Publié le 26 Juin 2011
statue du Cardinal Lavigerie à Bayonne, dans la chaleur de la matinée du 27 juin 2011
« L'homme doit être tout à fait sûr qu'à chaque instant Dieu le regarde du haut des cieux » Saint Benoît
Publié le 26 Juin 2011
statue du Cardinal Lavigerie à Bayonne, dans la chaleur de la matinée du 27 juin 2011
Publié le 26 Juin 2011
Né le 1er mars 1987 à Dreux (Eure et Loir), père d'une petite fille de 4 ans, Cyrille Hugodot s'est engagé pour cinq ans en mars 2009, au titre des troupes aéroportées au sein du 1er Régiment de chasseurs parachutistes (1er RCP - Pamiers).
Il a rejoint la compagnie d'éclairage et d'appui (C.E.A.) à l'issue de six mois de formation initiale, pour y servir à la section des tireurs d'élite. Dès son arrivée, il révèle un profil très prometteur et d'excellentes qualités de soldat. Il est élevé à la distinction de 1ère classe le 1er octobre 2009.
Au 1er janvier 2010, il est affecté à la 3e compagnie de combat en tant que tireur d'élite. Projeté au Gabon de mars à juin 2010, au sein du 6e Bataillon d'infanterie de marine, il se donne sans compter durant toute la mission, se distinguant notamment lors du stage commando en jungle.
Déployé en Afghanistan depuis le 15 mai 2011 au sein de la Task force Lafayette - Battle group (BG) RAPTOR qui arme le Groupement tactique interarmes (GTIA) Kapisa, le parachutiste de 1ère classe (TA) Cyrille Hugodot a été tué le samedi 25 juin lors d'un accrochage au cours d'une mission de reconnaissance en Kapisa.
En milieu de matinée, assurant la couverture d'un groupe du génie à proximité du pont de Tagab, une section du BG RAPTOR a été violemment engagée par des insurgés. Grièvement blessé par un tir insurgé au cours de cet accrochage, le parachutiste de 1ère classe (TA) Hugodot a été immédiatement évacué vers la base française de Tagab puis vers l'hôpital militaire de Kaboul où il est décédé des suites de ses blessures.
Décoré de la médaille de bronze de la Défense nationale avec agrafe "troupes aéroportées", devant être promu caporal au 1er juillet 2011, le parachutiste de 1ère classe (TA) Cyrille Hugodot est mort au combat au service de la France.
Publié le 26 Juin 2011
La nouvelle version du Notre Père est apparue dans la liturgie catholique en France à la messe de la Veillée pascale de 1966. Une demande fit très vite problème d’un point de vue théologique comme d’un point de vue exégétique ou philologique : « Ne nous laissez pas succomber à la tentation » était devenu « Ne nous soumets pas à la tentation ».
Or, actuellement, personne n’est satisfait de la traduction œcuménique de la sixième demande du Notre Père. En effet, cette traduction suppose une certaine responsabilité de Dieu dans la tentation qui mène au péché, au mal.
Le mot peirasmos pourrait certes être traduit par « épreuve » et non par « tentation ». Mais « Ne nous soumets pas à l’épreuve » semble demander à Dieu que nous échappions à la condition humaine normale, marquée par l’épreuve.
La traduction littérale du texte grec de Mt 6,13 devrait être « Ne nous induis pas en tentation » ou « Ne nous fais pas entrer en (dans la) tentation », « Ne nous introduis pas en tentation ». Le verbe eisphérô signifie étymologiquement « porter dans », « faire entrer ». La tentation est vue comme un lieu dans lequel Dieu nous introduirait. Mais Dieu pourrait-il nous « introduire » en tentation ? Ce verbe exprime un mouvement local vers un lieu où l’on pénètre. Il fait penser à Jésus, alors qu’il conduit par l’Esprit au désert pour y être tenté (Mt 4,11), ou encore à Gethsémani : « Priez pour ne pas entrer en tentation » (Mt 26,41). Or, dans tout le Nouveau testament, il n’est pas dit que Dieu tente sa créature humaine. La formule semble supposer que Dieu puisse tenter l’homme, alors que c’est le diable qui se charge normalement de cette opération. Dieu n’est pas l’auteur de la tentation.
Plusieurs traductions ont été étudiées :
« Ne nous soumets pas à la tentation » : cette traduction évoque l’image d’un Dieu qui fait subir la tentation et qui serait comme l’auteur de la tentation.
« Fais que nous n’entrions pas en (dans la) tentation » : cette traduction cherche à dédouaner Dieu d’être l’auteur de la tentation.
« Ne nous fais pas entrer dans la tentation » : certes « entrer dans la tentation », ce n’est pas nécessairement y succomber, mais c’est entrer dans cette situation critique où Satan (le Mal) commence à nous atteindre et où nous risquons, à cause de notre faiblesse, de nous laisser vaincre. Cependant elle risque de désigner encore une certaine responsabilité de Dieu dans la tentation.
« Ne nous laisse pas entrer en tentation » : cette traduction serait meilleure d’autant qu’elle se rapprocherait d’une source littérale araméenne. En français « laisser faire » veut dire « ne pas empêcher ». « Ne pas laisser faire » a le sens positif d’« empêcher ». Dieu peut permettre que nous entrions dans la tentation et nous donner la force de pouvoir en « sortir ».Dieu ne nous tente pas, mais il nous met parfois à l’épreuve en permettant à Satan (le Mal) de nous tenter pour nous purifier. Avec cette traduction, nous supplions Dieu : « ne permets même pas que nous entrions en tentation ». Nous lui demandons d’intervenir en notre faveur pour écarter de notre route un danger redoutable, celui de prendre le risque d’être séparé de Lui et de son Peuple.
La Traduction Liturgique de la Bible pourrait donc choisir de proposer « Et ne nous laisse pas entrer en tentation » appuyée par Mt 26,41. Déjà la Bible de Segond de 1964 reprenait l’expression « Ne nous laisse pas entrer en tentation », comme le fera la Bible de Jérusalem de 2000. Son introduction dans le Notre Père de la messe et dans l’usage courant attend un accord des évêques, de toutes les Églises et Communautés ecclésiales francophones car il importe que les chrétiens continuent à dire ensemble la prière que le Seigneur a enseignée.
+ Hervé Giraud, évêque de Soissons, Laon et Saint-Quentin
Publié le 25 Juin 2011
Ordinations 2011 de la Communauté Saint-Martin
Le samedi 25 juin 2011, huit prêtres et dix diacres sont ordonnés pour la Communauté Saint-Martin par S.E. le Cardinal Robert Sarah, président du Conseil Pontifical Cor Unum, en la Basilique Notre-Dame de la Trinité à Blois.
...
Ordination sacerdotale de l’abbé Armand Paillé, cathédrale de Bayonne, 16h30.
avec toutes les félicitations du petit Placide.
Publié le 23 Juin 2011
Publié le 14 Juin 2011
O mon Dieu, Trinité que j'adore,
aidez-moi à m'oublier entièrement
pour m'établir en vous, immobile et paisible
comme si déjà mon âme était dans l'éternité!
Que rien ne puisse troubler ma paix ni me faire sortir de Vous,
ô mon Immuable, mais que chaque minute m'emporte
plus loin dans la profondeur de votre Mystère.
Pacifiez mon âme, faites-en votre ciel,
votre demeure aimée et le lieu de votre repos;
que je ne vous y laisse jamais seul,
mais que je sois là tout entière,
tout éveillée en ma foi, tout adorante,
toute livrée à votre action créatrice.
O mon Christ aimé crucifié par amour,
je voudrais être une épouse pour votre cœur;
je voudrais vous couvrir de gloire,
je voudrais vous aimer...jusqu'à en mourir!
Mais je sens mon impuissance et
je Vous demande de me revêtir de Vous-même,
d'identifier mon âme à tous les mouvements de votre Âme;
de me submerger, de m'envahir, de Vous substituer à moi,
afin que ma vie ne soit qu'un rayonnement de votre Vie.
Venez en moi comme Adorateur,
comme Réparateur et comme Sauveur.
O Verbe éternel, parole de mon Dieu,
je veux passer ma vie à Vous écouter,
je veux me faire tout enseignable afin d'apprendre tout de Vous;
puis, à travers toutes les nuits, tous les vides,
toutes les impuissances, je veux vous fixer toujours et
demeurer sous votre grande lumière.
O mon Astre aimé, fascinez-moi pour que je ne puisse
plus sortir de votre rayonnement.
O Feu consumant, Esprit d'amour,
survenez en moi afin qu'il se fasse en mon âme
comme une incarnation du Verbe;
que je Lui sois une humanité de surcroît,
en laquelle il renouvelle tout son mystère.
Et vous, ô Père, penchez-Vous vers votre pauvre petite créature,
ne voyez en elle que le Bien-aimé en lequel
Vous avez mis toutes vos complaisances.
O mes Trois, mon Tout, ma Béatitude,
Solitude infinie, Immensité où je me perds,
je me livre à Vous comme une proie;
ensevelissez-vous en moi,
pour que je m'ensevelisse en Vous, en attendant
d'aller contempler en votre lumière l'abîme de vos grandeurs.
Ainsi soit-il
Caritatem non derelinquiere, “ne pas abandonner l’amour”
(Règle de saint Benoît 4,29)
dans la foi obscure, mais très certaine, "la certitude translumineuse de la foi" .
(Lacordaire)
Publié le 14 Juin 2011
Marguerite Rutan naquit à Metz le 23 avril 1736, dans une famille modeste. Elle était la huitième d’une famille de quinze enfants. Elle fit son postulat à l’hôpital de Metz. Entrée à 21 ans chez les Filles de la Charité (Sœurs de Saint Vincent de Paul), elle est envoyée dans diverses communautés avant de devenir la supérieure de l’hôpital de Dax en 1779, à 43 ans.
Au moment de la Révolution, sous la Terreur, les nouvelles lois exigent des religieux un serment de fidélité à la Constitution, de nature politique, et interdit par le Pape. Ceux qui refusent sont appelés « réfractaires ». Malgré la loi du 18 août 1792 qui supprime les Sœurs de la Charité, Marguerite Rutan reste à l’hôpital au service des malades.
Le 3 octobre 1793, les religieuses ont à choisir : prêter serment à la Constitution ou être expulsées. Toutes refusèrent de jurer. Marguerite Rutan est arrêtée à la Noël 1793, les autres Sœurs de l’hôpital la rejoignent le 1 er mars 1794. Les révolutionnaires les accusent de ne pas prendre soin des soldats hospitalisés à Dax. Selon l’arrêté, « elles manifestent l’aristocratie la plus puante, le fanatisme le plus dangereux, la superstition la plus honteuse. »
Pas de motif politique
Le 9 avril 1794, Marguerite Rutan passe en jugement. Elle est accusée de saper les convictions révolutionnaires des troupes hospitalisées ainsi que d’une correspondance avec un prince de Lorraine. « Il n’y eut pas la moindre enquête auprès des malades de l’hôpital pour étayer la première accusation. Quant au prince, du nom de Louis-Géris, l’histoire montre qu’il n’a jamais existé. La mort de Sœur Rutan n’a donc aucun motif politique mais repose entièrement sur la question religieuse », écrit l’abbé Dominique Bop dans le journal Clarté, une publication du diocèse d’Aire et de Dax.
Elle est condamnée à mort et guillotinée le 9 avril 1794 avec l’abbé Lannelongue, curé réfractaire. Certains textes affirment qu’elle chantait le Magnificat dans sa marche vers l’échafaud. D’autres que lorsque le bourreau voulut lui arracher le mouchoir qui lui couvrait le cou, elle l’arrêta et lui lança : « Laissez, Monsieur, la main d’un homme ne m’a jamais touchée ».
Benoît XVI a officiellement reconnu son martyre le 1er juillet dernier. Programmée à 15 heures dans les arènes de la ville, la célébration sera présidée par l'envoyé spécial du Pape, le cardinal Angelo Amato, préfet de la congrégation pour les causes des Saints. Seront aussi présents le cardinal Jean-Louis Tauran, préfet du conseil pontifical pour le dialogue interreligieux au Vatican, Mgr Luigi Ventura, nonce apostolique en France, et plusieurs évêques français.
Publié le 13 Juin 2011
"Par delà les déficiences qui pourraient être celles de nos familles de chair, Il peut permettre la naissance de familles données, de familles spirituelles qui donnent sens à nos existences."
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mgr Alain Castet
Priesterweihe am 19. Juni 2011, 16 Uhr / Heiligenkreuz
"Nous avons besoin de redécouvrir la liturgie comme 'sommet et source de l'action de l'Eglise. Nous avons besoin de redécouvrir comment Dieu se dit dans l'histoire et comment il se dit à travers les signes de la liturgie et dans les actes sacramentels .
Il est donc nécessaire que nos liturgies soient faites non pour plaire, mais pour donner Dieu et le désir de le chercher pour le trouver . "
mgr Alain Castet,
évêque de Luçon
lettre pastorale 2011
Publié le 12 Juin 2011
Alleluia, Spiritus Domini replevit orbem terrarum,
venite adoremus.
Publié le 12 Juin 2011
prions pour toutes les ordinations sacerdotales de ce mois de Juin 2011
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Jésus n’est pas venu pour être servi mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude. Jésus est le Serviteur par excellence.
La croix est l'antidote de l'idéologie.
« On ne peut se décider à être un saint sans qu’il en coûte beaucoup de renonciations, de tentations, de persécutions, de toutes sortes de sacrifices » disait Mère Térésa.
Elle ne faisait qu’emboîter le pas aux propos du Saint Curé d'Ars que relevait un de ses des auditeurs attentifs : « Un chrétien doit être toujours prêt au combat.
Ce sont nos combats qui nous obtiendront le ciel. Tous les soldats sont bons en garnison. C’est sur le champ de bataille que l’on fait la différence entre les courageux et les lâches ». Et il ajoutait : « La pire des tentations, c’est de n’en point avoir. La croix, c’est l’échelle du ciel. »
Dans un siècle de sentimentalisme exacerbé et d’hégémonie de l’émotionnel, la foi de Jean-Marie Vianney se situe à front renversé.
Elle assume les contraintes de la vie et de notre humanité. Elle ne s’arrête pas au ressenti. Elle cherche l’adhésion, la ferme adhésion au Christ. Elle puise dans la fidélité au Maître la force de sa propre fidélité, jusqu’à faire sienne sa mission. Telle est la foi du prêtre. Il la professe à la fin de la consécration : « Il est grand le mystère de la foi ».
mgr REY.
"Si les enfants et les jeunes voient des prêtres trop occupés, prompts au mécontentement et aux plaintes, négligeant la prière et les devoirs afférents à leur ministère, comment pourront-ils être attirés par la voie du sacerdoce?
Si, en revanche, ils font en nous l'expérience de la joie d'être ministres du Christ, de la générosité dans le service à l'Eglise, de la capacité à prendre en charge la croissance humaine et spirituelle des personnes qui nous sont confiées, ils seront poussés à se demander si, pour eux aussi, ce ne serait pas cela la "meilleure part" (Lc 10, 42), le choix le plus beau pour leurs jeunes vies.
bx Jean-Paul II