Publié le 16 Septembre 2012

 

 

 

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Là où il faut du courage, les jeunes accourent.

 

S’ils ne sont pas amollis par des tares morales, ils aiment la beauté suprême qui est Dieu, ils affrontent la bataille la plus rude, qui est celle de la foi, ils aiment les risques les plus ingrats de la pureté, du renoncement, du dévouement.

 

S’ils hésitent devant le Christ, c’est peut-être parce qu’ils en connaissent une image déformée, si la religion leur a été présentée sous des apparences mornes empreintes de mondanité et de médiocrité, habillée de compromis et étriquée par des adaptations, comme une activité secondaire ou marginale, ou carrément semi-clandestine.

 

En somme, quelque chose de vieux et d’ennuyeux, qui s’essouffle pour rester dans la course des générations.

 

Au contraire, les jeunes, s’ils découvrent le vrai visage du Christ, s’ils saisissent la véritable nature de l’Église, sont assurément attirés par le risque de l’Évangile.

 

« C’est courir un risque que de se tourner vers Dieu », disaient les premiers Pères d’une Église à son adolescence.

 

Et les jeunes et désirent ardemment risquer le tout pour le tout et courir cette aventure dangereuse de l’amour de Dieu au milieu du monde.

 

Ils n’ont rien à faire d’un christianisme amoindri, réduit à la mesure de l’homme du jour, comme la mode d’une saison. Ils veulent un christianisme grand. Ils le veulent immense.

 

Ils n’aiment donc pas une petite Église de rien du tout : ils veulent une Église grande, sans limites, dans laquelle puisse entrer normalement toute l’humanité, peuple de Dieu.

 

Si les vocations font défaut, c’est aussi parce que les jeunes ne se suffisent pas de la somme de difficultés et de courage externes qui s’offrent à eux.

 

Ils veulent la chasteté dans un monde incestueux, la pauvreté au milieu des orgies de Mammon, l’amour dans une société divisée par les haines.

 

Ils s’ennuient dans des communautés où l’on évite de parler – ou hésite à le faire – d’union à Dieu, de mérites de la Vierge Marie, de prière et de pénitence, où ne vit pas constamment la vie du Corps mystique, comme communion surnaturelle avec les frères et avec Dieu, comme concitoyenneté avec Dieu vécue parmi les citoyens du monde, pour incarner dans l’épisode de l’existence humaine les grâces de la vie divine.

 

Pour être Christ parmi les frères, pour les frères.

 

Les jeunes ne peuvent donc se contenter d’une religion réduite à la culture, à une organisation, à des techniques d’apostolat, à des débats et élucubrations esthétiques, métaphysiques ou littéraires.

 


 

Les jeunes aiment les missions les plus ardues, ils accourent à l’appel d’un don Orione, d’une Canossa, d’une Cabrini, de quiconque est en mesure de leur proposer une aventure de sacrifice et de pureté, de service et de dévouement.

 

Parce qu’au fond, ils aiment l’héroïsme de la croix, la folie de la croix.

 

Jésus passe et, s’ils le voient, les jeunes le suivent : si leur vue n’est pas gênée par l’apparition de créatures humaines, superbes, c’est-à-dire placées au-dessus (super), plus haut que les autres, à cause de l’argent, du pouvoir politique ou de l’enflure de la vanité.

 

Sitôt qu’ils aperçoivent Son visage jeune, pur et divin, ils laissent père et mère, fiançailles et revenus, confort et adulations, et ils le suivent, d’abord sur les chemins de l’apostolat, puis sur celui du calvaire. Ils aiment le Christ, et le Christ crucifié.

 

Et Jésus passe.

 

Si nous le suivons, sans nous retourner, sans demander la permission d’aller ferrer les chevaux ou acheter des bœufs, faire des salamalecs à droite et à gauche, nous devenons jeunes ipso facto : nous devenons ces enfants à qui le royaume des cieux est destiné.

 

Alors se convertir, nous le voyons bien, c’est trouver le chemin et découvrir que l’on a perdu du temps à cultiver des illusions et à retaper des baraques branlantes.

 

Au fond de ce nouveau panorama resplendit une croix, mais elle est le signe de la victoire sur la mort.

 

En Lui, nous avons découvert la vie éternelle.

 

Igino Giordani, dans «Fides», août 1955, pp. 242-245

 

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Publié le 15 Septembre 2012

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Publié le 14 Septembre 2012

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Publié le 14 Septembre 2012

 

 

Nos autem gloriari oportet in cruce Domini nostri Jesu Christi

 


O Croix adorée, notre gloire, notre amour ici-bas, sauvez-nous quand vous apparaîtrez dans les cieux, au jour où le Fils de l'homme, assis dans sa majesté, jugera l'univers.

 

dom Guéranger.

 

 

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Publié le 13 Septembre 2012

 

 

 

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"il y a une observation qui ne trompe guère.

 

Un novice arrive ; regardez-le, il est quelconque ; il a une figure brouillée, des yeux comme le premier venu ; attendez quelques semaines ; laissez passer la phase d’ennui lourd, la crise de taedium vitae qui dure pour les uns quinze jours, pour les autres moins ou plus, — car presque tous ont à franchir cette étape et on les prévient, car il n’existe aucun moyen de la leur éviter ; — eh bien, une fois cet accès de spleen terminé, le visage est méconnaissable. Il s’est éclairci, nettoyé en quelque sorte ou plutôt ce qui le rend si différent, ce sont les yeux ; l’on pourrait presque reconnaître à ce seul changement, s’il y a chance de vocation ; c’est à la clarté spéciale de la prunelle que cela se discerne.

 

Il semblerait vraiment que le cloître a filtré l’eau du regard qui était trouble auparavant, qu’il l’a débarrassée des graviers qu’y déposèrent les images du monde ; c’est très curieux.

 

Et ce qu’ils sont alors joyeux, ces enfants !

 

Ils ne savent rien de l’existence, pour la plupart ; ils fleuriront, tout doucement, abrités dans une admirable serre, sur un terreau préparé, loin des gelées et à l’abri du vent ; ça n’empêchera, parbleu pas, le démon de les attaquer, tel qu’un ver, dans leurs racines, mais les horticulteurs d’ici sont habiles....

 

 

 

Joris-Karl Huysmans

L’Oblat

 

 

 

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Publié le 13 Septembre 2012

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« La sainteté n’est pas un manteau qui s’endosse, mais une étoffe qui se tisse fil après fil, jour après jour »

 

 


Mère Marie-Catherine Lavizzzari

 

 

 

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Publié le 12 Septembre 2012

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Publié le 12 Septembre 2012

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Publié le 12 Septembre 2012

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  c'est cette semaine pour beaucoup d'entre eux. Le petit placide pense à nos séminaristes...à ceux qui vont passer le rude hiver à l'abbaye pour leurs études ! ... bon courage. priez bien pour moi.


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Publié le 12 Septembre 2012

 

 

"... similitudes troublantes entre les vêtements liturgiques et sacerdotaux du prêtre et ceux du torero ... la lumière cherchez bien...!

 

 

au bout du compte.

 


 

 

 

 

" Ce qu'il y a dedans et derrière, c'est la lumière."

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