Publié le 3 Février 2010
Publié le 3 Février 2010
Au temps de Noël, la liturgie nous a fait contempler le mystère de l'Incarnation.
La fête de la Présentation au Temple, célébrée de 2 février, a été comme la charnière entre le mystère de l'Incarnation et celui de la Rédemption.
Nous abordons maintenant le Carême, où la liturgie nous introduit dans le mystère de la Rédemption : si Jésus s'est fait homme (Incarnation), c'est pour nous sauver (Rédemption).
Jésus nous a d'abord attirés à Lui par les douceurs de son enfance, la simplicité de la vie évangélique, puis par la lumière de ses enseignements et sa puissance manifestée par ses miracles.
Il nous invite maintenant à Le suivre sur une voie plus rude, celle de l'effort et du renoncement.
Avant d’inaugurer sa prédication et sa mission de Rédempteur de tout le genre humain, Il fut, nous dit saint Marc, poussé par l'Esprit dans le désert pendant quarante jours pour y être tenté par Satan. (Mc 1, 12)
Publié le 3 Février 2010
Dans le monde numérique aussi, il doit apparaître que l'attention aimante de Dieu en Jésus Christ n'est pas une chose du passé, mais une réalité concrète et actuelle ».
Pour le père Lombardi, le message du pape est « précis et encourageant. Le croyant qui s'aventure avec enthousiasme et courage dans les communications sociales, bouillonnant chaque jour de nouveautés technologiques époustouflantes, entre l'i-pod, l'i-phone ou l'i-pad, doit savoir dans quel but il le fait, pour ne pas se laisser capturer par la fascination des moyens et ainsi perdre son chemin ».
« Et ce but c'est la rencontre avec Dieu, explique-t-il, le sens ultime des rapports de dialogue, d'amitié et d'échange que la toile rend aujourd'hui possibles. Car, entre la superficialité, le mensonge et la perversion, nombreux sont les pièges qui constellent les routes du cyberespace, mais on y trouve aussi tant de voyageurs en quête d'amitié, de vérité et de bien ».
« Entrons donc avec enthousiasme et créativité dans le continent numérique, pour y découvrir et savoir montrer ici aussi les signes de la présence de Dieu, de son amour pour tous », exhorte le père Lombardi.
Publié le 3 Février 2010
Neuvaine Notre Dame de Lourdes
Du 3 au 11 février 2009
Chaque jour
Une dizaine de chapelet et avec les invocations: "Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous", "Sainte Bernadette, priez pour nous". Aller à la Messe et communier de préférence le 11 février, jour de la fête de Notre-Dame de Lourdes et se confesser si possible.
Premier jour
N.-D. de Lourdes, me voici à vos pieds pour solliciter la grâce (nommer ce que l'on désire) ma confiance en votre pouvoir est inébranlable, vous pouvez tout obtenir de votre divin Fils. Vous qui avez daigné descendre sur la terre pour nous apporter les grâces de ce même Fils, obtenez-nous la grâce de les mériter. Nous vous saluons, ô Merveille du Très-Haut, nous vous félicitons pour votre glorieux privilège, et nous répétons mille fois avec bonheur : Elle est Immaculée, la Vierge de Massabielle ! Elle est Immaculée, N.-D. de Lourdes, qui a daigné nous visiter !
Deuxième jour
N.-D. de Lourdes, vous qui avez voulu vous servir d’une enfant ignorante des choses de ce monde pour vous révéler à nous, et malgré toutes les faveurs dont vous avez comblé Bernadette, cette enfant est restée innocente et humble, parce que vous lui avez promis le bonheur, pas en ce monde, mais en l’autre. Obtenez-nous d’être humbles de cœur et simples d’esprit, afin d’obtenir à notre tour vos faveurs.
Troisième jour
N.-D. de Lourdes, qui avez voulu apparaître dans la grotte de Massabielle pour nous recommander la prière et la pénitence, vous qui avez voulu nous visiter pour nous témoigner de votre bonté maternelle, écoutez aujourd’hui nos vœux suppliants, exaucez-les s’ils doivent, en se réalisant, procurer la gloire de votre divin Fils et le salut de nos âmes.
Quatrième jour
N.-D. de Lourdes, usez en notre faveur de la puissance que vous avez sur le Cœur de votre Fils. Commandez, ô divine Reine, et vous serez écoutée. Voyez notre pauvreté, nos misères et ayez pitié de nous, ô Mère de bonté ! Puisez à pleines mains dans les trésors célestes et répandez-les sur ceux qui prient aux pieds de votre autel.
Cinquième jour
N.-D. de Lourdes, Marie Immaculée, il ne sera pas dit que nous vous avons invoquée en vain. Les affligés, les malheureux, tous ceux qui souffrent : les cœurs brisés, les âmes blessées, les corps malades sont là, tous ils attendent vos bienfaits, ô Vierge secourable ! Si vous le voulez, aucun de tous ceux qui sont là ne s’en ira sans avoir éprouvé l’effet de votre puissante intervention, cette intervention, nous l’obtiendrons si nous imitons vos vertus.
Sixième jour
N.-D. de Lourdes, santé des infirmes, vous qui guérissez les corps afin de mieux guérir les âmes, montrez-vous encore favorable à nos désirs ardents. Soyez l’espoir pour nos chers malades, que leur confiance en vous soit couronnée de succès. Vierge miséricordieuse, dont le nom seul évoque de merveilleuses guérisons, montrez-nous encore votre pouvoir. Intercédez pour nous et pour les êtres qui nous sont chers, ô N.-D. de Lourdes.
Septième jour
N.-D. de Lourdes, qui avez versé des larmes sur nos péchés, donnez-nous un vrai repentir de nos fautes. Aidez-nous à détester tout ce qui peut blesser le cœur de votre divin Fils. Rendez notre contrition parfaite par une volonté sincère de ne plus l’offenser. Donnez-nous cette énergie chrétienne qui ne recule devant aucun sacrifice afin de mériter le pardon des péchés commis et la grâce de ne plus y retomber.
Huitième jour
N.-D. de Lourdes, soutien de l’Eglise, protégez notre Saint Père le Pape, remplissez-le toujours des lumières du Saint-Esprit, conservez-le à notre amour filial. Que nous soyons toujours fidèles à sa voix, que ceux qui sont égarés reviennent au sein de l’Eglise pour consoler le cœur de notre Pape bien-aimé.
Neuvième jour
N.-D. de Lourdes, après les enfants de l’Eglise militante, n’oubliez pas ceux de l’Eglise souffrante. Donnez-leur « le repos, la lumière et la paix. » L’Eglise, notre Mère, le demande chaque jour au Saint Sacrifice de la Messe. Ecoutez leurs demandes et exaucez les prières que nous vous adressons pour eux. Ames de père, de mère, d’époux, d’amie, Jésus a payé pour elles. Pour ces morts bien-aimés, grâce et miséricorde, ô N.-D. de Lourdes, afin qu’elle puissent chanter vos louanges dans le Ciel.
Méditation
Et pour toujours prier, pour que nos activités les plus charitables, pour que nos œuvres de zèle restent toujours prière et ne dévient pas en satisfactions personnelles, en quête de vaine gloire ou de popularité, voire même en simple altruisme naturel, il est nécessaire de faire souvent retour à Dieu par la prière bien comprise : élévation de notre âme vers Dieu pour reconnaître que tout vient de lui et doit aller à lui, qu'il est tout et que nous ne sommes rien.
Telle est la leçon que nous donne l'Immaculée aux mains jointes et jusque dans le concret, en tenant le chapelet qui est la prière des humbles. Sur chacun des pieds nus de Notre-Dame de Lourdes, on voit une rose jaune qui brillait comme de l'or. Ses pieds disparaissaient, pour ainsi dire, sous le pan de la robe et les deux roses lui faisaient comme une chaussure.
Comment ne pas se rappeler ici l'enthousiasme du prophète : « Qu'ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la paix ! » Il exalte les pieds des missionnaires parce qu'ils sont le signe de leur activité et de leur zèle. Ces deux roses, sur les pieds de l'Immaculée, sont, comme toujours, symbole d'amour, de l'amour de Dieu et du prochain, du double amour qui se résoud en un seul, la charité, vertu théologale. Mais symbole de son amour agissant puisqu'elles fleurissent sur ses pieds. Amour qui s'active, qui se dépense, qui s'épuise pour Dieu et pour les âmes.
Ainsi son union à Dieu indiquée par son regard, formée par la prière, s'achève dans l'amour véritable, non celui des mots mais celui des actes. Parfait modèle de la pleine justice, de la totale religion, de la dédicace sans réserve à Dieu et, à cause de Dieu, aux autres. Le montre-t-elle assez, Notre-Dame de Lourdes, qu'elle est venue secourir ceux qui souffrent, par les innombrables miracles qui se répètent depuis un siècle ! Le montre-t-elle assez, Notre-Dame de Lourdes, qu'elle est venue purifier les âmes aux piscines de la pénitence non moins miraculeuses que celles de la Grotte !
Mais, déjà, sa seule attitude le révèle à tous ceux qui la regardent. Si deux roses d'or ornent ses pieds, c'est qu'elle unit la contemplation de Marie à l'activité de Marthe. Et, à son exemple, l'âme chrétienne qui tend à la perfection ne doit pas s'isoler dans une sorte de recherche de Dieu qui ne serait plus qu'une recherche de soi-même, de sa tranquillité ou de sa paix.
Si on aime Dieu, peut-on supporter de le voir méconnu et ignoré par tant et tant d'âmes ? Si, pour Dieu, on aime le prochain, peut-on ne pas s’efforcer de lui procurer ce qui peut l’aider à trouver les biens célestes ?
Qu’elle est petite, cette pauvre charité des biens matériels nécessaires qui ne vise pas à communiquer le bien suprême de la sanctification ! Certes, qui peut le plus doit le moins, mais le moins n’a jamais remplacé le plus.
Faisons du bien quand nous le pouvons, secourons les pauvres, adonnons-nous aux œuvres de misécorde, mais que nos actions n’aient pour but et pour mobile que la plus grande gloire de Dieu, en dehors de quoi il n'y a qu'agitation humaine, activité naturelle de solidarité et don passager de soi.
Ne méritons pas ce reproche du prophète qui disait : « Ils ont des yeux et ne verront pas » ; agenouillons devant la statue de Notre-Dame de Lourdes pour recevoir la leçon de sa religieuse et charitable attitude. Son image est une prédication vivante : elle nous enseigne la primauté de Dieu, vers qui nous avons à tourner notre visage et à fixer nos yeux ; elle nous enseigne la prière par laquelle on se relie à Dieu ; elle nous enseigne la charité effective, entreprenante, active qui en a fini avec le prétexte égoïste. Daigne, l'Immaculée, prendre notre cœur avec le sien pour lui communiquer l’amour de Jésus Dieu, afin que nous soyons fondus avec elle dans le cœur de Jésus, pour aimer avec lui. Amen.
Abbé Chr.Ph Chanut
Publié le 2 Février 2010
Publié le 2 Février 2010
"
Oui, nous avons erré hors du chemin de la vérité; la lumière de la justice n'a pas brillé pour nous, le soleil ne s'est pas levé pour nous.
Nous nous sommes rassasiés dans les sentiers de l'iniquité et de la perdition,
Nous avons traversé des déserts sans chemins,
Et la voie du Seigneur, nous ne l'avons pas connue!
A quoi nous a servi l'orgueil?
Que nous ont valu richesse et jactance?
Tout cela a passé comme une ombre,
comme une ombre fugitive.
Tel un navire qui parcourt l'onde agitée,
sans qu'on puisse découvrir la trace de son pas sage
ni le sillage de sa carène dans les flots.
Tel un oiseau qui vole à travers les airs,
sans que de son trajet, on découvre un vestige;
il frappe l'air léger, le fouette de ses plumes,
il le fend en un violent sifflement,
s'y fraie une route en remuant ses ailes,
et puis, de son passage, on ne trouve aucun signe;
telle encore une flèche lancée vers le but;
l'air déchiré revient aussitôt sur lui-même,
si bien qu'on ignore le chemin qu'elle a pris.
Ainsi de nous: à peine nés, nous avons disparu,
et nous n'avons à montrer aucune trace de vertu.
livre de la Sagesse.
Publié le 2 Février 2010
"Oui, le monde cherche la paix et la liberté ; mais il les cherche sur la route du trouble et de la servitude.
L'Église seule en fut la source pour le genre humain, et seule, dans ses mamelles outragées par ses fils, elle en conserve le lait intarissable et sacré. Quand les nations seront lasses d'être parricides, elles retrouveront là le bien qu'elles ne possèdent plus. C'est pourquoi le prêtre ne se mêlera pas aux querelles sanglantes et stériles de son siècle ; il priera pour le présent et pour l'avenir ; il quittera son repas, comme Tobie, pour ensevelir les morts de la captivité ; il embaumera dans la charité les douleurs du monde, le plus qu'il pourra ; il prédira, sans se lasser, aux générations contemporaines, qu'il n'y a ni paix ni libertés possibles hors de la vérité ; il sera plein de compassion et d'espérance ; il recueillera les âmes qui souffrent et qui cherchent Dieu, versant sur leurs blessures la parole qui ranime ceux qui sont las ; il remerciera Dieu de vivre dans un temps où l'ambition n'est plus même possible ; il comprendra que, plus les hommes sont agités, plus la paix qui règne sur le front et dans l'âme du prêtre est une puissante chose ; que plus les hommes sont dans l'anarchie, plus l'unité de l'Église est une puissante chose ; que plus les hommes sont forts en apparence, plus la faiblesse extérieure de l'Église, qui vit de la seule force de Dieu, est une puissante chose ; que plus le siècle prophétise la mort du christianisme, plus le christianisme en sera glorieux un jour, lorsque le temps, fidèle à l'éternité, aura balayé cette orgueilleuse poussière, qui ne se doute pas que, pour être quelque chose dans l'avenir, il faut être quelque chose dans le présent, et que rien ne mène à rien.
Le prêtre enfin sera ce qu'est l'Église, désarmé, pacifique, charitable, patient, voyageur qui passe en faisant le bien, et qui ne s'étonne pas d'être méconnu du temps, puisqu'il n'est pas du temps."
Lacordaire.
Publié le 1 Février 2010
Aujourd'hui la Bienheureuse Vierge Marie a présenté l'Enfant-Jésus au Temple, et Siméon, rempli de l'Esprit-Saint, l'a reçu dans ses bras et a béni Dieu à jamais.
Sainte fête de la Chandeleur .
Antienne de Magnificat.
Extraits d’une homélie sur Luc 2, 25-29 (Sur le cantique de Siméon) Origène.
Il nous faut rechercher ici une explication digne de la munificence de Dieu. Siméon, homme saint et agréable au Seigneur, rapporte l’évangile, attendait la consolation d’Israël; or il avait reçu de l’Esprit Saint la promesse qu’il ne mourrait pas avant d’avoir vu le Christ du Seigneur. Que lui rapporta la vue du Christ? Avait-il reçu la simple assurance de le voir, sans n’en tirer nul profit? Ou bien cette promesse recèle-t-elle une faveur véritablement divine, que Siméon obtint par ses mérites? Une femme touche la frange du vêtement de Jésus et guérit (Matthieu 9, 20ss); si le bord d’un vêtement lui procura un si grand bonheur, que devons-nous penser de Siméon qui a pris l’enfant sur son sein, l’a serré en ses bras, et a connu la joie merveilleuse de porter le petit enfant qui venait libérer des prisonniers et le libérer lui-même des nœuds de la chair? Il savait que nul ne pouvait faire sortir qui que ce soit de la prison du corps avec l’espoir de la vie future, excepté celui qu’il tenait en ses bras. Aussi dit-il : Maintenant, Seigneur, tu renvoies ton serviteur en paix.
Tant que je ne portais pas le Christ, tant que je ne le serrais pas dans mes bras, j’étais prisonnier, impuissant à sortir de mes chaînes. Et sachons que cela n’est pas vrai que de Siméon, mais de tout le genre humain : nous retirons-nous de ce monde? Quittons-nous le cachot où nous étions détenus? Voulons-nous accéder au Royaume? Prenons Jésus en nos mains, enserrons-le de nos bras, pressons-le sur notre cœur : alors, emplis de joie, nous pourrons aller où nous le désirons.
Considérez les grands événements qui ont prépar4é Siméon à mériter de porter le Fils de Dieu. Il avait d’abord été assuré par le Saint Esprit qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ du Seigneur. Puis il vint au Temple non point par hasard ni ingénument, mais poussé par l’Esprit de Dieu. Tous ceux qui se laissent conduire par l’Esprit de Dieu sont les enfants de Dieu (Romains 8, 14). L’Esprit Saint le mena donc au Temple. Toi aussi, si tu veux tenir Jésus, le serrer en tes bras et mériter de sortir de ta prison, efforce-toi de tout ton cœur de suivre l’Esprit et de te laisser conduire au Temple de Dieu.
Voici à présent que tu te tiens dans le Temple du Seigneur Jésus, je veux dire en son Église, ce temple bâti de pierres vives. Tu te tiens dans le Temple du Seigneur lorsque ta vie et ta conduite te rendent particulièrement digne du nom de l’Église.
Si tu viens au Temple, mené par l’Esprit Saint, tu trouveras le petit enfant Jésus, tu l’élèveras en tes bras et diras : maintenant, Seigneur, tu renvoies en paix ton serviteur, selon ta promesse. Remarque ici que la paix accompagne ce congé, cette libération. Il ne dit pas : « Je veux être renvoyé » mais, avec un mot e plus : « Je veux être renvoyé en paix. » La même faveur fut promise à Abraham : Tu iras en paix auprès de tes pères, rassasié d’ans et d’heurs (Genèse 15, 15). Et qui peut mourir en paix sinon celui qui a la paix de Dieu, qui surpasse toute idée, et qui garde le cœur de son maître? Qui sort en paix de ce monde, sinon celui qui comprend que, dans le Christ, Dieu se réconcilie le monde, et qui n’éprouve nulle hostilité à l’égard de Dieu, mais a réalisé par sa bonté toute paix et toute concorde? Ainsi retourne-t-il en paix, auprès de ses pères, où le sait Abraham aussi est parti. Et pourquoi parler des pères? C’est vers le Prince en personne et le Seigneur des patriarches qu’il part, vers Jésus dont il est dit : mieux vaut s’en aller pour être avec le Christ (Philippiens 1, 23). Celui-là possède Jésus, qui sait dire : ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi (Galates 2, 20).
Tenons-nous, nous aussi, debout dans le Temple, prenons le Fils de Dieu en n os bras, rendons-nous dignes de la rédemption et de l’accès à une vie meilleure, prions le Dieu tout-puissant ainsi que Jésus le petit enfant, à qui nos aimerions parler et que nous désirons serrer en nos bras. À lui la gloire et l’empire aux siècles des siècles.
Amen.
Publié le 1 Février 2010
Publié le 1 Février 2010
ébranlent les fondements de la République !
mairie de Fontgombault
link la nlle république
soutien à mr le Maire.
Il est beaucoup question, ces derniers temps, d’identité nationale. Grave question.
A court, souvent, de références, bien des interlocuteurs s’écrient : « notre identité, c’est la laïcité ! » Cette laïcité, soi disant émancipée du joug abhorré de la religion, a, on le sait, ses grands prêtres, et ses temples, et ses liturgies, et ses pompes. Elle a aussi ses sycophantes.
Les gardiens du Temple, veillent. Veillent et dénoncent.
Or voilà qu’un maire, un commis de la République, vient de commettre un sacrilège contre la Religion Sans Religion : il a prié. Et non seulement il a prié, mais il l’a fait en ses qualités de maire. Pire, plus obscène encore, plus répugnant : il a… allez si, il faut bien le dire… il a invité ses concitoyens à le faire, pour les pauvres gens d’Haïti.
Ce maire, c’est celui de Fontgombault.
« Et alors ? », dirait-on Outre-Atlantique, en haussant les épaules. « Quoi de plus normal de la part d’un être humain pour communier aux souffrances de ses frères ? »
Héhé, c’est que nous ne sommes pas Outre-Atlantique, Monsieur ! Ça c’est bon pour les cow-boys. Nous sommes dans le Pays Phare de la Pensée, de la Liberté, de l’Emancipation de tout obscurantisme, de l’Intelligence pour tout dire !
Et pour le prouver, voilà que M. SALADIN de la FOL a brandi le glaive de l’Opinion laïque contre le maire de Fontgombault.
La FOL, autant vous le dire, c’est la Fédération des Organisations Laïques de l'Indre (ça devrait d’ailleurs, donner la FOLI mais, bon, c’est déjà cocasse comme ça…). M. SALADIN invoque un « outrage à la République », autant dire quasiment un viol, moral en tout cas. Mais M. SALADIN est pédagogue et indulgent, comme tous les libérateurs. Il s’interroge avant de frapper : peut-être n’est-ce qu’un égarement, provoqué par l’émotion de l’événement, plutôt qu’un acte délibéré de sacrilège ? Que le maire demande pardon, et il lui sera pardonné… Inutile de préciser, bien sûr, qu’il n’a pas manqué un prêtre, un certain Père Delort, pour désapprouver également le maire, au nom d’un fâcheux « mélange des genres ».
On croit rêver mais on ne rêve : cette histoire a beau être une véritable histoire de Fol, elle n’en est pas moins vraie. On se reportera avec intérêt (ô combien…) aux articles que La Nouvelle République a consacrés à cette grave affaire.
En attendant, les personnes de bonne volonté ne s’y trompent pas, qui remercient le maire pour son geste et son intention. Apportons-lui notre soutien.
Soyons nombreux !
P.S.: le petit Placide ne prend jamais de position politique, ce n'est pas son rôle mais là on a touché quand même à son nerf sensible, merci à M.J. d'en avoir relayé l'info.