Publié le 15 Mai 2011
Publié le 11 Mai 2011
ora pro nobis pour tous ceux que j'aime...
Dans les périls, dans les angoisses, dans le doute,
pensez à Marie, invoquez Marie
Si vous la suivez, vous ne déviez pas
Si vous la priez, vous ne désespérez pas
Si vous la consultez, vous ne vous trompez pas
...Si Elle vous soutient, vous ne tombez pas
Si Elle vous protège, vous ne craignez rien
Si Elle vous conduit, vous ne fatiguez pas
Si Elle vous est favorable, vous parvenez au but
St Bernard.
Publié le 10 Mai 2011
Publié le 9 Mai 2011
Publié le 9 Mai 2011
Alors que je viens de quitter deux villes royales sur les bords de la Loire, je reprends le chemin tout en méditant sur les rencontres croisées depuis mon départ.Certaines royales, d’autres princières, et quelques autres d’une toute autre facture.
Le jour se lève sur la ville, il fait froid et une brume blanche recouvre le paysage tout entier. Mon bourdon martèle le sol et rythme le pas ! Je me prends à songer à un autre soldat dont je vais bientôt rejoindre le sanctuaire.
Sur son cheval, sentant la chaleur de l’animal, le cavalier avance au pas, sa monture martelant le sol gelé de ses sabots en soulevant la neige qui couvre le pays dans un linceul immaculé.
Il a 20 ans, sous-officier de la cavalerie romaine, ciraitor en cette fin de garde. Il est chargé de veiller sur ses hommes allant de poste en poste, tout en s’assurant du bon ordre de la mission. La nuit s’achève, la garde est relevée et au détour du chemin une présence l’attend. En ce matin brumeux, le bourdon sur les pierres, me fait penser aux pas de son cheval …
Il est là, je le sens, il m’escorte ou peut être ai- je l’honneur de l’escorter moi-même ? Frêle, tremblante, éblouie par le froid la présence dans la brume est toujours là !
Martin lève son épée et d’un seul coup partage en deux la cape qui lui tient si chaud. Cette cape précieuse d’un soldat de Rome, cette cape dont il avait besoin parce qu’il faisait si froid, il en pose une partie sur les épaules fragiles de l’homme dans le besoin et croise son regard.
Ma marche devient plus lente, la méditation plus profonde : ce soldat et ce pauvre sont chacun d’entre nous … Alors que j’arrive enfin à Tours, une question me vient à l’esprit : amasser l’inutile en oubliant l’essentiel, l’homme peut-il l’être pleinement s’il ne se donne pas aux autres avec passion.
Cet homme et ce soldat me rappellent cette question que l’on posa au Christ : « Seigneur, qui est mon prochain ? ».
Publié le 5 Mai 2011
Publié le 3 Mai 2011
priez pour nous
Publié le 2 Mai 2011
Publié le 1 Mai 2011
pour Stephan