Publié le 26 Août 2014

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Le 13 juin dernier, le Saint-Père François a autorisé le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints, « à promulguer le miracle attribué au vénérable Serviteur de Dieu Louis Edouard Cestac, prêtre diocésain, fondateur de Notre-Dame du Refuge et de l’Institut des Servantes de Marie ». Par le docteur Patrick Theillier, ancien directeur du Bureau des Constatations Médicales de Lourdes

 

Né à Bayonne le 6 janvier 1801, mort en odeur de sainteté à Anglet le 27 mars 1868 après une vie édifiante, le Père Cestac était reconnu "vénérable" le 8 avril 1908 par saint Pie X, suivi d’un « Procès de renommée de sainteté » par décret daté de 1914. C’est une étape indispensable pour une éventuelle béatification qui ne peut avoir lieu qu’à la suite d’un miracle, le plus souvent de guérison, dû à son intercession.

 

Or, en 1939, une guérison remarquable se produit, parfaitement documentée par le Postulateur de l’époque, le frère Lazare d’Arbonne (Articuli relatant la guérison de M. Francis Céby survenue à la suite de l’invocation du Père Cestac, sous la forme de feuilles ronéotypées datées du 16 décembre 1940 à Rome, certifiées par L. Lacomme, chancelier du diocèse. Mais, du fait de la guerre, la cause n’allait plus loin.

 

Mgr Aillet souhaita reprendre la postulation et me demanda de réaliser une contre-expertise à partir des documents archivés et de deux rapports récents des Dr Claire Pénaud-Calen et Muriel Gimbert-Zapata.

 

 

 

Voici, en résumé, les faits.

 

Le 30 octobre 1939, M. Francis Céby, domicilié à Labenne (Landes), âgé de 89 ans, exerçant le métier de résinier (et de sabotier le soir), en excellente forme pour son âge, se blesse dans la cour de sa maison au niveau de la cheville gauche. La plaie, située sur le trajet d’une varice, entraîne une forte hémorragie.

 

Malgré l’intervention de son médecin, le Dr Fernand Ducournau, apparaissent en quelques jours une douleur et une infection extensive avec une odeur marquée de pus (installation d’une gangrène). Le patient est alité, son état général s’aggrave, il a des défaillances cardiaques. Le 2 novembre, le malade est considéré comme perdu par le Dr Ducournau qui le dit à son fils prêtre, l’abbé François Céby, appelé sur place depuis Buglose où il exerce sa charge. Il revient le 9 novembre à l’appel de son frère, vu l’état désespéré de leur père, et entend le médecin dire que le malade ne passerait pas la nuit, demandant de prévoir un cercueil pour une mise en bière rapide au moment du décès.

 

Or, voici que le 12 novembre le Dr Ducournau est rappelé, est stupéfait de trouver le malade en vie et constate l’arrêt inopiné de la progression de l’infection de la jambe du malade, qui semble aller beaucoup mieux, tout en restant pessimiste « étant donné l’âge avancé ne permettant aucun espoir de défense de l’organisme ni de réaction contre le mal ».

 

 

 

Que s’était-il passé ?

 

Dans la nuit du 11 au 12, Francois Céby, son fils prêtre, voyant son père sans connaissance, en état de mort apparente, appelle le curé du lieu pour lui administrer l’extrême-onction et commence le De profundis.

 

A ce moment, une inspiration intérieure le pousse à formuler avec une particulière confiance une prière d’intercession au Père Louis-Edouard Cestac : « Mon Dieu, je ne vous demande rien ; je vous remercie de m’avoir conservé mon père jusqu’à cet âge avancé ; cependant, si vous voulez la glorification du Père Louis Edouard Cestac, qu’Il vous plaise par son intercession de guérir mon vieux père ».

 

Le moribond revient alors soudainement à lui, pouvant sur le champ s’unir aux prières dites par son curé qui venait d’arriver !

 

Ce retour subit à la vie s’était produit alors que la gangrène n’était pas guérie (« la puanteur était effroyable »)et la jambe encore en état de décomposition avancée (« jusqu’à l’os »).La gangrène disparaît « à vue d’œil »dans les trois jours, « les pansements sont suspendus, le bourgeonnement des chairs commence et se poursuit de telle façon que le médecin semble hors de lui, tandis que la famille est saisie d’une émotion profonde ». Le 20 novembre : « … non seulement les chairs sont refaites, mais les varices n’existent plus ; le genou et la cuisse sont guéris ; la jambe est normale avec une légère indication du mal précédent ».

 

Le même jour, son fils prêtre revient à Labenne porteur d’une relique du Père Cestac que le malade « ne cessait d’invoquer ». Le 26 novembre, son fils revient à nouveau auprès de lui pour constater une amélioration « encore plus sensible »,ayant demandé, entre temps, aux Servantes de Marie de Buglose de faire une neuvaine au bon Père Cestac.

 

Très vite le malade retrouve sa vigueur avec une reprise de l’appétit et du sommeil. Son état général ne cesse de s’améliorer et M. Céby reprend le cours de sa vie comme avant, toujours à la surprise du médecin.

 

Après sa guérison, le malade assura avoir vu à plusieurs reprises pendant sa maladie de belles dames et ces mots inscrits devant lui : « courage et patience ». Il put apprendre plus tard qu’il s’agissait là d’une des paroles familières du Père Cestac.

 

Selon les différents témoignages, pour la famille et le voisinage il ne faisait pas de doute que cette guérison était le fruit d’un miracle opéré par l’intercession du Père Cestac qu’ils ont continué à remercier bien longtemps.

 

En septembre 1941, un an et cinq mois après la guérison, l’état général et local du patient est excellent, il a repris son travail de résinage. La jambe malade est aussi forte que l’autre. « Il marche encore comme un homme solide de soixante-dix ans ».

 

Le Dr Ducournau en arrive à considérer qu’il s’agissait bien d’une guérison extraordinaire. « Le médecin surtout reconnaît hautement la réalité des faits ci-dessus exposés et se déclare prêt à en témoigner devant le Tribunal ecclésiastique. Lui aussi croit que ce fait dépasse les forces de la nature ; ce qu’il formule en disant "qu’il n’a jamais vu une pareille chose et qu’il ne la reverra jamais, même s’il vivait 300 ans" ».

 

Mgr Mathieu, évêque de Dax, initie alors une procédure de reconnaissance dès l’année 1941 en nommant deux experts, le Dr Maurice Bouretere et le Dr Auguste Mangin qui considèrent le patient comme complètement guéri sans séquelles.

 

L’affaire en reste là, mais sont conservées toutes les dépositions du procès d’instruction de l’époque sur cette guérison.

 

 

 

Le 6 février 2009, en ma qualité de médecin responsable du Bureau des Constatations Médicales des Sanctuaires de Lourdes, je rédigeai un « Rapport d’expertise concernant la guérison attribuée au Vénérable Lud. Ed. Cestac » dans lequel je reprends toute l’histoire, mettant en avant qu’elle respecte entièrement les critères du cardinal Prosper Lambertini nécessaires pour une reconnaissance canonique de guérison miraculeuse :

 

- la maladie en cause est bien connue de la médecine ;

 

- elle présente un caractère de gravité évident ;

 

- elle est purement organique, lésionnelle (et pas psychologique) ;

 

- il n’y a pas eu de traitement qui ait pu interférer dans la guérison ;

 

- celle-ci a eu lieu de façon instantanée à la toute dernière extrémité, au moment même de l’invocation, s’effectuant de manière extrêmement rapide et surprenante ;

 

- il y a un retour complet à l’état de santé antérieur ;

 

- il ne s’agit pas d’une rémission temporaire mais bien d’une guérison totale.

 

Ma conclusion était : « On ne peut douter que la guérison de Mr Francis Céby était tout à fait inattendue par rapport aux prévisions médicales habituelles. Sa guérison peut être considérée comme hautement improbable. Elle est en rapport avec une invocation au Père Louis Edouard Cestac ».

 

 

 

Sœur Louisette Saba, Servante de Marie, vice-postulatrice de la Cause, envoyait alors un dossier complet comprenant cette expertise à la Congrégation pour les Causes des Saints et, en la fête de Noël 2013, elle m’apprenait la bonne nouvelle que le dossier de guérison présumée miraculeuse de M. Francis Céby avait été examiné à Rome par deux médecins experts, les Pr. Antonio et Giovanni Rocchi qui avaient déclaré tous les deux cette guérison inexplicable humainement.

 

Il fallait encore le vote majoritaire de la "Consulta Medica" qui s’est prononcée ainsi : « Au siège de la Consulta Medica, tous les participants ont retenu la guérison de M. Céby comme un événement hors de l’ordinaire, absolument inexplicable, amenant les experts à décréter à l’unanimité : "Mode de guérison : imprévisible, complète et durable ; inexplicable quoad substantiam (7/7)" ».

 

 

 

La voie était ouverte à la béatification ! Que le nom du Seigneur soit béni !

 

 

link diocèse de Bayonne.

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Publié le 26 Août 2014

 

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Pendant la crucifixion, j'ai vu une merveille, lorsque le larron appela Notre Seigneur à son aide: ( Seigneur le jour de ton avènement, souviens - toi de moi, dans le royaume éternel) .

 Il fit une supplication et l'adressa au Roi crucifié, lui demandant miséricorde, et le miséricordieux l'exauça , et les battants s'ouvrirent à cette requête suppliante.

 

Tout en étant crucifié, il cria: Seigneur souviens-toi de moi , lors de ton avènement dans le royaume et la gloire dans laquelle tu viendras , afin que je trouve ta miséricorde , parce que j'ai cru en toi et confessé ma foi .Le Seigneur dit :( puisque tu as cru , aujourd'hui même , tu seras dans le paradis d'Éden, crois moi, homme, personne ne peut t'empêcher d'entrer dans le royaume auquel tu aspires ).

 

Prends pour toi la croix comme signe, et va, elle est la clé du paradis, par laquelle sera ouverte la grande porte de ce paradis, afin qu'Adam << l'expulsé >> puisse y retourner .

 

La parole du Seigneur fut semblable au décret scellé par le Roi, le larron l'ayant reçu la garda . La croix fut sur lui , il marcha vers le paradis.

 

Le chérubin, ayant entendu la nouvelle de son arrivée, courut en hâte à la porte du paradis où il devança le larron et l'empêcha d'entrer avec la lance qu'il tenait, et il lui tout étonné:

 

 

 

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Publié le 26 Août 2014

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«Aidez-les! Prenez-en un chez vous! Aidez-les à rentrer quelque part! Trouvez-leur un appartement!» Invité sur Europe 1 ce lundi, Charles Aznavour a appelé la France à venir en aide aux chrétiens persécutés par l'Etat islamique (EI), en Syrie et en Irak.

 

  moi j'aimerais bien en avoir un, avec une petite retraite on 'irait pas loin ! y aurait de la place pourtant! 


«on ne peut pas vivre comme ça, en égoïste. Il faut faire quelque chose.» ah bon! ce n'est pas une nouveauté s'il faut ça pour réveiller les consciences! !!! trop tard à mon avis.. !

 

L'artiste français, d'origine arménienne, s'est dit «préoccupé» par la situation. Il avait déjà consacré une tribune à ce sujet pour Le Figaro , parue mercredi 13 août, dans laquelle il proposait de confier les villages français «aujourd'hui totalement à l'abandon» à ces «chrétiens, ces Kurdes, ces yazidis, ces Arméniens» avec pour «obligation de les reconstruire, de les faire revivre, de labourer à nouveau des terres dont la fertilité ne fait aucun doute.»

 

linkle figaro


 

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Publié le 25 Août 2014

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"Les Trois Blancheurs" sont enfin munies de l'imprimatur

 

Dernière modification : 24-08-2014 19:22

 

 

Grâce aux démarches accomplies par les abbés Jacques Olivier et Alexis Garnier auprès de Mgr Marc Aillet, "Les Trois Blancheurs" sont enfin munies de l'imprimatur d'un évêque de France. Deo gratias, et saluons le courage de Mgr Aillet en même temps que le travail de tous les confrères qui participent aux Trois Blancheurs, depuis l'élaboration des volumes jusqu'à la correction des devoirs par correspondance.

 

 

Espérons que l'imprimatur accordé encouragera beaucoup de familles et pourquoi pas de paroisses à utiliser Les Trois Blancheurs pour la transmission de la foi aux plus jeunes.

 

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Publié le 25 Août 2014

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  prier st Jean Baptiste,  pour tous les martyrs qui subissent le même sort auj dans notre 21ème siècle...!  jamais de mon temps on aurait cru que de tels actes de barbarie puissent refaire surface.pour nous c'était de l'histoire ancienne révolue, à la limite de la légende..   !  St Jean-Baptiste priez pour nous. 

 

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Publié le 25 Août 2014

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félicitations.

 

En cette fête de saint Louis mes prières t'accompagnent sûrement en Iraq, même que j'aurai la messe tratra en vrai tout à l'heure. .à un chapelet aller !

peut-être pour ça j'ai eu une nuit plutôt blanche.. ! 

je fais prier les moines à ton intention...c'est fait !

et voilà.. trop content.

on a bien prié pour toi ce matin..  ! l après il y a eu une grosse tempête..y en a z'étaient pas contents. ! "le besoin et la pitié se sont rencontrés." 

 

"Les témoignages reçus toutes la journée dépasse les limites de l'ignoble. Avant hier une femme s'est fait arracher sa fille de trois ans des bras pas les barbares d'EIIL.... C'est inouï Il faut les aider où il n y en aura plus dans quelques mois. Prions pour eux"

 

philippe.  union de prières. bon courage ! 

 

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tous les pays d'Europe sont en danger. link

 

Mgr Grégoire III: les djihadistes sont un danger pour tous

 

 

 

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Publié le 24 Août 2014

 

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sAINTE Fête aux Louis !

 

 

Quand le jeune Louis naît le 25 avril 1214, il n’est pas encore saint. Baptisé le jour même, il a vécu la même existence que les enfants de son milieu et de son temps. 800 ans plus tard, ce n’est pas la naissance de celui qui allait devenir Louis IX que nous commémorons. Nous rendons grâce à Dieu pour la personne de Saint Louis, car il a volontairement laissé la grâce de son baptême se développer tout au long de sa vie jusqu’à ce plein épanouissement qui s’appelle la sainteté. A 800 ans d’écart, il nous apprend que le baptême est à vivre…

… par des hommes et des femmes à chaque époque …

… pour que tous deviennent saints !


Un baptême à vivre

 

Il y a trois ans, le synode diocésain nous a fait vivre une expérience de proximité de la Parole de Dieu, de fraternité et de vie en Eglise. Dans les conclusions du synode, nous avons bien vu que le baptême n’était pas d’abord un acte de notre passé, mais qu’il devait irriguer toute notre vie, éclairer nos choix et guider nos renoncements. La réalité de notre baptême doit s’incarner dans la réalité de notre vie.

par des hommes et des femmes à chaque époque …

 

C’est bien ce qu’a réalisé saint Louis. Son baptême n’est pas resté un acte sans suite. Mais il a cherché à vivre en chrétien, à aimer en chrétien, à chercher la justice en chrétien, à assumer son devoir d’état de roi en chrétien … Il l’a fait compte tenu de son époque et de la culture ambiante, mais parfois en s’opposant aussi à la culture ambiante. Aujourd’hui, même si nous n’imitons pas saint Louis, notre baptême non plus ne doit pas rester sans suite. Il nous est demandé à nous aussi, dans la fidélité à notre baptême, de vivre en chrétien, de penser et d’agir en chrétien, compte tenu de notre époque et de notre culture ambiante, peut-être parfois en s’opposant aussi à cette culture ambiante.

pour que tous deviennent saints !

 

C’est l’ensemble de la vie de saint Louis qui l’a fait déclarer « saint ». Ce ne sont pas les décisions d’un homme qui sont canonisées, mais la personne elle-même. Ce simple constat nous rappelle que la sainteté n’est pas la perfection. Elle est le but de la vie et un chemin parcouru avec le Christ qui est « le chemin, la vérité et la vie » (Jn 14,6).

 

Je vous propose de renouveler les promesses de votre baptême et je vous souhaite d’avancer vous-mêmes sur votre chemin de sainteté vers celui qui est « la Vie » !

 

 

 

Monseigneur Eric Aumonier,

Evêque de Versailles pour les Yvelines

 

 

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Monseigneur, Princes, Excellence, mes frères,

 

Saint Louis est ce roi vertueux, épris de justice et de paix, qui résiste aux assauts du temps et aux changements de régime. Son ami Joinville dans une simple notice le montrait au pied d'un chêne à Vincennes rendant justice à tous. Le XIXe siècle a repris ce souvenir pour promouvoir l'image devenue célèbre du gouvernant intègre et proche de son peuple. De fait, Saint Louis a fait régner la justice et la paix, à quoi il faut ajouter sa piété durant sa vie et les 65 miracles officiels après sa mort qui ont fini de conduire à sa canonisation. Mais sa justice pose une question.

 

Pourquoi l'homme du redressement judiciaire préparatoire à la première croisade en Egypte est-il aussi reconnu comme un tertiaire franciscain multipliant les œuvres de miséricorde ? Pourquoi l'homme de la « grande ordonnance » moralisant l'administration royale est-il aussi ce dévot qui lave les pieds des pauvres et nourrit un lépreux dont personne ne s'approche ? Pour quelle raison ce roi devenu lui-même enquêteur itinérant champion de la présomption d'innocence de la protection juridique des femmes et de la même justice pour tous, puissants ou misérables, est-il aussi ce va-nu-pieds du vendredi saint qui désire par-dessus tout imiter les souffrances du Christ ?

 

Bien sûr le fils de Blanche de Castille avait grandi dans l'horreur du péché. Il était convaincu – et il avait raison - que l'expulsion du diable allait de pair avec la promotion de la justice dans l'administration de la société féodale. Et c'était un levier majeur de son autorité royale dans la construction de l'Etat. Bien sûr il avait été un jeune roi normalement pieux et vertueux. Avec sa mère il s'était enflammé devant la sainte couronne d'épines qu'il avait apportée en procession à Sens et à Paris.

 

Mais très tôt il s'était lié aux ordres mendiants, franciscains et dominicains, dont la pauvreté toute évangélique réformait en profondeur l'Eglise du XIIIe siècle. Très tôt il s'était lié à cette justice de Dieu qui dépasse la justice des hommes parce qu'elle donne gratuitement, parce qu'elle soigne et nourrit gratuitement, parce qu'elle rétablit gratuitement la dignité humaine blessée par la maladie, la faim, la violence, le péché. Tels étaient les hospices, les premiers hôtels-Dieu, les premiers hôpitaux.

 

Il avait bien senti que pour faire régner la justice sur la terre il fallait être habité par une justice du ciel, une grâce, qui poussait au sacrifice de soi et à la familiarité avec l'humanité souffrante. Il avait bien vu que pour atteindre la justice en ce monde il fallait viser plus haut que la seule équité comptable et qu'il fallait s'attacher au don gratuit, au renoncement effectif que les ordres mendiants récents pratiquaient dans la joie et le désintéressement. Mais il n'avait pas encore connu dans sa chair le sacrifice radical indispensable à cette élévation.

 

C'est alors que l'échec militaire de sa première croisade lui a imposé ce sacrifice par une humiliation accablante : « si mes propres péchés ne retombaient pas sur l'église universelle, je supporterais ma douleur avec fermeté. Mais par malheur pour moi, toute la chrétienté a été couverte de confusion par ma faute ». On chanta la messe en l'honneur du Saint-Esprit – poursuit le chroniqueur – et par la grâce de Dieu le roi reçut la consolation de celui qui est au-dessus de tout.

 

En acceptant d'être ainsi dépouillé, humilié mais aussi consolé par la puissance de l'Esprit, saint Louis a entendu l'appel de Dieu à relever le royaume, tout comme saint François avait entendu l'appel à relever l'Eglise. Le roi de France a puisé alors dans sa douleur-même l'inspiration d'une politique de redressement qui a permis d'édifier une monarchie chrétienne plus résolue et plus forte. C'est dans la puissance de la Croix, dans cet amour qui transfigure et qui ressuscite, qu'il faut chercher le secret de la persévérance du roi à vouloir la justice au sein de son royaume.

 

Saint Louis est le pendant laïc et royal de Saint François d'Assise. Le poverello avait fini sa vie stigmatisé par les plaies du Christ. Louis IX, le roi très chrétien, est mort pendant sa deuxième croisade, près de Tunis, les bras en croix sur un lit de cendres, à l'heure-même où le Fils de Dieu expirait à Jérusalem.

 

Voilà « le plus beau des chevaliers », comme l'appelait Joinville. Voilà ce guerrier qui menait sans état d'âme les guerres qu'il croyait justes, mais ce guerrier qui demandait aux princes chrétiens de ne jamais être agresseurs. Voilà ce beau roi, grand et mince aux yeux de colombe qui, souffrant dans son corps et dans son cœur a montré à son peuple ce que c'est qu'être juste et a bâti la paix. Grâce à lui le royaume de France a joui d'une longue période de paix.

 

« Ce fut l'homme du monde – nous dit Joinville - qui se travailla le plus pour mettre la paix entre ses sujets » mais aussi entre les étrangers, entre Bourguignons et Lorrains, entre le roi d'Angleterre et ses barons, entre la France et l'Angleterre, entre la France et l'Aragon. La paix dura au-delà de sa mort, aussi longtemps du moins que son fils l'imita. Il fut l'arbitre de la chrétienté, son chef moral.

 

Sa canonisation le donne aujourd'hui en exemple à l'Eglise universelle. Autant dire que sa sainteté n'est pas prisonnière de son époque. Bien entendu saint Louis dépend de son époque. Il est un produit du XIIIe siècle. Il en est aussi un acteur, modéré, qui cherche à limiter la répression et la violence, et qui vise la conversion plutôt que l'élimination de tout ce qui n'est pas chrétien de pure orthodoxie. Mais ses mérites ne s'arrêtent pas là. Ce roi qui condamne fermement les hommes d'église affamés de victoire et de puissance vénère, en revanche, ceux qui sont vertueux dans leur domaine spirituel : « cher fils, je t'enseigne que tu sois toujours dévoué à l'Eglise de Rome et à Notre Saint-Père le Pape, que tu lui portes respect et honneur comme à ton père spirituel. »

 

Saint Louis obéissait à l'autorité morale et spirituelle de l'Eglise. Cette obéissance canonisée veut dire que si saint Louis vivait de nos jours il obéirait pareillement à cette même autorité, en intégrant les évolutions acquises depuis le XIIIe siècle. Il ferait sienne la pensée de Pascal pour qui le respect qu'on doit aux Anciens n'oblige pas à répéter leurs propos à l'identique puisque, face aux faits nouveaux, les Anciens eux-mêmes auraient changé leur discours. On peut donc être sûr que l'ami très dévot des franciscains et des dominicains qui a construit pour les cisterciens l'abbaye de Royaumont réjouirait sa jeunesse encore aujourd'hui en écoutant à nouveaux frais, avec toute l'Eglise, la sagesse de saint Bernard, la sérénité de saint François et l'affection de saint Dominique.

 

Il ne serait en rien gêné par les révolutions accomplies en huit siècles, car en sa personne il conjugue les extrêmes et harmonise les contraires. N'est-il pas ce père de onze enfants qui tient son rang royal, et, en même temps, ce fol en Christ fasciné par la misère et par la pauvreté ? Sa sainteté peut donc résister au revirement et au renversement de l'histoire. Elle peut survivre aux changements de mentalité, de conception du monde et de systèmes humains. Ce passionné de justice dans une société inégalitaire, ce prince idéaliste profondément réaliste, ce cœur noble aussi grand dans la défaite que dans la victoire brille au-dessus des siècles et de leurs contradictions pour guider à jamais le destin de la France.

 

Il faut donc bien redire avec le pape qui l'a canonisé : « Qu'elle se réjouisse l'insigne Maison de France d'avoir engendré un tel prince d'une telle grandeur que par ses mérites elle s'illustre avec éclat. Que le très pieux peuple de France déborde d'allégresse pour avoir mérité un seigneur si excellent et si vertueux... Par ses œuvres très saintes son règne atteint le plus haut degré d'honneur et resplendit comme les rayons du soleil. »

 

Homélie de monsieur l'abbé Patrick Faure, à l'occasion de la messe en l'honneur de Saint Louis, le samedi 17 mai 2014.

 

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Publié le 24 Août 2014

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L'amour est devenu l'amour!

Les nuées sont mortes. La terre et le ciel se regardent,

Et la terre est sans boue et le ciel est sans nue...

 

Le besoin et la pitié se sont reconnus. La soif et le don chantent enlacés. J'ai besoin de toi et je pleure sur toi et mon désir encore est une pitié,

- O source du désir que nourrissent les larmes!

 

- Tu m'es la chose la plus commune et la plus sacrée, le pain quotidien et le météore imprévu qui n'apparait pas deux fois, trop pure pour porter un nom et tous les noms te conviennent. Et tout cet espace étendu entre le miracle et la nécessité, ta présence l'emplit!

 

Je ne tiens à toi ni par mon sang ni par mon esprit, ni par ma faiblesse, ni par ma force, ni par rien qui ne soit pas tout.

Je tiens à toi par mon centre. Mon sang et mon esprit, ma faiblesse et ma force te reconnaissent à la fois.
Mon pas le plus pesant t'atteint toujours

Et mon vol le plus léger ne te dépasse jamais.

 

C'est vers toi que tous mes fardeaux s'inclinent,

C'est vers toi que toutes mes ailes me portent!

 

Il me suffit pour te retrouver d'être seul avec moi-même ou d'être seul avec Dieu: mon isolement baise tes pieds et ma solitude ton front.

 

O présence totale à moi-même, ô mesure totale de moi-même!

 

 

Tu m'as blessé et tes mains ne le savaient pas,

Tu m'as guéri et le secret de ton oeuvre n'était pas en toi.

Le suprême bien que tu me donnes, tu ne me l'as pas souhaité,

Tes dons les plus purs ne passent pas par tes mains,

Dieu les prend dans ton âme et les verse en mon âme.

 

Tu n'es pas cette halte heureuse sur mon chemin ni cette source claire, ni cet arbre fleuri, ni rien de ce qu'on aime et qu'on doit dépasser; - Tu es ma route même, et Dieu ne m'attend que sur cette route, et Dieu ne m'attend pas sans toi,

O ma soeur, ma preuve et ma destinée!

 

 

Nous avons porté les mêmes jours et les mêmes nuits nous ont engloutis. Mes heures se sont fondues dans les tiennes et ma solitude, goutte à goutte, a coulé dans ta solitude.

 

Un nouvel amour se lève pour nous.

 

Eternel sans dureté,

 

Temporel sans oubli.

 


 

Gustave Thibon.

 


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Publié le 24 Août 2014

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abandoned in middle of Iraqi desert in temperatures up to 50C

 

 

 

 

 

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Rédigé par philippe

Publié dans #divers

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Publié le 24 Août 2014

Rédigé par philippe

Publié dans #spiritualité

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