Publié le 30 Septembre 2013

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7 Octobre : anniversaire bénédiction abbatiale:  2 ans

 

11 et 12 Octobre: Fête de la Dédicace abbayes Solesmes et Fontgombault

 

 

et Saint Paul de Wisques....le jour de mon anniversaire... de mes 10 ans d'oblature...

 

 

 

 

Deo gratias. 

 

 

 

Si on t´organise une vie bien dirigée

Où tu t´oublieras vite

Si on te fait danser sur une musique sans âme

Comme un amour qu´on quitte

Si tu réalises que la vie n´est pas là

Que le matin tu te lèves

Sans savoir où tu vas

 

Résiste


Prouve que tu existes

Cherche ton bonheur partout, va,

Refuse ce monde égoïste

Résiste

Suis ton cœur qui insiste

Ce monde n´est pas le tien, viens,

Bats-toi, signe et persiste

Résiste

 

 

france Gall

 

 

on offre ce mois pour notre ami fontgombauldien Roger 85 ans le 17 Octobre .....

 


ph

 


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Publié le 30 Septembre 2013

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  quelle semaine !

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Publié le 30 Septembre 2013

 

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"lI faut que nous n'ayons plus peur ni de nous-mêmes ni des autres. Il faut regarder la vie réelle en face. C'est ce regard profond et prolongé qui nous donnera Dieu ; car Dieu est au fond de tout. Tout est parce qu'il l'a voulu ou permis. Et si le mal permis par Dieu nous effraie, disons-nous qu'au fond de ce mal il y a un bien, et c'est ce bien qui est voulu. Je puis donc dire, même en pensant au mal, qu'un vouloir (c'est-à-dire un amour) de Dieu se cache au fond de tout."

 

 

 

 

dom guillerand

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Publié le 29 Septembre 2013

 

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« La joie intérieure réside au plus intime de l'âme ; on peut aussi bien la posséder dans une obscure prison que dans un palais. "

 

 

 

 

Offrande de moi-même comme victime d'Holocauste à l'Amour Miséricordieux du Bon Dieu

 

O mon Dieu ! Trinité Bienheureuse, je désire vous Aimer et vous faire Aimer, travailler à la glorification de la Sainte Église en sauvant les âmes qui sont sur la terre et délivrant celles qui souffrent dans le purgatoire. Je désire accomplir parfaitement votre volonté arriver au degré de gloire que vous m'avez préparé dans votre royaume, en un mot je désire être Sainte, mais je sens mon impuissance et je vous demande ô mon Dieu ! d'être vous-même ma Sainteté. Puisque vous m'avez aimée, jusqu'à me donner votre Fils unique pour être mon Sauveur et mon Époux, les trésors infinis de ses mérites sont à moi, je vous les offre avec bonheur, vous suppliant de ne me regarder qu'à travers la Face de Jésus et dans son Coeur brûlant d'Amour.

 

Je vous offre encore tous les mérites des Saints (qui sont au Ciel et sur la terre) leurs actes d'Amour et ceux des Saints Anges; enfin je vous offre, ô Bienheureuse Trinité ! L'Amour et les mérites de la Sainte Vierge, ma Mère chérie, c'est à elle que j'abandonne mon offrande la priant de vous la présenter. Son Divin Fils, mon époux Bien-aimé, aux jours de sa vie mortelle nous a dit :"Tout ce que vous demanderez à mon Père en mon nom il vous le donnera!" Je suis donc certaine que vous exaucerez mes désirs; je le sais ô mon Dieu! plus vous voulez donner, plus vous faites désirer. Je sens en mon coeur des désirs immenses et c'est avec confiance que je vous demande de venir prendre possession de mon âme. Ah! je ne puis recevoir la sainte Communion aussi souvent que je le désire, mais, Seigneur, n'êtes-vous pas Tout-puissant ?... Restez en moi, comme au tabernacle, ne vous éloignez jamais de votre petite hostie...

 

Je voudrais vous consoler de l'ingratitude des méchants et je vous supplie de m'ôter la liberté de vous déplaire, si par faiblesse, je tombe quelquefois, qu'aussitôt votre Divin Regard purifie mon âme consumant toutes mes imperfections, comme le feu qui transforme toute chose en lui-même...

 

Je vous remercie ô mon Dieu ! de toutes les grâces que vous m'avez accordées, en particulier de m'avoir fait passer par le creuset de la souffrance. C'est avec joie que je vous contemplerai au dernier jour portant le sceptre de la Croix; puisque vous avez daigné me donner en partage cette Croix si précieuse, j'espère au Ciel vous ressembler et voir briller sur mon corps glorifié les sacrés stigmates de votre Passion...

 

Après l'exil de la terre, j'espère aller jouir de vous dans la Patrie, mais je ne veux pas amasser de mérites pour le Ciel, je veux travailler pour votre seul Amour, dans l'unique but de vous faire plaisir, de consoler votre Coeur Sacré et de sauver des âmes qui vous aimeront éternellement.

 

Au soir de cette vie, je paraîtrai devant vous les mains vides, car je ne vous demande pas, Seigneur, de compter mes oeuvres. Toutes nos justices ont des taches à vos yeux. Je veux donc me revêtir de votre propre Justice, et recevoir de votre Amour la posession éternelle deVous-même. Je ne veux point d'autre Trône et d'autre Couronne que Vous, ô mon Bien Aimé !...

 

A vos yeux le temps n'est rien, un seul jour est comme mille ans, vous pouvez donc en un instant me préparer à paraître devant vous...

 

Afin de vivre dans un acte de parfait Amour, je m'offre comme victime d'holocauste à votre Amour Miséricordieux, vous suppliant de me consumer sans cesse, laissant déborder en mon âme, les flots de tendresse infinie qui sont renfermés en vous et qu'ainsi je devienne Martyre de votre Amour, ô mon Dieu !...

 

Que ce Martyre après m'avoir préparée à paraître devant vous me fasse enfin mourir et que mon âme s'élance sans retard dans l'éternel embrassement de Votre Miséricordieux Amour...

 

Je veux, ô mon Bien Aimé, à chaque battement de mon coeur vous renouveler cette offrande un nombre infini de fois jusqu'à ce que les ombres s'étant évanouies, je puisse vous redire mon Amour dans un Face à Face Éternel!...

 

Marie, Françoise, Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face rel. carm. ind.

Fête de la Sainte Trinité. Le 9 Juin de l'an de grâce 1895

 

Tiré des : Manuscrits autobiographiques de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, Livre de Vie [#7], Paris, 1957, 315 p

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Publié le 29 Septembre 2013

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/2e/%C3%81ngel_de_la_Guarda.jpg

 

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http://www.gestornoticias.com/archivos/religionenlibertad.com/image/Luis%20Antequera2/Angel%20de%20la%20guardia%20protegiendo%20a%20un%20ni%C3%B1o%20del%20demonio_%20Domenico%20Fetti%20(1618).jpg

 

 

 

Ange de Dieu, qui vous êtes chargé de ma conduite depuis le premier moment de ma naissance jusqu'à celui de ma mort, quoique je sois indigne de vos soins charitables, et de votre sainte protection ; persuadé cependant que vous m'aimez, et que vous avez un zèle ardent pour mon salut, je vous choisis aujourd'hui, en présence de Dieu mon Créateur, de J.C. son Fils et mon Sauveur, de la glorieuse Vierge Marie sa Mère, et de toute la Cour céleste, pour mon Protecteur et mon Gouverneur, et je propose fermement de vous honorer toute ma vie, de suivre fidèlement tous vos conseils, et d'obéir à tous les commandements que Dieu me fera par votre ministère.

 

Je vous conjure donc, ô mon très fidèle Gardien, par le Sang précieux de J.C. notre commun Seigneur, et par l'intérêt que vous prenez au salut de mon âme, qui lui est si chère, de me continuer votre protection, de me délivrer des pièges de Satan mon ennemi, de me défendre dans les combats continuels qu'il me livre, d'éclairer mon esprit, lorsqu'il courra risque de s'égarer, et de me marquer le chemin que je dois tenir pour ne pas tomber dans l'erreur et dans l'illusion.

 

Offrez, Prince du Ciel, mes oraisons à Dieu, et rendez-le favorable à mes prières ; consolez-moi dans toutes mes peines et dans toutes mes afflictions, empêchez-moi de tomber dans le péché. Si j'y tombe, relevez-moi aussitôt, et surtout ne m'abandonnez pas à l'heure de la mort, mais fortifiez mon âme en ce dernier passage. Portez-la dans le Ciel comme celle du pauvre Lazare : obtenez de Dieu qu'elle soit admise dans la Compagnie des Saints pour le louer et le bénir avec eux, et avec vous dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il.

 

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Publié le 28 Septembre 2013

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A l’occasion de la Saint Michel, saint patron des parachutistes, trente cinq hussards du 1er RHP de Tarbes ont sauté au dessus du célèbre rocher normand où s’élève l’Abbaye du Mont-Saint-Michel.

 

 

 

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Mardi 24 septembre 2013, à l’occasion de la Saint Michel, saint patron des parachutistes, trente cinq hussards parachutistes du 1er RHP de Tarbes ont fait le déplacement en Normandie pour sauter au dessus du mont Saint Michel. Le rocher granitique consacré à Saint Michel est connu dans le monde entier pour sa célèbre abbaye. Quelques chanceux ont donc pu admirer, dans des conditions uniques, le mont vu du ciel. Les hussards parachutistes ont sauté d’un avion Hercule C130 avec des ouvertures automatiques à 300 mètres et retardées à 3600 mètres Un saut mythique et particulièrement rare pour tout para !

 

 

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Publié le 28 Septembre 2013

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Parmi les formes habituelles de la dévotion mariale, comme le sont l'Angelus, l'office de la Sainte Vierge, le Rosaire, nous parlerons spécialement de ce dernier, en tant qu'il nous dispose et nous conduit à la contemplalion des grands mystères du salut.


C'est, après le sacrifice de la messe, une des plus belles prières et des plus efficaces, à condition de la bien enten­dre et d'en vivre véritablement.


Il arrive souvent que le chapelet, qui est un reste amoindri du Rosaire, devient une prière machinale, pen­dant laquelle l'esprit, n'étant pas assez occupé des choses divines, est la proie des distractions, prière parfois préci­pitée et sans âme, ou par laquelle on demande les biens temporels sans voir assez leur rapport avec les biens spi­rituels, la sanctification et le salut.


Alors, en entendant réciter ainsi d'une façon trop mé­canique et négligente le chapelet, on se demande : que reste-t-il en cette prière ainsi faite de l'enseignement con­tenu dans les grandes et nombreuses encycliques de Léon XIII sur le Rosaire, encycliques que rappelait Pie XI dans une de ses dernières lettres apostoliques avant de mourir.


On peut sans doute faire déjà une bonne prière, en pensant confusément à la bonté de Dieu et à la grâce de­mandée, mais pour rendre au chapelet son âme et sa vie, il faut se rappeler qu'il n'est qu'une des trois parties du Rosaire, et qu'il doit s'accompagner de la méditation, facile du reste, des mystères joyeux, douloureux et glo­rieux, qui nous rappellent toute la vie de Notre-Seigneur, celle de sa sainte Mère et leur élévation au ciel.

 

 

 

Les quinze mystères du Rosaire, ainsi divisés en trois groupes ne sont autre chose que les divers aspects des trois grands mystères du salut : celui de l'Incarnation, celui de la Rédemption et celui de la vie éternelle.


Le mystère de l'Incarnation nous est rappelé par les joies de l'Annonciation, de la Visitation, de la Nativité de Jésus, par sa présentation au temple et son recouvre­ment parmi les docteurs de la synagogue.


Le mystère de la Rédemption nous est rapporté par les divers moments de la Passion : l'agonie au jardin des Oliviers, la flagellation, le couronnement d'épines, le por­tement de la croix, le crucifiement.


Le mystère de la vie éternelle nous est redit par la ré­surrection, l'ascension, la pentecôte, l'assomption de Marie et son couronnement au ciel.


C'est tout le Credo qui passe sous nos yeux, non pas d'une façon abstraite, par des formules dogmatiques, mais d'une façon concrète par la vie du Christ, qui des­cend vers nous et remonte vers son Père pour nous con­duire à lui. C'est tout le dogme chrétien dans son éléva­tion et sa splendeur, pour que nous puissions ainsi tous les jours le pénétrer, le savourer et en nourrir notre âme.


Par là, le Rosaire est une école de contemplation, car il nous élève peu à peu au-dessus de la prière vocale et de la méditation raisonnée ou discursive. Les anciens théologiens ont comparé ce mouvement de contemplation au mouvement en spirale que décrivent certains oiseaux comme l'hirondelle pour s'élever très haut. Ce mouvement en spirale est aussi comme un chemin qui serpente pour faire sans fatigue l'ascension d'une monta­gne. Les mystères joyeux de l'enfance du Sauveur conduisent à sa Passion et sa Passion au ciel.

C'est donc une prière très élevée, si on l'entend bien, puisqu'elle remet tout le dogme sous nos yeux de façon accessible à tous.

 

 

Elle est aussi très pratique, parce qu'elle nous rappelle toute la morale et la spiritualité chrétienne vues d'en haut par l'imitation de Jésus rédempteur et de Marie médiatrice, qui sont nos grands modèles.


Ces mystères doivent en effet se reproduire en notre vie dans une certaine mesure voulue pour chacun de nous par la divine Providence. Chacun d'eux nous rappelle une vertu, surtout l'humilité, la confiance, la patience et la charité.

On peut dire même qu'il y a trois moments dans notre voyage vers Dieu : on entrevoit d'abord la fin dernière, d'où le désir du salut et la joie qui accompagne ce désir ; c'est ce que nous rappellent les mystères joyeux, la bonne nouvelle de l'Incarnation du Fils de Dieu qui nous ouvre la voie du salut.


On doit prendre ensuite les moyens souvent doulou­reux pour la délivrance du péché et la conquête du ciel. C'est ce que nous redisent les mystères douloureux.


On se repose enfin dans la fin dernière conquise, dans l'éternelle vie, dont celle-ci doit être le prélude. C'est ce que nous font prévoir les mystères glorieux.


Le Rosaire est ainsi très pratique, car il vient nous prendre au milieu de nos joies trop humaines, parfois dangereuses, pour nous faire penser à celles beaucoup plus hautes de la venue du Sauveur. Il vient nous pren­dre aussi au milieu de nos souffrances souvent déraison­nables, parfois accablantes, presque toujours mal sup­portées, pour nous rappeler que Jésus a souffert beaucoup plus que nous par amour pour nous, et pour apprendre à le suivre, en portant la croix que la Providence a choisie pour nous purifier.

 

Le Rosaire vient enfin nous prendre au milieu de nos espoirs trop terrestres, pour nous faire penser au véritable objet de l'espérance chrétienne, à la vie éternelle et aux grâces nécessaires pour y parvenir par l'accomplissement des grands préceptes de l'amour de Dieu et du prochain.


Le Rosaire bien compris est ainsi non pas seulement une prière de demande, mais une prière d'adoration à la pensée du mystère de l'Incarnation, une prière de répara­tion, en souvenir de la Passion du Sauveur, une prière d'action de grâces, en pensant aux mystères glorieux qui continuent de se reproduire incessamment par l'entrée au ciel des élus.

 

 

 

 

D'une façon plus simple encore et plus élevée, il con­vient de réciter le Rosaire en regardant par les yeux de la foi Jésus toujours vivant, qui ne cesse d'intercéder pour nous, et qui influe toujours sur nous, soit sous la forme de sa vie d'enfance, ou de sa vie douloureuse ou de sa vie glorieuse. Il vient actuellement à nous pour nous assimi­ler à lui.

 

Arrêtons le regard de notre esprit sur celui de Notre-Seigneur qui se fixe sur nous. Son regard est non seulement plein d'intelligence et de bonté, mais c'est le regard même de Dieu, qui purifie, qui pacifie, qui sancti­fie. C'est le regard de notre juge, mais plus encore de notre Sauveur, de notre meilleur ami, du véritable époux de notre âme. Le Rosaire ainsi récité dans la solitude et le silence se transforme en un entretien des plus fruc­tueux avec Jésus, toujours vivant pour nous vivifier et nous attirer à lui. C'est aussi une conversation avec Marie qui nous conduit à l'intimité de son Fils.


On voit assez souvent dans la vie des saints que Jésus­ vient à eux d'abord pour reproduire en eux sa vie d'en­fance, puis sa vie cachée, ensuite sa vie apostolique, et enfin sa vie douloureuse avant de les faire participer à sa vie glorieuse. Par le Rosaire, il vient à nous d'une façon semblable, de sorte que cette prière bien faite se trans­forme peu à peu en une conversation intime avec Jésus et Marie.

 

 

Pour mieux voir ce que doit être le Rosaire, il faut se rappeler comment saint Dominique l'a conçu sous l'inspiration de la Sainte Vierge, à un moment où le midi de la France était ravagé par l'hérésie des Albigeois, imbus des erreurs manichéennes, qui niaient la bonté infinie et la toute-puissance de Dieu, par l'affirmation d'un principe du mal souvent victorieux.


Ce n'était pas seulement la morale chrétienne qui était attaquée; mais le dogme, les grands mystères de la création, de l'Incarnation rédemptrice, de la descente du Saint-Esprit, de la vie éternelle à laquelle nous sommes tous appelés.


C'est alors que la Sainte Vierge fit connaître à saint Dominique un mode de prédication inconnu jusqu'alors, qu'elle lui affirma être pour l'avenir une des armes les plus puissantes contre l'erreur et l'adversité. Arme très humble, qui fait sourire l'incrédule; car il ne comprend pas les mystères de Dieu.


Sous l'inspiration qu'il avait reçue, saint Dominique s'en allait par les villages hérétiques, rassemblait le peu­ple, et il prêchait sur les mystères du salut, sur ceux de l'Incarnation, de la Rédemption, de la vie éternelle. Comme le lui avait inspiré Marie, il distinguait les divers mystères joyeux, douloureux et glorieux. Il prêchait quel­ques instants sur chacun de ces quinze mystères, et après la prédication de chacun, il faisait réciter une dizaine d'Ave Maria, un peu comme on prêche aujourd'hui l'heure sainte en plusieurs parties intercalées de prières ou de chants religieux.

 

 

Alors ce que la parole du prédicateur ne parvenait pas à faire admettre, la douce prière de l'Ave Maria l'insi­nuait au fond des cœurs. Ce genre de prédication fut des plus fructueux.

En France cette forme de prière fut prêchée avec un grand zèle par le Bx Alain de la Roche en Bretagne et ensuite par le Bx Grignion de Montfort surtout en Vendée et en Poitou.


Si nous vivons de cette prière, nos joies, nos tristesses et nos espoirs seront purifiés, élevés, surnaturalisés; nous verrons de mieux en mieux, en contemplant ces mystères, que Jésus, notre Sauveur et notre modèle, veut nous assi­miler à lui, nous communiquer d'abord quelque chose de sa vie d'enfance et de sa vie cachée, puis quelque ressem­blance avec sa vie douloureuse, pour nous faire participer ensuite à sa vie glorieuse pour l'éternité.

 

 

RP gARRIGOU LAGRANGE

 

 


 

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Publié le 28 Septembre 2013

 

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Même en faisant abstraction de la Cène, il y a dans la Passion et sur la Croix, comme le montre saint Thomas (IIIa, 48, 3), tout ce qui est requis, voulu par Dieu pour constituer le plus grand des sacrifices, qui contient éminemment et formellement le caractère rituel des sacrifices qui le figuraient. Rien n'y manque : immolation passive de la victime, de la seule victime qui eût une valeur infinie, et oblation d'une valeur infinie elle aussi. Cette oblation à la Croix n'est pas seulement intérieure comme lorsque Jésus priait à Nazareth et prêchait sur la Montagne, elle est aussi extérieure, car son corps tout meurtri est immolé; son sang répandu ; bien plus, cette oblation s'exprime par les dernières paroles qui sont comme la consécration du sacrifice de la croix : « Père, je remets mon âme entre vos mains » (Luc, XXIII, 46; Ps. XXX, 6). « Tout est consommé » (Jean, XIX, 30). L'holocauste était ainsi offert, et l'holocauste le plus parfait qui se puisse concevoir.

 

L'immolation sanglante a cessé, mais l'oblation inté­rieure, âme du sacrifice, dure toujours. Elle n'est plus méritoire, car le Christ n'est plus voyageur vers l'éternité, mais elle est toujours une prière d'adoration, d'action de grâces, de réparation et de supplication, qui continue d'ap­pliquer aux générations qui passent les mérites du Cal­vaire. Le Christ Jésus, dit saint Paul, « est toujours vivant pour intercéder pour nous » (Hébr., IX, 25).

 

Il est de foi qu'en sa sainte âme dure toujours l'acte de vision béatifi­que, par lequel mieux que tous les saints et tous les anges il voit immédiatement l'essence divine et en elle tout ce qui touche au royaume de Dieu. Pour la même raison il ne cesse d'aimer son Père et les âmes en Lui, de nous porter par son amour; il ne cessera jamais d'adorer, de rendre grâce; tous les élus ne cesseront jamais, en Lui, avec Lui et par Lui, de chanter l'hymne de louange : Sanctus, Sanctus, Sanctus.

 

La prière de supplication en la sainte âme du Christ cessera sans doute à la fin du monde, mais jusque-là le Christ prie pour nous, pour que ses mérites et sa répara­tion nous soient appliqués (cf. S. Thomas, IIa IIæ, 83, 11). Cette prière d'une valeur infinie s'exprime surtout par le sacrifice de la Messe, dont Notre-Seigneur est le prêtre principal, comme l'enseigne. le Concile de Trente, sess. 22, ch. 2 : « Una enim eademque est hostia, IDEM NUNC OFFERENS sacerdotum ministerio, qui se ipsum tunc in cruce obtulit, sola offerendi ratione diversa ». « C'est la même Victime, c'est le même Prêtre qui s'est offert sur la Croix et qui s'of­fre maintenant par ses ministres; seul le mode de l'oblation diffère » ; elle était sanglante au Calvaire, elle ne l'est plus à l'autel.


rp  gARRIGOU LAGRANGE.


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Publié le 27 Septembre 2013

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.(Photo par C. B.) 

 

 

A l'occasion la Saint-Michel, fête des parachutistes, le colonel François-Xavier Mabin, chef de corps du 3e RPIMa, s'est exprimé devant ses troupes et les invités, ce vendredi matin, dans la cour de la caserne Laperrine.

 

Après avoir rappelé que "l'identité du régiment était indissociable de la ville de Carcassonne", le chef de corps a évoqué les menaces de dissolution qui pèsent sur l'existence du "3" avec la prochaine loi de programmation militaire. "Vous êtes inquiets pour l'avenir du régiment, c'est légitime mais il ne faut pas que ces incertitudes vous empêchent de mener avec sérénité vos missions", a--t-il précisé à ses troupes. Il a par ailleurs rappelé que "rien n'était décidé" à ce sujet.

 


A l'issue du défilé, le colonel Mabin a expliqué à la presse qu'il s'agissait d'un "discours de vérité". Il a rappelé l'attachement des parachutistes à Carcassonne : "Beaucoup font des carrières complètes à Carcassonne; ils se marient, construisent des maisons..."

 

 

Jean-Claude Pérez, député-maire, a, quant à lui, rappelé que son entrevue avec Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, aura lieu le 9 octobre prochain. Entre temps, le parlementaire a promis de rencontrer le général Henri Poncet, signataire avec huit autres anciens chefs de corps du "3" d'une lettre au ministère de la Défense en raison de crainte de dissolution du régiment de parachutistes.

 

Pendant la cérémonie, huit parachutistes se sont vu remettre une décoration.

 

 

link L'indépendant.

 

 

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Avec les moines , On prie pour eux, assurément! trop sympas mes paras. 

 

MERCI ! j'ai eu beaucoup à Lourdes ! que Notre- Dame  vous protège !

 


 

 

 

Mobilisation pour sauver le 3ème RPIMa

Des généraux, anciens chefs de corps de ce régiment para-colo, écrivent au ministre pour s'inquiéter de son éventuelle disparition

 

 

 

 

Plusieurs généraux (qui ont quitté le service actif), tous anciens chefs de corps du 3ème Régiment parachutiste d'infanterie de marine de Carcassonne, viennent d'envoyer une lettre ouverte au ministre de la Défense pour s'inquieter de l'éventuelle dissolution de l'unité, dans les mesures de restructuration qui devraient être annoncées fin septembre ou début octobre. Ces généraux sont Salvan (1976/1978), LeBlanc (1980/1982), Roudeillac (1982/1984), Billot (1984/1986), Menard (1986/1988), Stouff 1988/1990), Poncet (1992/1994), Marengo (1994/1996), Legrand (1998/2000), ainsi que le colonel Merveilleux du Vignaux (2006/2008). Voici les principaux extraits de leur lettre.

 

"A la veille des annonces que vous vous apprêtez à faire sur les prochaines dissolutions, les médias se font l'écho de la disparition du 3ème RPIMa à plus ou moins court terme. Cette perspective amène les anciens chefs de corps du Régiment, co-signataires de cette lettre, à vous demander de bien vouloir réétudier ce choix, même si l'on nous assure que rien n'est encore figé.

 

Le 3°RPIMa est une formation aux multiples savoir-faire et qui est encore jeune. Le général Bigeard en fut le créateur. Près de trente mille Français ont servi sous les plis du drapeau prestigieux, portant six citations (...). Quatre-cent-soixante-dix-sept parachutistes du « Trois » sont morts pour la France, depuis soixante-dix ans, en Asie, en Afrique, au Proche et au Moyen-Orient, mais aussi en Europe. Les experts consultés ont-ils bien pris conscience qu’en supprimant le « Trois », la République condamne le seul régiment de la 10°Division Parachutiste, demeuré légaliste à l’heure du putsch d’Alger d’avril 61 ? Les historiens mesurent le courage d’un tel choix, qui n’allait pas de soi à l’époque, pour les « Paras d’Alger »!

 

(...) Le 3 est un régiment d'infanterie dont l'armée de terre manque déjà cruellement, pour répondre aux défis des engagements futurs. Mais, c'est aussi un régiment polyvalent dans ses modalités d'engagement et dans l'éventail des missions qui peuvent lui être confiées, un régiment à la fois « low cost » et à haute valeur ajoutée. Enfin c'est un régiment d'élite reconnu comme tel par nos alliés. Il est dommage de se priver de ce qui se fait de mieux.

 

Le 3, depuis des années, remplit un rôle social important et souvent ignoré pour la ville de Carcassonne et sa communauté d'agglomération. En effet, de nombreux jeunes parachutistes, par les liens sentimentaux et d'animation sportive, qu'ils ont établis avec une population issue de l'immigration, ont participé à l'intégration et au mixage des communautés. Le 3 tient une place significative dans la vie économique d'une ville et d'un département durement touchés par la crise et qui vivront très mal la suppression de 1200 emplois directs et de plus de 3000 emplois indirects.

 

Enfin, malheureusement, vous n'empêcherez pas, monsieur le Ministre, des esprits mal intentionnés d'exploiter la dissolution du 3 comme un solde de tout compte après le décès entouré de polémiques du général Bigeard qui a créé cet outil remarquable et la dramatique affaire de 2008 (la fusillade au cours d'une journée porte-ouvertes, ndlr).

 

(...)

 

En écrivant cette lettre nous rejoignons l’avis de ces nombreux Français soucieux de maintenir un outil de défense capable d’assumer les ambitions de la France. Ce sont bien en effet les ambitions de la France qui nous motivent ici.

 

Veuillez agréer monsieur le Ministre l’expression de la haute considération de ceux qui ont eu l’honneur jadis de commander au feu ces merveilleux soldats, qui aujourd’hui ne peuvent imaginer que vienne à disparaître le 3°R.P.I.Ma."

 

 

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Rédigé par philippe

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Publié le 27 Septembre 2013

 

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Arrivée des frères de l’Abbaye Notre Dame de Fontgombault

27 septembre 2013 |

 

Depuis le mois de janvier dernier, tous les deux mois environ, les frères de Fontgombault destinés à venir en aide à notre communauté sont venus, par équipe de quatre, passer trois semaines-un mois chaque fois, à l’Abbaye Saint Paul, en vue de préparer leur arrivée définitive. C’est ainsi que l’orgue de la chapelle vient d’être restaurée, grâce à la générosité de l’Association des Amis de Wisques.

 

L’arrivée des frères est fixée au Jeudi 10 octobre prochain. Dom Jean Pateau, Abbé de Fontgombault, accompagné de son prédécesseur, Dom Antoine Forgeot, conduira les 13 frères qu’il a choisis pour mener à bien la reprise de notre Abbaye.

 

À 9 h 45 notre évêque, Mgr Jaeger, présidera la messe où les prêtres des deux communautés concélébreront. Tous les fidèles qui le désirent pourront assister à cette eucharistie et s’unir à notre prière.

 

Par la suite, mais en privé, dans la salle du Chapitre, le Père Abbé de Solesmes, Dom Philippe Dupont, supérieur général de la Congrégation bénédictine de Solesmes, nommera Dom Jean Pateau, Abbé de Fontgombault, comme « Abbé administrateur de l’Abbaye Saint Paul ». Et il reviendra à ce dernier d’organiser le monastère en donnant à chacun de ses moines les diverses charges nécessaires à la bonne marche de l’Abbaye.

 

A compter du Vendredi 11 octobre, l’Abbaye Saint Paul adoptera les us et coutumes de l’Abbaye de Fontgombault ; en particulier la messe selon le ‘Rite extraordinaire’.

 

La communauté se recommande à vos prières et vous assure des siennes.

 

 

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Rédigé par philippe

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