lima et primat du Pérou, représentant officiel du Sacré Collège et de l'Opus Dei, et l'un des grands experts de l'Église catholique en ce qui concerne la théologie morale et la liturgie. Et c'est en particulier sur le thème de la liturgie, un thème récurrent actuellement, que le Cardinal a accepté de répondre à quelques questions de la part de Petrus.

Votre Éminence, qu'est ce que la liturgie ?

Je serai bref : c'est le visage pur de la Foi. Ce n'est pas seulement un respect extérieur pour des règles formelles, mais la liturgie c'est le mystère du Christ, qui est mort et ressuscité, célébré avec joie. Et, donc, s'il est important de célébrer la Sainte Messe de façon digne et correcte, avec une liturgie fidèle aux règles de l'Église, c'est avant tout par respect pour Jésus. J'apprécie, en ce sens, les appels répétés du Saint Père Benoît XVI pour le respect du décorum de la liturgie.

Ces dernières années, on a pu constater une escalade désastreuse des abus liturgiques. Comment expliquez vous cette tendance négative ?

A notion du péché a été perdue, la notion du Sacrifice de la Sainte Messe a été maltraitée et déconsidérée dans différents courants de pensée, ce qui justifie et tolère que tout soit mis au débat, et donne à la cérémonie eucharistique n une dimension d'assemblée circulaire. C'est en partie la faute de la Curie romaine après Vatican II, qui a eu une attitude permissive, surtout en ce qui concerne e l'interprétation du Concile lui-même. Il est nécessaire de remédier de façon urgente à cette situation ; je pense que la dimension verticale de la liturgie est absolument nécessaire parce que les fidèles peuvent saisir le grand don du Christ. Bien sûr, les fidèles risquent d'être seulement « scandalisés » et de rejeter ce qu'on appelle les « Messes-show », à laquelle ils participent, au nom de la liberté et de la créativité.

Et au sujet de la façon d'administrer la Communion :

Même dans cet aspect, l'attitude permissive de beaucoup de prêtres a rendu la valeur de l'Eucharistie ridicule au regard de beaucoup de Catholiques. Personnellement, je retiens que la meilleure façon d'administrer la communion, c'est sur la langue, et ce d'autant plus que dans mon diocèse j'ai interdit la communion dans la main. Lors de messes avec ne grande assistance, dans le passé, nous avons même vu des hosties tombées sur le sol de l'église.


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Publié le 21 Avril 2008



Télégramme du Saint-Père

SON EXCELLENCE MONSIEUR NICOLAS SARKOZY
PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
PARIS

AU MOMENT OÙ JE SURVOLE LE TERRITOIRE DE LA FRANCE AU TERME DE MON VOYAGE AUX ÉTATS UNIS ET À L'ASSEMBLÉE DE L'ONU J'ASSURE VOTRE EXCELLENCE DE MES VŒUX LES MEILLEURS POUR SA PERSONNE ET POUR TOUT LE PEUPLE FRANÇAIS (.) DE GRAND CŒUR J'INVOQUE SUR VOTRE EXCELLENCE ET SUR LES HABITANTS DU PAYS L'ABONDANCE DES BÉNÉDICTIONS DU TRÈS-HAUT

BENEDICTUS PP. XVI


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Publié le 20 Avril 2008




Cardinal Alfonso Lopez Trujillo


requiescat in pace.

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Publié le 20 Avril 2008



«Dieu ne se gagne que par l'amour.»



 Sainte Thérèse d' Avila

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Publié le 20 Avril 2008

"



"Cependant je vous dis la vérité: il vous est bon que je m'en aille; car, si je ne m'en vais pas, le Consolateur ne viendra pas en vous; mais si je m'en vais, je vous l'enverrai. "




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Publié le 19 Avril 2008




Prière de l'enfant à son réveil


Père qu'adore mon père,
Toi qu'on ne nomme qu'à genoux,
Toi dont le nom terrible et doux
Fait courber le front de ma mère !

On dit que ce brillant soleil
N'est qu'un jouet de ta puissance ;
Que sous tes pieds il se balance
Comme une lampe de vermeil.

On dit que c'est toi qui fait naître
Les petits oiseaux dans les champs,
Et qui donne aux petits enfants
Une âme aussi pour te connaître.

On dit que c'est toi qui produis
Les fleurs dont le jardin se pare,
Et que sans toi, toujours avare,
Le verger n'aurait point de fruits.

Aux dons que ta bonté mesure
Tout l'univers est convié ;
Nul insecte n'est oublié
À ce festin de la nature.

L'agneau broute le serpolet,
La chèvre s'attache au cytise,
La mouche au bord du vase puise
Les blanches gouttes de mon lait ;

L'alouette a la graine amère
Que laisse envoler le glaneur,
Le passereau suit le vanneur,
Et l'enfant s'attache à sa mère.

Et, pour obtenir chaque don
Que chaque jour tu fais éclore
À midi, le soir, à l'aurore,
Que faut-il ? Prononcer ton nom.

Ô Dieu! ma bouche balbutie
Ce nom des anges redouté.
Un enfant même est écouté
Dans le choeur qui te glorifie !

On dit qu'il aime à recevoir
Les voeux présentés par l'enfance,
À cause de cette innocence
Que nous avons sans le savoir.

Ah ! puisqu'il entend de si loin
Les voeux que notre bouche adresse,
Je veux lui demander sans cesse
Ce dont les autres ont besoin.

Mon Dieu, donne l'onde aux fontaines !
Donne la plume aux passereaux,
Et la laine aux petits agneaux,
Et l'ombre et la rosée aux plaines ;

Donne au malade la santé,
Au mendiant le pain qu'il pleure,
À l'orphelin une demeure,
Au prisonnier la liberté ;

Donne une famille nombreuse
Au père qui craint le Seigneur ;
Donne à moi sagesse et bonheur,
Pour que ma mère soit heureuse !

Que je sois bon, quoique petit,
Comme cet enfant dans le temple,
Que chaque matin je contemple,
Souriant au pied de mon lit !

Mets dans mon âme la justice,
Sur mes lèvres la vérité,
Qu'avec crainte et docilité
Ta parole en mon coeur mûrisse !

Et que ma voix s'élève à toi
Comme cette douce fumée
Que balance l'urne embaumée
Dans la main d'enfants comme moi !


Alphonse de LAMARTINE.


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