Publié le 21 Mai 2012

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Frère André-Junien,

 

vous êtes moine bénédictin dans le premier monastère créé en Occident. Votre communauté est organisée autour de la règle de Saint Benoît. Quels sont, d’après-vous les thèmes les plus forts, c’est-à-dire mieux adaptés, de cette Règle au regard des vicissitudes de notre époque ?

 

Une règle de vie permet à tous ceux qui l’adoptent de vivre en harmonie entre eux et grâce à cette référence commune d’avoir une vision partagée permettant de surmonter bien des obstacles et des difficultés liés aux différences de sensibilités, de caractères, d’opinions, d’intérêts personnels.

 

De plus, quand ce que met en avant cette règle de vie touche d’abord la relation à l’Autre et aux autres (le premier mot de la Règle est « Ecoute » : « Ausculta » en latin), et le bonheur (Dans les premières phrases du Prologue se trouve la question posée au lecteur) : Quel est celui qui désire la vie et voir des jours heureux ? (Pr.15).

 

N’est-ce pas aller à l’essentiel et rejoindre les aspirations les plus profondes chez tout homme ?

 

Pour cela, la Règle nous invite d’abord à nous centrer sur l’Absolu, le Seul, l’Unique Absolu, que nous nommons Dieu, Créateur de toutes choses, que les chrétiens confessent comme une Triade : Père, Fils et Esprit, et qu’ils définissent comme l’Amour et qui s’est révélé dans l’histoire d’un Peuple et à la fin par son Envoyé, son Fils fait homme, Jésus de Nazareth, le Messie annoncé par les Prophètes.

 

Le recours à cet unique et indépassable Absolu qu’est Dieu, le Père, le Fils et le Saint Esprit, libère des idoles, et la première forme d’idolâtrie, la plus répandue, est l’égoïsme, à laquelle on peut lier aussi la présomption.

 

Avant tout, dit le début du Prologue de la Règle, demande-Lui par une très instante prière qu’Il mène à bonne fin tout bien que tu entreprennes (Pr.4 ; cf.Pr.18 ; 29-31 ; 41). Cela rappelle la parole de Jésus dans l’évangile de Jean : Demeurez en moi, car sans moi, vous ne pouvez rien faire (Jn.15,5).

 

Dans cette Règle de vie, un autre thème central se rattache directement aux deux premiers mentionnés, c’est celui de « la vie véritable », la vie céleste et éternelle, qui nous est promise par Dieu et son Envoyé, après notre séjour sur terre, après notre mort physique.

 

L’absence pour beaucoup de nos contemporains de perspective d’un au-delà, les acculent souvent au découragement, à la dépression, au désespoir, à la révolte, à la violence.

 

Le Prologue de la Règle évoque cet avenir éternel en des termes bibliques variés : si tu veux avoir la vie véritable et éternelle (Pr.17) ; Voyez comme le Seigneur lui-même nous montre le chemin de la Vie (Pr.20) ; méritons de voir un jour Celui qui nous a appelés dans son Royaume (Pr.21) ; si nous voulons habiter dans le Tabernacle de ce Royaume (Pr.22 ;23) ; Si nous sommes désireux d’éviter les peines de l’enfer (« punition éternelle » : Pr.7) et de parvenir à la vie éternelle, courons et faisons dès maintenant ce qui nous profitera pour toute l’éternité (Pr.42,44) ; Garde-toi de quitter « la Voie du Salut » (Pr.48).

 

Cette Règle n’est que la mise en application d’un texte fondateur qui a révolutionné le monde et que le monde d’aujourd’hui (le nôtre) semble royalement ignorer ou du moins coupablement négliger : orgueil démesuré ou aveuglement suicidaire ?

 

C’est pourquoi dans le Prologue retentissent ces autres appels : Ouvrons les yeux à la lumière qui divinise (Pr.9) Que celui qui a des oreilles entende ce que dit l’Esprit (Pr.11).

 

Et quelques versets plus loin, le Prologue précise et dévoile son programme de vie : Sous la conduite de l’Evangile, avançons dans ses chemins (Pr.21)

 

Pour achever, le Seigneur attend de nous que nous répondions chaque jour par nos actions à ses saintes leçons (Pr.35).

 

Un dernier thème majeur mérite d’être relever, c’est celui de la « lutte ». Tout cela : « Chercher Dieu », « vivre la fraternité », « aspirer à la vie véritable », « sous la conduite de l’évangile », au prix d’un dur « combat » contre soi-même et contre toutes les forces du monde-sans-Dieu, demande des efforts, du courage, des sacrifices, des renoncements, de la détermination, de la persévérance, voire de l’héroïsme.

 

Choisir l’absolu du Christ et de son Evangile, implique un combat héroïque contre son ego, contre ses propres passions, contre la soif de domination, contre les valeurs du monde telles que l’avoir, les richesses, le savoir, le pouvoir.

 

Chercher à entrer en relation vitale et salutaire avec « Dieu », et avec son prochain, tendre vers « la vie éternelle », avec l’aide de « l’Evangile » de l’amour, et pour cela être prêt à « se battre », voici quatre grands thèmes très actuels puisque plutôt délaissés et si loin des préoccupations des hommes de ce temps, et cependant si nécessaires et si urgents.

 

 

 

2- A l’heure du « zapping » comme mode de vie, pourquoi un engagement solennel monastique d’une vie terrestre a toujours sens pour vous ? Que diriez-vous aux plus jeunes qui voudraient tout essayer, entreprendre, sans exclusive et ne point se limiter à un engagement définitif ?

 

Le sens à donner à un engagement définitif et absolu est de l’ordre ontologique et relationnel : c’est parce que l’Absolu appelle l’absolu, la Sainteté appelle la sainteté, l’Amour appelle l’amour.

 

Quand Dieu s’adresse à l’homme, il le fait en ces termes péremptoires : c’est le premier commandement : tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force. « Aimer Dieu avec tout son être », voilà l’homme tel que Dieu le veut et pour quoi Il l’a fait.

 

L’homme est fait pour la totalité et tant qu’il se vautre dans la superficialité, l’éphémère, le clinquant, il ne peut se satisfaire, il ne peut être heureux, et ne peut atteindre son plein accomplissement.

 

Le zapping est un mode de vie errante, sans choix, sans stabilité, sans persévérance, sans ancrage, qui met tout sur le même plan, et où n’existe pas une valeur suprême, un centre de gravité, une relation exclusive permettant de vivre dans l’ordre, dans la paix, dans l’amour divin, dans la béatitude finale d’une manière anticipée.

 

Sans engagement total et définitif, on ne peut rester qu’à la surface des choses et des êtres, et d’abord de soi-même. Seul le don de soi-même sans réserve et sans retour peut nous faire entrer dans une spirale du don de soi qui aboutit au don de soi trinitaire, à l’Amour qu’est Dieu, l’origine de tout et la fin de tout.

 

 

 

3- Le monde économique pleure la chute des valeurs morales. Croyez vous, que sur le plan spirituel il existe une moralité autre que le respect de l’Autre, et si oui, laquelle ?

 

La conduite morale consiste à ne pas se laisser dominer par les passions, et la première d’entre elles est l’orgueil qui nous fait penser que nous n’avons pas besoin d’observer l’instruction divine du Décalogue, des dix interdits qui constituent l’ossature principale de toute vie morale, et la base indépassable de toute vie paisible en société.

 

Le Décalogue dénonce tous les maux moraux : l’idolâtrie, le mensonge, l’avidité, le meurtre, le vol, l’adultère, la concupiscence, l’envie des biens d’autrui.

 

Savoir conduire sa vie en fonction des autres et des contingences ne peut être laissé à la discrétion de chacun.

 

Aujourd’hui ce qui semble primer c’est l’intérêt personnel, souvent égoïste, et on peut être égoïste au niveau même d’une nation entière. Le souci du bien commun est sans doute ce qui devrait être le plus mis en avant. Le bien commun ne s’oppose pas au bien des personnes, mais au contraire le conditionne. Chaque jour nous le démontre : dans notre monde rien n’est isolé mais tout obéit à une loi de dépendance et de conséquences, la moindre action cachée a des répercussions mystérieuses mais réelles sur tout le reste…

 

A quand dans toutes nos écoles, de la maternelle à l’Université, une étude sérieuse et approfondie de ce texte primordial du Décalogue dont celui des « Déclarations des droits de l’homme » ne constitue qu’une pâle copie ?

 

 

 

4-Qu’est-ce que vivre pour vous ?

 

Vivre c’est être doué de cette existence humaine qui nous fait passer du néant et nous promet l’infini.

 

Encore faut-il reconnaître ce don formidable qu’est la vie et dont nous sommes les simples dépositaires. Bien des gens pensent en être les propriétaires exclusifs et sont portés à traiter la vie à leur guise : suicide, euthanasie, avortement…quel gâchis !

 

La vie sur terre n’est que l’antichambre de la vraie vie, comme la vie intra utérine n’est que la préparation de la vie humaine.

 

Ici bas, les hommes devraient se considérer comme des embryons d’êtres éternels.

 

La vie sur terre n’est pas toute la vie, elle n’en est que le commencement, le balbutiement, l’échafaudage, elle doit s’épanouir en vie éternelle.

 

Et si la vie éternelle est la participation plénière à la vie divine qui n’est qu’Amour, l’amour est le vrai sens de la vie et sa fin dernière, comme nous le révèle l’Evangile.

 

 

 

5- Satisfaire des besoins par la production de richesse est la clé de l’économie. Votre communauté fabrique le Scofa pour le vendre et permettre notamment à la communauté de faire face à ses obligations. Comment verriez-vous la hiérarchie de la matérialité au regard du recours à l’essence divine ?

 

Vie matérielle et vie spirituelle ne s’opposent pas, elles sont imbriquées l’une dans l’autre. Saint Benoît affirme dans la Règle : Ils seront véritablement moines s’ils vivent du travail de leurs mains à l’exemple de nos pères et des Apôtres ( RG.48,8). Le travail qui permet de produire des richesses est un des piliers de la vie bénédictine à qui le Moyen-âge a donné comme devise : Ora et labora.

 

Le travail non seulement est source de richesses matérielles mais aussi spirituelles : ainsi parlant du travail de la cuisine où les frères doivent se relayer, il est dit : Par cet exercice on acquiert plus de mérite et de charité (RB.35,2).

 

Le travail protège contre l’oisiveté (« ennemie de l’âme »), mais aussi est obéissance, service, amour des frères. En cela le travail acquiert une place, un rôle et un statut privilégié dans la tradition monastique, et est mis au même rang qu’une activité spirituelle comme la lectio divina.

 

Ainsi un frère qui ne peut passer tout son dimanche à faire des lectures spirituelles ou à prier, on doit lui donner un travail manuel pour l’empêcher de tourner en rond (RB.48,23).

 

Mais le travail ne doit pas être non plus une obsession, surtout si la cupidité s’en mêle. Pour ce qui concerne les prix des fruits du travail, précise la Règle, on veillera à ce que l’avarice ne s’y glisse pas. Au contraire on vendra un peu moins cher que les séculiers, afin qu’en toutes choses Dieu soit glorifié (RB.57,7-8).

 

 

 

6-U n moine bénédictin n’est pas seul. Quelle est sa plus précieuse et constante compagnie ?

 

L’un des plus grands théoriciens de la vie monastique (Evagre) donne cette définition du « moine » :

 

Moine est celui qui est séparé de tous pour être uni à tous. A mon avis, il faut compléter et couronner cette définition par cette autre : Moine est celui qui n’a regards que pour Dieu seul, qui n’a de désirs que pour Dieu seul, et qui ne voulant plaire qu’à Dieu seul, devient cause de paix pour les autres.

 

Le moine comme son nom l’indique ne s’encombre pas de préoccupations diverses, il reste unifié pour une seule chose : plaire à Dieu, servir Dieu qui l’a appelé à être son serviteur, Lui obéir, L’Ecouter dans sa Parole, et s’appliquer à accomplir Sa Volonté.

 

Aussi l’Ecoute assidue, amoureuse de la Parole divine, à travers les Saintes Ecritures principalement, mais aussi dans la liturgie, et dans les lectures communes faites au réfectoire, au chapitre, jusque dans le travail, est l’activité essentielle du moine.

 

Le moine vit avec la Parole de Dieu en tout temps, en tout lieu, en toutes circonstances, il en reçoit une nourriture surnaturelle, et y puise des forces toujours neuves, pain pour l’âme, lumière pour l’esprit, paix pour le cœur.

 

 

 

 

 

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Publié le 20 Mai 2012

 

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Il était une fois un petit garçon qui, le matin de bonne heure, entre dans la belle église de son quartier. Une belle église, peut-être un peu comme celle-ci. Il aperçoit alors une statue de la Vierge Marie. Il s'approche d'elle, un cierge à la main, pour lui faire une prière quand, tout à coup, la statue lui fait un sourire.


Très impressionné, le petit garçon lui demande comme pour se rassurer :


- Bonjour, Madame ! Vous êtes bien la Sainte Vierge ?


- Tu me connais donc, mon garçon ? dit-elle d'une voix douce et bienveillante.


- Oh oui ! Vous êtes la Maman de Jésus. On vous voit souvent dans les églises, répond-il fièrement.


- C'est normal, mon enfant. Car c'est ma place d'être là dans les églises où les gens se rassemblent pour prier. Et tu vois, j'aime à tenir ma place au coeur de l'Eglise (pause). Tu sais, j'ai reçu de mon Fils Jésus la grande et belle mission de veiller sur tous ses amis, ceux qu'on appelle ses disciples. Il me les a confiés le jour où, sur la croix, il est mort pour sauver tous les hommes.


- Pour sauver tous les hommes ? interroge l'enfant. Mais les sauver de quoi ?


- Eh bien, pour les sauver du grand malheur qu'on appelle la mort éternelle. On disait autrefois l'enfer. Alors je veille, constamment, et je protège tous mes enfants pour qu'ils évitent de faire le mal qui conduit loin de Dieu.


- Oh là là, Vierge Marie ! Heureusement que vous êtes là ! Si je comprends bien, vous êtes dans l'Eglise comme les mamans qui sont à la maison pour qu'il n'arrive rien aux enfants...


- Oui, c'est un peu çà, acquiesce la Belle Dame amusée. Mais je ne fais rien toute seule ; alors qu'au contraire, souvent, les grandes personnes veulent tout faire toutes seules, sans l'aide du Seigneur.


Et comme la vie n’est pas toujours facile, alors certains jours elles sont tristes et découragées, et parfois même se sentent perdues. Certaines pensent qu'elles sont parfois obligées de faire ce qui est mal ; ou encore qu'il leur est impossible d'obéir à ce que leur demande mon Fils Jésus. Et pourtant, n'a-t-il pas redit à ses disciples : "Sans moi vous ne pouvez rien faire" ?!

 

- Mais Vierge Marie, interrompt l'enfant, Jésus n'est plus là !


- C'est vrai. D'une certaine manière tu as raison : il est remonté au Ciel auprès de son Père d'où il est venu. C'est la fête de l'Ascension. Mais justement, il a promis qu'il nous enverrait son Esprit Saint.

 

Et le jour de la Pentecôte, les Apôtres et moi-même, nous étions réunis au Cénacle, quand tout à coup le Saint Esprit est venu sur chacun d'eux. Et cela a été extraordinaire ! Pour moi, ce n'était pas tout à fait nouveau. Car après l'annonce de l'Ange Gabriel, tu te rappelles, l'Esprit Saint a envahi tout mon être et il a conçu en mon sein le Fils de Dieu. Grâce à l'Esprit Saint, Dieu, entends-bien, le Fils de Dieu est devenu mon Fils. Depuis lors, on m'appelle la Mère de Dieu !


- Quelle merveille ! s'exclame le petit.


- Oui, comme tu dis :"Le Seigneur a fait pour moi des merveilles" !


- Mais, Vierge Marie, qui c'est, l'Esprit Saint ? demande l'enfant très curieux.


- Oh, tu le connais déjà un peu, lui fait-elle remarquer. Il est très discret mais il agit partout où il se fait du bien, dans le coeur des croyants et spécialement au coeur de l'Eglise. Il faut que je t'explique : on a du Saint Esprit plusieurs représentations car, bien entendu, il demeure invisible.


C'est d'abord l'eau. L'eau du baptême. Elle montre l'action du Saint Esprit qui lave et purifie

le coeur de l'homme du malheur du péché originel. Il devient ainsi enfant de Dieu.


Ensuite on représente l’Esprit Saint par l'onction d'huile. L'huile qui manifeste la marque indélébile de l'Esprit Saint qui fait de nous d'autres "Christs", comme Jésus, c'est-à-dire des

chrétiens.


C'est aussi le feu. Le feu brûle et montre la puissance de l'Esprit Saint qui transforme tout ce qu'il touche. Te souviens-tu des langues de feu sur chacun des Apôtres ? Ils ont été transformés et sont devenus très courageux alors qu'ils avaient peur d'être chrétiens. Ils ont eu une parole enflammée pour proclamer la Bonne Nouvelle au monde entier ! Et le coeur des disciplesd'Emmaüs ?! N'était-il pas tout brûlant de ce feu de l'Esprit Saint quand au jour de Pâques ils comprenaient enfin la vérité ?!


C'est pourquoi on l'appelle aussi la Lumière, puisqu'en Lui, il n'y a ni mensonge ni cachotterie.


On dit également que le Saint Esprit est la main de Dieu, la main du Père. Car c'est lui qui

consacre et sanctifie, qui bénit et qui guérit et surtout qui pardonne les péchés, même les plus terribles. Et c'est ce que nous montrent les mains du prêtre quand il donne les sacrements.


L'image la plus belle est celle du souffle. Parce que l'Esprit Saint est ce Souffle divin qui

nous donne la vie, la vie éternelle, qui anime notre foi et inspire notre prière. Ainsi Jésus est

toujours présent dans notre vie.


Et enfin on a l'habitude de dessiner l’Esprit Saint sous la forme d'une colombe. Sais-tu

pourquoi ? Parce que ce bel oiseau d’une blancheur étonnante représente la pureté de l'amour de Dieu, qui vient se poser sur nous le jour de notre baptême et qui veut y demeurer toujours.

 

Notre garçon essaie bien de suivre ce que lui explique Notre Dame mais poursuivant son

idée, il insiste :

- Mais qui c'est, l'Esprit Saint, Vierge Marie ?


- Tu te souviens de ton signe de Croix ? reprend la Belle Dame. Eh bien, c'est la Troisième

Personne divine de la Sainte Trinité... C'est Dieu, Amour infini, qui unit le Père au Fils et le Fils au Père dans un bonheur qui n'a ni commencement ni fin !


- Que c'est beau ! s'exclame notre jeune enquêteur. Et Jésus nous l'a donné ?


- Oui, mon garçon !


- Et il est dans mon coeur ?!


- Oui, mon garçon ! Mais n’oublies jamais de le demander à Jésus dans ta prière, surtout en faisant un beau signe de croix. C'est Lui, l'Esprit Saint, qui te fera toujours davantage penser comme Jésus, agir comme Lui, prier et aimer comme Lui. C'est ainsi que tous les chrétiens peuvent prier ensemble, aimer d'un seul coeur et grandir en sainteté en ressemblant de plus en plus à Jésus, chacun selon sa vocation.


- Ah ! je comprends mieux, dit-il en hochant la tête. En fait l'Esprit Saint, c'est celui qui donne l'esprit de famille chez les chrétiens !


- Exactement.


- Tu sais, Vierge Marie... Aujourd'hui il y a ma famille qui vient, ici, à Saint-Paul.


- Oui, je sais, sourit la Vierge Sainte. Et c'est aussi aujourd'hui que mon Fils Jésus rassemble tous les chrétiens du monde pour leur donner à nouveau son Esprit Saint, l'Esprit de Famille des enfants de Dieu. Alors bonne fête de famille, mon enfant ! Tu sais, c'est une grâce que de vivre d'un esprit de famille. Profites-en bien, et sois fidèle !

- Merci, Vierge Marie ! répond l'enfant tout heureux. (pause)


Il posa son cierge en silence devant la statue qui s'immobilisa... et il rejoignit les grandes

personnes qui déjà entraient dans l'église pour répondre à l’appel de l’Esprit Saint et rendre grâce à la messe de ce jour.

 

fr. Antoine-Marie Berthaud, op

 

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Publié le 20 Mai 2012

 

 

 

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on ne vit pas que dans ses souvenirs.....! hélas ! ............... il en faut tourner des pages, quand on voit qu'il n'y reste presque plus grand monde  .... on idéalise trop tout! peut-être parce qu'on voudrait retourner en arrière et qu'on peut pas...  la seule chose dont on ait conscience, c'est qu'on franchit l'étape ultime ...  le dernier virage ! alors il y s'en suit d'une certaine peur, d'une angoisse inaccoutumée, .. mais bon ! je suis encore un doux rêveur nostalgique ... dans cette conscience que j'ai bien été protégé par la Providence ....  (elle ne peut  être que  basquaise  d'ailleurs !!! ) maintenant !! bof...j'ai eu ma chance aussi .. et Dieu vit que cela était bon. Et pas à pas on avance vers son éternité... 

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Rédigé par philippe

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Publié le 14 Mai 2012

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link photos en ligne . 

 

Entre toutes les Neuvaines, dit saint Alphonse de Liguori, celle dû Saint-Esprit tient le premier rang, parce qu'elle a été célébrée d'abord par les Apôtres et la sainte Vierge dans le Cénacle et qu'elle est riche de tant de prodiges et de dons précieux, surtout des dons de l'Esprit-Saint lui-même, que Jésus-Christ nous a mérités par sa Passion. C'est ce que Notre Seigneur a voulu nous apprendre, lorsqu'il dit à ses disciples que s'il ne mourait, il ne pourrait nous envoyer le Saint-Esprit. Nous savons en outre, par la foi, que le Saint-Esprit est l'amour que se portent mutuellement Dieu le Père et le Verbe Eternel; c'est pourquoi le don de l'amour que le Seigneur accorde à nos âmes et qui est le plus grand de tous les dons, est spécialement attribué au Saint-Esprit, selon ce que dit l'Apôtre que la charité de Dieu est répandue en nos cœurs par l'Esprit-Saint qui nous a été donné. Il convient donc que dans cette Neuvaine, nous considérions principalement le grand prix de l'amour divin, afin que nous en concevions un vif désir et que nous tachions de l'obtenir par de pieux exercices « et surtout par de ferventes prières, puisque Dieu l'a promis à qui le demande humblement. » « Il faut aimer Dieu, et l'aimer par-dessus toutes choses: c'est le premier et le plus grand commandement.

 

Plus on aime Dieu, plus on est saint.

 

Or, un grand Saint disait que c'est l'oraison qui introduit l'amour divin dans le cœur de l'homme; mais c'est la mortification qui ôte les affections terrestres et le rend capable de recevoir ce feu sacré.

 

Pour l'Eglise, notre saint-Père, notre évêque, et nos futurs diacres et prêtres.

 

 

Je vous propose cette neuvaine : link

 

 

 

 

 

 

 


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Publié le 13 Mai 2012

Rédigé par philippe

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Publié le 12 Mai 2012

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"À la famille humaine prête à sacrifier ses liens les plus saints sur l’autel de l’égoïsme mesquin de la nation, de la race, de l’idéologie, du groupe, de l’individu, notre Mère bénie est venue du Ciel pour mettre dans le cœur de ceux qui se recommandent à Elle, l’amour de Dieu qui brûle dans le sien"

 

Benoît XVI

 

 

 

 

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Publié le 12 Mai 2012

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"Tout le monde peut faire l'expérience d'être aimé !"

 

 

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1. Aime ! Avant toute chose, il nous est recommandé d'aimer. Davantage : il nous est commandé d'aimer : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. », ordonne le Seigneur. Les saints l'ont compris : « C'est du cœur que doit procéder l'aumône.

 

Tendre la main sans compatir est une action vaine. », Prêche saint Augustin (En.Ps 125, 5). Ainsi se dégage une règle pour vérifier notre action : aimons-nous ? Je ne parle pas à ceux qui se font servir mais à ceux qui se mettent au service des autres : aimons-nous ceux que nous servons ? Ou bien, sommes-nous en train de servir sans y mettre une sympathie profonde, sans y mettre la compassion dont parle Augustin ?

 

Examinons nos liens aux personnes, aux missions et aux choses : où mettons-nous un morceau de notre cœur ? Notre amour se dépose parfois plus facilement sur des choses que sur des personnes : où est notre trésor ? Car là où est notre trésor, là est notre cœur !

 

  Il peut y avoir des raisons, aux nobles apparences, pour servir sans mettre d'affection. Il me semble important d'en scruter certaines.

 

  Il y a d'abord cette illusion qu'il suffit de servir. Ce sont les actes qui comptent, pensons-nous. La bienfaisance sans bienveillance suffirait-elle ? Certainement pas. « Il suffit d'aimer », nous disent les saints et ils ajoutent comme le bienheureux Charles de Foucauld peu avant son assassinat : « on n'aime jamais assez. »

 

Bien entendu, personne ne niera l'importance de ces actes que nous posons, parfois immenses, souvent minuscules: « Dieu, dit saint Augustin, qui nous a donné l'être nous donne aussi d'être bons. » (En.Ps 103) Mais pour autant, « ce qui distingue les actes des hommes, c'est l'amour qui est à la racine. » rajoute le même (in 1 Jn 7,8).

 

 Il y a ensuite la méfiance à l'égard de l'affectivité : si elle est trop engagée, ne risque-t-elle pas de nous blesser ou de corrompre notre service ? Trop d'attachement à une personne peut nous faire chuter. Trop d'affectivité peut brouiller notre discernement de pasteur voire notre diagnostic de médecin.

Cette méfiance est parfois enseignée comme une prudence : les déviances existent : elles ne justifient pas une attitude en contradiction avec l'Evangile. « Il nous faut prendre et reprendre le risque d'aimer », nous disait le bienheureux Jean-Paul II. Viendrait-il à l'esprit de l'un d'entre nous de dénoncer trop d'amour chez une maman ? Nous pouvons mal aimer, certes, mais cela n'excuse rien puisque Jésus s'offre en modèle de notre amour : « comme je vous ai aimés... »

 

Il y a enfin la méconnaissance de l'amour. Tout le monde en a entendu parler mais certains n'en ont jamais goûté. Un peu comme certains plats très chers, le caviar par exemple. L'amour serait un plat pour « riches », pour ceux qui ont été aimés. Parce qu'ils n'ont pas connu l'expérience de l'amour, certains n'en dispensent pas. Non pas tant par mauvaise volonté que par inexpérience. Ils savent servir car on leur a expliqué qu'aimer c'était donner et se donner. Mais leur cœur ne brûle pas de charité. Ils la découvriront quand ils se connaîtront aimés par Dieu qui pend sur la croix et qu'ils s'écrieront : il m'a aimé jusque là !

 

  2. Aime et chante ! Pour nous assurer de notre amour, retenons ses deux caractéristiques soulignées par notre maître saint Augustin : l'aisance et la joie.

 

 

 

« Dieu ne demande rien d'impossible : tout est facile pour celui qui aime. » (De la nature et de la grâce), écrit-il.

 

Il y a ceux qui aiment en serrant les dents : ils se forcent à servir, c'est bien. Mais cet accouchement douloureux manifeste que l'amour n'est pas encore dans leur cœur.


Quand on aime, on fait les choses avec aisance même dans la difficulté. C'est là notre expérience commune : la souffrance pour l'objet de son amour se vit sans son poids habituel.

 

Je pense au montagnard qui, par goût de la montagne, consent des sacrifices importants. Mais combien de médecins veillent comme des mères pour sauver leur patient ou leur fils. Et combien de nos soldats et policiers risquent leur vie comme si la chose était « naturelle » : ils se donnent par passion pour leur mission, par amour pour leur patrie, par fraternité pour leur camarade.

 

Quelle aisance est la nôtre ? Là où elle commence à manquer, où est notre amour ?

  « Fais tout ce que tu peux... Fais le bien avec un cœur joyeux, alors seulement tu pourras adresser ta prière à Dieu avec confiance. » (sermon 58, 10) « Interroge ton cœur, si tu y trouves l'amour de ton frère, sois en paix. » (In 1 Jn) Dans l'amour, la paix avance avec la joie. Et c'est elle qui fait chanter le cœur : « mon cœur est prêt, mon Dieu, mon cœur est prêt ! Je veux chanter, jouer des hymnes ! », dit le psaume 58 que nous avons lu. « Chanter est le propre de celui qui aime. Et la voix de celui qui chante ce cantique est la ferveur d'un amour saint. » (sermon 336,1).

 

La ferveur est donc la voix audible du chant intérieur produit par l'amour joyeux. Quelle joie est la nôtre et quelle ferveur porte cette joie à l'extérieur ?

 

 

 3. Aime, chante et soigne le pauvre ! Notre amour va d'abord vers le pauvre. Jésus l'enseigne par sa pratique et la doctrine de l'Eglise le répète : « la charité est un amour préférentiel pour les pauvres ». Oui, il y a une préférence dans l'amour qui vient de Dieu : une pente naturelle vers le pauvre.

 

Quels sont les pauvres ? L'Evangile parle des affamés, des opprimés, des aveugles, des prisonniers, des malades... La liste est terriblement longue. Mais dans cette masse immense des pauvres, quels sont nos pauvres à nous, ceux qui sont particulièrement confiés au diocèse aux armées ? Je ne veux exclure aucun homme mais je sais qu'à force de parler de tout le monde, on finit par ne s'occuper de personne.

  Nos pauvres proviennent de nos missions : d'abord nos blessés, blessés en service et blessés au combat. Marqués dans leur chair pour toujours. Ensuite nos traumatisés, traumatisés reconnus et traumatisés ignorés : marqués dans leur psychisme pour toujours. Puis nos fragilisés, fragilisés par leur famille et fragilisés par la solitude : marqués dans leur esprit pour longtemps.

 

Nous avons notre place en tant que chrétiens à côté d'eux : nul ne nous la prendra. Mais nul ne nous remplacera. Dans les Misérables, Victor Hugo fait parler Monseigneur Myriel, évêque d'une petite ville de province : « Est-ce que je ne suis pas médecin comme eux ? Moi aussi j'ai mes malades. D'abord, j'ai les leurs qu'ils appellent les malades et puis, j'ai les miens que j'appelle les malheureux. »  

 

En répondant à ces malheureux par un amour porteur de bonheur, nous plantons l'amour divin sur la terre arrosée de pleurs.

 

  Il est temps de mettre l'amour en œuvre auprès d'eux.

 

Il est temps que nous mettions le meilleur de nos forces à revenir auprès de ceux-là qui nous sont confiés parce que nous sommes militaires et qu'ils le sont aussi. N'allons pas au bout du monde chercher celui que Dieu veut aimer à travers nous : il est là sur son lit d'hôpital, il est là sur notre base ou notre régiment. Il est là reparti dans le civil, là quelque part où le monde risque d'oublier la tendresse qu'il lui doit.

 

Sentons-nous cet appel ?

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Rédigé par philippe

Publié dans #videos

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Publié le 12 Mai 2012

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  couvent des capucins de Bayonne 1960 - 1966 

 

 

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Nous sommes toujours débiteurs.

 

Quand nous arrivons à l'âge des séniors, nous idéalisons sans doute beaucoup les années de notre enfance. On voudrait retourner en arrière, nostalgiques d'un certain passé, revivant surtout les moments heureux de cette période particulièrement, puisqu'aujourd'hui de cette époque épique, il  reste encore le couvent,  la chapelle, trois tombes, ... mais plus de capucins! 

Témoignage d'une vie donnée. Les pères François, Théotime, Cyprien, Stanislas,  Louis-Marie, le père Bernard, que j'ai toujours gardé en mémoire,  à l'époque directeur de l'école Saint François.  Je devais être souvent avec lui... Et les autres dont j'ai perdu le nom.

Nous nous souvenons de ces moments comme si c'était hier.

Je ne me rappelais plus de leur tonsure, de leur barbe ! ... j'avais des ombres, qui me sont restées comme celui qui s'occupait des enfants de choeur, ..je voyais un grand moine rigolo...


.En voyant - deo gratias -  de leurs photos de l'époque, envoyées récement,  je me suis dit oui nous avons eu de la chance de connaître tout cela. 


Aujourd'hui il ne reste plus que deux pères capucins âgés de 90 ans dont si j'ai bien compris mon bon père Bernard... 


La tempête moderniste a soufflé dans les rangs les deshabillant de leur identité religieuse. Terribles années 60 ..  Nos parents en ont été les témoins et réagissaient courageusement contre toute cette destruction massive qui a commencé là,  par  l'autel central. Nous portions un escabeau au petit père François pour qu'il accède au Tabernacle.. un bel autel en bois si mes souvenirs sont bons... 


Beaucoup ont subi les changements, par obéissance à l'ordre, soumis, résignés. Même si sans doute il y avait parmi eux des loups, des responsables, des mercenaires.

 

Mais certains se sont aussi battus jusqu'au bout pour garder leur bure, leur messe, leur liturgie, la fidélité à leur règle et en sont devenus des martyrs. Un jour aussi l'Eglise les portera sur nos autels comme les martyrs espagnols. Une des plus grandes révolutions du vingtième siècle. Martyrs de la révolution moderniste, il faudra y penser, leur demander pardon de tout le mal, qu'on a pu leur faire ..


Sur le site du diocèse de Bayonne on disait de ce père qu'il se levait la nuit, quand nous y êtions, pour prier pour les vocations...


Nous leur servions la messe, tout petits. Oh certes pas avec une grande piété ni grande dévotion. On était ce qu'on était. ..   Cela faisait partie de l'éducation parentale. Les messes de minuit, les veillées pascales.Je me rappelais de tout ça avec un autre enfant de choeur.. retrouvé par hasard ces jours-ci.

 

Je pense à toute ces vies données au Bon Dieu, toutes ces vies données au Christ, toute leur jeunesse qu'ils ont sacrifié,  et  tout le bien accompli, la foi transmise. Seul cela compte, seul cela reste...


Je ne les idéalise pas non plus, des hommes capables du bien comme du mal comme nous. Dieu seul en est le juge. Le moine reste un homme pécheur qui tend d'une manière radicale à la perfection évangélique.


Aujourd'hui comme beaucoup de religieux on les enterre sans habits sans rien, en habits civils, cravatés;  déjà un mort,  ça fait froid mais là  brrr.. , quand on voit ça,  mais ils retrouveront là-haut leur bure, leurs sandales, leur ceinture, leur rosaire qu'ici-bas au nom de la sainte obéissance on leur a demandé d'enlever ou parce qu'ils ont voulu faire comme tout le monde....Saint François se charge de leur garde robes !  

 

Puisque nous sommes dans le temps pascal je réfléchissais à la miséricorde. Ils ont eu déjà leur jugement particulier. Au jugement général alors nous interviendrons pour dire:" hep hep hep !!! ils ont laissé une marque indélébile sur nos âmes! "Je les regardais étant petit descendre à vélo en bure avec les élèves,  à la Chambre d'amour. Et je les enviais...Toutes les messes que nous leur servions, l'affection qu'ils avaient envers nous...les sacrements qu'ils nous ont donnés ..Je pense que cela doit être la miséricorde, ...s'il n'y en avait pas pour eux, pourquoi il y en aurait-il une pour moi !


...et Dieu s'est servi de tout cela pour que l'on puisse à notre tour être témoins de l'Evangile.

 

Misericordia et veritas obviaverunt sibi, iustitia et et pax osculatae sunt. La miséricorde et la justice se sont embrassés, espérant qu'il en sera ainsi pour chacun de nous, que nous aurons aussi nos défenseurs. Et nous nous embrasserons à notre tour, heureux de nous retrouver.

 

 Cinquante ans après, quand je vois l'accueil fait par les biarrots à la décision de Mgr Aillet d'installer la communauté saint Martin, je me dis au fond rien n'a vraiment changé! le modernisme, lui a survécu. 

 

si vous avez des témoignages ! n'hésitez pas... !!! 5 enfants de choeur sur ma liste !


Misericordias Domini in aeternum cantabo!

 

 

le petit Placide.

 


 


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Rédigé par philippe

Publié dans #spiritualité

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Publié le 11 Mai 2012

 

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Moi aussi je voulais faire la grève, mais cette fois-ci sans rien revendiquer à personne, ou si peu : quelques jours de repos, de recul, loin de Facebook, de mon portable, des bulletins de nouvelles, de la ville… Je n’avais pas réalisé que la gratuité scolaire aurait été une revendication plus réaliste.

 

Finalement la solution est venue d’un ami. « Va faire une retraite chez les moines », m’a-t-il proposé, faute de posséder une île déserte en Polynésie. Quelques jours plus tard, c’est donc dans les Cantons-de-l’Est que je me suis vu échouer.

 

 

 

Bref, nous oublions peu à peu ce qu’est le travail, l’attente, la lecture, la contemplation, la réflexion, la solitude. Je le sais, je le sais ce discours n’est pas moins à la mode que le iPhone, mais bon, chacun sa patente, chacun son truc.

 

À Saint-Benoit-du-lac, il n’y a pas de serveur en panne ni de télé HD. Il y a, par contre, une jolie bibliothèque, une église d’où résonnent des chants grégoriens, un clocher qui rythme les jours et un chemin de croix longeant le pommier qui sert à la production du cidre que vendent les moines au magasin.

 

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Rédigé par Akos Verboczy

Publié dans #divers

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Publié le 11 Mai 2012

 

 

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Rédigé par philippe

Publié dans #divers

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