Publié le 21 Février 2016

 

 

 

En ces jours-là, Daniel adressa cette prière au Seigneur : Seigneur notre Dieu, qui avez tiré votre peuple du pays d’Égypte avec une main puissante, et qui vous êtes fait un nom tel qu’il est aujourd’hui, nous avons péché, nous avons commis l’iniquité. Seigneur, selon toute votre justice, je vous en conjure, que votre colère et votre fureur se détournent de votre ville de Jérusalem et de votre montagne sainte ; car, à cause de nos péchés et des iniquités de nos pères, Jérusalem et votre peuple sont en opprobre à tous ceux qui nous environnent.

Maintenant donc, écoutez, notre Dieu, les prières et les supplications de votre serviteur ; montrez votre face sur votre sanctuaire, qui est désert ; faites-le pour vous-même. Abaissez, mon Dieu, votre oreille et écoutez ; ouvrez vos yeux, et voyez notre désolation et cette ville sur laquelle votre nom a été invoqué ; car ce n’est pas à cause de notre justice que nous vous présentons humblement nos prières, mais à cause de vos nombreuses miséricordes.

 

Exaucez, Seigneur, apaisez-vous, Seigneur ; soyez attentif et agissez ; ne tardez pas, mon Dieu, pour vous-même, parce que votre nom a été invoqué sur cette ville et sur votre peuple, ô Seigneur notre Dieu.

 

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 21 Février 2016

 

Les recherches sur le propriétaire de la valise de prêtre soldat furent plus compliquées. Le premier élément d’information étant l’inscription manuscrite figurant sur la couverture du manuel religieux du soldat : F. Pr. COSSE - 283e. La première déduction voulait qu’un prêtre, du nom de Cosse, ait fait la guerre 1914/1918 dans le 283e régiment d’infanterie.

 

 

 

Portrait de Mgr Léon Laffitte.

 

 

 

 

Valise de prêtre soldat .

 

 

cantine d'aumônier militaire .

 

source

 

moine de la grande guerre

 

 

Né le 8 décembre 1881 à Châtellerault (Vienne), François-Josaphat Moreau entre en 1899 à l’abbaye bénédictine Saint-Martin de Ligugé, dans le même département. Comme les postulants de la plupart des congrégations à cette époque, il est obligé par les lois anticléricales Combes de 1901 et 1904 de suivre sa formation à l’étranger. Pour lui, c’est la Belgique, puis l’Italie. Ordonné prêtre à Saint-Jean-de-Latran le 12 mars 1910, il enseigne le droit canonique et la liturgie au Collège pontifical grec de Saint-Athanase lorsque la guerre est déclarée. Il rentre en France, est incorporé comme brancardier dans un régiment d’infanterie. Il participe à la bataille de la Marne et à celle du Chemin des dames. Il est distingué pour sa bravoure et doit être soigné après avoir essuyé des gaz.

 

 

Bienheureux Daniel Brottier

 

la Grande Guerre le voit 4 années durant, se dépenser héroïquement comme Aumônier, au service des soldats, sur les champs de bataille de la Lorraine, de la Somme, de Verdun, des Flandres.

 

 

Mère voici vos fils qui se sont tant battus.
Qu'ils ne soient pas pesés comme Dieu pèse un ange.
Que Dieu mette avec eux un peu de cette fange
Qu'ils étaient en principe et sont redevenus.

Mère voici vos fils qui se sont tant battus.
Qu'ils ne soient pas pesés comme on pèse un démon.
Que Dieu mette avec eux un peu de ce limon
Qu'ils étaient en principe et sont redevenus.

Mère voici vos fils qui se sont tant battus.
Qu'ils ne soient pas pesés comme on pèse un esprit.
Qu'ils soient plutôt jugés comme on juge un proscrit
Qui rentre en se cachant par des chemins perdus.

Mère voici vos fils et leur immense armée.
Qu'ils ne soient pas jugés sur leur seule misère.
Que Dieu mette avec eux un peu de cette terre
Qui les a tant perdus et qu'ils ont tant aimée.


Charles Péguy
Lieutenant au 276e Régiment d'infanterie, tué au début de la bataille de la Marne le 5 septembre 1914

 

 

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 21 Février 2016

 

" Car voilà l'hiver passé,

c'en est fini des pluies, elles ont disparu

Sur la terre les fleurs se montrent .

La saison vient des gais refrains,

le renouvellement de la tourterelle se fait entendre

sur notre terre.

Le figuier forme ses premiers fruits

et les vignes en fleur exhalent leur parfum.

cantique des cantiques.

 

L'éveil du printemps dans la nature est pour nous un symbole de l'amour et de la fidélité de celui qui dit:"

Je suis comme un cyprès verdoyant."

 

Répétons-lui souvent:" Il est heureux que nous soyons ici."

L'amour de Dieu pour sa fiancée est un perpétuel commencement, un chant toujours nouveau, un printemps éternel. ..

Le Saint Curé d'Ars pouvait affirmer:" Dans l'âme unie à Dieu, c'est toujours le printemps."

 " que mon Bien-aimé entre dans un jardin,

qu'il en goûte les fruits délicieux."

En moi est son jardin de plaisance. Mon Bien-aimé est en moi, le muguet, et mon jardin fermé est rempli de ses parfums. Au milieu de mes mauvaises herbes, je vois poindre les bourgeons florissants de ses perfections !

 

Seigneur, c'est là que je veux m'unir à vous. Disons-ensemble:

" Il est heureux que nous soyons ici. "

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 21 Février 2016

Rédigé par Philippe

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Publié le 21 Février 2016

 

 

 

 

 

Prière au Christ transfiguré

 


Christ Jésus, Verbe éternel, Maître divin, vous qui êtes la splendeur du Père et l’éclat de sa substance, vous avez dit : « Si quelqu’un m’aime, je me manifesterai à lui », faites que nous vous aimions avec ferveur, afin que nous puissions recevoir de vous une lumière plus intense sur votre divinité. Car c’est là le secret de notre vie, de la vie éternelle : « Connaître que notre Père céleste est le seul vrai Dieu, que vous êtes son Christ », envoyé ici-bas pour être notre roi et le pontife de notre salut. Illuminez les regards de notre âme d’un rayon de ces splendeurs divines qui brillèrent au Thabor, afin que notre foi en votre divinité, notre espérance en vois mérites et notre amour pour votre adorable personne en soient affermis et accrus.

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O Père, je le crois, je veux le répéter après vous : ce Jésus qui est en moi par la foi, par la communion, est votre Fils; et parce que vous l’avez dit, je le crois, j’adore votre Fils, pour lui rendre mes hommages; et par lui, en lui, pour vous rendre aussi, à vous, ô Père céleste, en union avec votre Esprit, tout honneur et toute gloire…
 

Dom Marmion,

 

 

 

 

 

jésus laisse donc les autres disciples dans la plaine, près de Nazareth, et se dirige, avec les trois préférés, vers une haute montagne appelée le Thabor, qui tient encore à la chaîne du Liban, et dont le Psalmiste nous a dit qu’elle devait tressaillir au nom du Seigneur; A peine Jésus est-il arrivé sur le sommet de cette montagne que tout à coup, aux yeux étonnés des trois Apôtres, son aspect mortel disparaît ; sa face est devenue resplendissante comme le soleil ; ses vêtements si humbles ont pris l’éclat d’une neige éblouissante. Deux personnages dont la présence était inattendue sont là sous les yeux des Apôtres, et s’entretiennent avec leur Maître sur les souffrances qui l’attendent à Jérusalem. C’est Moïse, le législateur, couronné de rayons ; c’est Elie, le prophète, enlevé sur un char de feu, sans avoir passé par la mort. Ces deux grandes puissances de la religion mosaïque, la Loi et la Prophétie, s’inclinent humblement devant Jésus de Nazareth. Et non seulement les yeux des trois Apôtres sont frappés de la splendeur qui entoure leur Maître et qui sort de lui ; mais leur cœur est saisi d’un sentiment de bonheur qui les arrache à la terre. Pierre ne veut plus descendre de la montagne ; avec Jésus, avec Moïse et Elie, il désire y fixer son séjour. Et afin que rien ne manque à cette scène sublime, où les grandeurs de l’humanité de Jésus sont manifestées aux Apôtres, le témoignage divin du Père céleste s’échappe du sein d’une nuée lumineuse qui vient couvrir le sommet du Thabor, et ils entendent Jéhovah proclamer que Jésus est son Fils éternel.

 

Ce moment de gloire pour le Fils de l’homme dura peu ; sa mission de souffrances et d’humiliations l’appelait à Jérusalem. Il retira donc en lui-même cet éclat surnaturel ; et lorsqu’il rappela à eux les Apôtres, que la voix tonnante du Père avait comme anéantis, ils ne virent plus que leur Maître. La nuée lumineuse du sein de laquelle la parole d’un Dieu avait retenti s’était évanouie ; Moïse et Elie avaient disparu.

Se souviendront-ils du moins de ce qu’ils ont vu et entendu, ces hommes honorés d’une si haute faveur ? La divinité de Jésus demeurera-t-elle désormais empreinte dans leur souvenir ? Quand l’heure de l’épreuve sera venue, ne désespéreront-ils pas de sa mission divine ? Ne seront-ils pas scandalisés de son abaissement volontaire ? La suite des Évangiles nous répond.

 

dom guéranger

 

Le récit de la Transfiguration parle également de Moïse et d’Elie, qui apparurent et conversèrent avec Jésus.

Effectivement, cet épisode a un rapport avec les deux autres révélations divines. Moïse était monté sur le mont Sinaï, et là, il avait eu la révélation de Dieu. Il avait demandé à voir sa gloire, mais Dieu lui avait répondu qu’il ne l’aurait pas vue de face, mais seulement de dos (cf. Ex33, 18-23).

De manière analogue, Elie eut lui aussi une révélation de Dieu sur le mont: une manifestation plus intime, non avec une tempête, un tremblement de terre, ou avec le feu, mais avec une brise légère (cf. 1 R19, 11-13).

A la différence de ces deux épisodes, dans la Transfiguration ce n’est pas Jésus qui a la révélation de Dieu, mais c’est précisément en Lui que Dieu se révèle et qu’il révèle son visage aux Apôtres. Celui qui veut connaître Dieu doit donc contempler le visage de Jésus, son visage transfiguré: Jésus est la parfaite révélation de la sainteté et de la miséricorde du Père.

 

En outre, rappelons que sur le mont Sinaï, Moïse eut également la révélation de la volonté de Dieu: les dix commandements. Et toujours sur le mont, Elie reçut de Dieu la révélation divine d’une mission à accomplir. Jésus, en revanche, ne reçoit pas la révélation de ce qu’il devra accomplir: il le sait déjà; ce sont plutôt les apôtres qui entendent, dans la nuée, la voix de Dieu qui commande: «Ecoutez-le».

La volonté de Dieu se révèle pleinement en la personne de Jésus.

Qui veut vivre selon la volonté de Dieu, doit suivre Jésus, l’écouter, en accueillir les paroles et, avec l’aide de l’Esprit Saint, les approfondir. Telle est la première invitation que je désire vous adresser, chers amis, avec une grande affection: croissez dans la connaissance et dans l’amour du Christ, aussi bien en tant qu’individus qu’en tant que communauté paroissiale, rencontrez-Le dans l’Eucharistie, dans l’écoute de sa parole, dans la prière, dans la charité.

 

Benoît XVI

 

 

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 21 Février 2016

 

La personne est avant tout un être social. Elle ne peut vivre que dans son rapport avec les autres, puisque son environnement lui permet de se nourrir, de s'habiller, de se loger, de se déplacer, de se perpétuer. Une personne totalement isolée ne peut que mourir. Puisqu’elle vit avec l’autre, elle vit sous le regard de l’autre : par solidarité, par amitié, par amour pour l’autre, elle doit s’efforcer de montrer le meilleur d’elle-même.

 

Dans ce cadre libertaire, l'habillement occupe une place de choix, puisqu’il enveloppe la personne et la « qualifie » d’une certaine façon. Or, de nos jours, nombreuses sont les femmes qui, oubliant leur environnement, s'estiment libres de s'habiller comme elles le veulent. Les jupes peuvent être le plus court possible, les pantalons le plus moulant possible, les décolletés le plus ouvert possible, les maillots de bain le plus inexistant possible, l’exhibition la plus grande possible. Le regard des autres, face à de telles situations, n’est pas pris en compte. Et pourtant, de telles façons de faire risquent d’éveiller dans l’entourage  le désir, la concupiscence, la grossièreté, la vulgarité, la laideur. Mais cela ne compte pas : la pudeur, dans nos sociétés occidentales, perd peu à peu toute signification. Doit-elle donc être définitivement bannie, rangée aux accessoires des valeurs démodées ?

 

liberté politique.com

 

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Rédigé par François Billot de Lochner

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Publié le 21 Février 2016

 

 

 

 

Monastère Saint-Yakovlev Sky Dmitriev

 

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 21 Février 2016

 

Mgr. Pascal Roland .

évêque de Belley Ars

alerte sur l'idéologie véhiculée par l'Islam .

source

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Rédigé par Philippe

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Publié le 20 Février 2016

 

 

 

 

  ce n'est pas du Picasso,

non, non c'est de notre envoyé spécial !

ici .

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 20 Février 2016

 

 

L’obstacle au bien en nous est l’orgueil. C’est l’orgueil qui nous porte à résister à Dieu, à mettre notre fin en nous-mêmes, en un mot à nous perdre. L’humilité seule peut nous sauver d’un si grand péril. Qui nous donnera l’humilité ? l’Esprit-Saint, en répandant en nous le Don de la Crainte de Dieu.

Ce sentiment repose sur l’idée que la foi nous donne de la majesté de Dieu, en présence duquel nous ne sommes que néant, de sa sainteté infinie, devant laquelle nous ne sommes qu’indignité et souillure, du jugement souverainement équitable qu’il doit exercer sur nous au sortir de cette vie, et du danger d’une chute toujours possible, si nous manquons à la grâce qui ne nous manque jamais, mais à laquelle nous pouvons résister.

Le salut de l’homme s’opère donc « dans la crainte et le tremblement », comme l’enseigne l’Apôtre ; mais cette crainte, qui est un don de l’Esprit-Saint, n’est pas un sentiment grossier qui se bornerait à nous jeter dans l’épouvante à la pensée des châtiments éternels. Elle nous maintient dans la componction du cœur, quand bien même nos péchés seraient depuis longtemps pardonnes ; elle nous empêche d’oublier que nous sommes pécheurs, que nous devons tout à la miséricorde divine, et que nous ne sommes encore sauvés qu’en espérance .

Cette crainte de Dieu n’est donc pas une crainte servile ; elle devient au contraire la source des sentiments les plus délicats. Elle peut s’allier avec l’amour, n’étant plus qu’un sentiment filial qui redoute le péché à cause de l’outrage qu’il fait à Dieu. Inspirée par le respect de la majesté divine, parle sentiment de la sainteté infinie, elle met la créature à sa vraie place, et saint Paul nous enseigne qu’ainsi épurée, elle contribue à « l’achèvement de la sanctification »]. Aussi entendons-nous ce grand Apôtre, qui avait été ravi jusqu’au troisième ciel, confesser qu’il est rigoureux envers lui-même « afin de n’être pas réprouvé ».

L’esprit d’indépendance et de fausse liberté qui règne aujourd’hui contribue à rendre plus rare la crainte de Dieu, et c’est là une des plaies de notre temps. La familiarité avec Dieu tient trop souvent la place de cette disposition fondamentale de la vie chrétienne, et dès lors tout progrès s’arrête, l’illusion s’introduit dans l’âme, et les divins Sacrements, qui au moment d’un retour à Dieu avaient opéré avec tant de puissance, deviennent à peu près stériles.

C’est que le Don de Crainte a été étouffé sous la vaine complaisance de l’âme en elle-même. L’humilité s’est éteinte ; un orgueil secret et universel est venu paralyser les mouvements de cette âme. Elle arrive, sans s’en douter, à ne plus connaître Dieu, par cela même qu’elle ne tremble plus devant lui.

Conservez donc en nous, ô divin Esprit, le Don de la Crainte de Dieu que vous avez répandu en nous dans notre baptême. Cette crainte salutaire assurera notre persévérance dans le bien, en arrêtant les progrès de l’esprit d’orgueil. Qu’elle soit donc comme un trait qui traverse notre âme de part en part, et qu’elle y reste toujours fixée comme notre sauvegarde. Qu’elle abaisse nos hauteurs, qu’elle nous arrache à la mollesse, en nous révélant sans cesse la grandeur et la sainteté de celui qui nous a créés et qui doit nous juger.

 

Nous savons, ô divin Esprit, que cette heureuse crainte n’étouffe pas l’amour ; loin de là, elle enlève les obstacles qui l’arrêteraient dans son développement. Les Puissances célestes voient et aiment avec ardeur le souverain Bien, elles en sont enivrées pour l’éternité ; cependant elles tremblent devant sa majesté redoutable, tremunt Potestates. Et nous, couverts des cicatrices du péché, remplis d’imperfections, exposés à mille pièges, obliges de limer contre tant d’ennemis, nous ne sentirions pas qu’il nous faut stimuler par une crainte forte, et en même temps filiale, notre volonté qui s’endort si aisément, notre esprit que tant de ténèbres assiègent ! Veillez sur votre œuvre, ô divin Esprit ! Préservez en nous le précieux don que vous avez daigné nous faire ; apprenez-nous à concilier la paix et la joie du cœur avec la crainte de Dieu, selon cet avertissement du Psalmiste : « Servez le Seigneur « avec crainte, et tressaillez de bonheur en tremblant devant lui »

 

dom Guéranger .

 

 

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Rédigé par Philippe

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