Publié le 18 Février 2016

 

L’oraison se résume en quatre mots : « Je veux voir Dieu ».

De temps en temps, nous allons nous entraîner dans la journée : un Chrétien normalement ne quitte jamais l’union à Dieu !
Saviez-vous ceci : un chrétien qui quitte l’union à Dieu fait un péché ? « Alors, je dois tout le temps être en état de péché » – « oui, parce que je mets le vin de mon christianisme dans de vielles outres »


-Sainte Thérèse d’Avila disait « qu’il y a un petit cocon qui est en train de se tisser pendant l’oraison » : un nid extraordinaire qui va permettre au papillon de voler dans la sixième demeure ; mais, au début, c’est la larve qui touche l’essence de ce qu’elle est, en puisant, en respirant dans les feuilles de mûrier de quoi tisser un cocon de velours, son essence ; les feuilles de mûrier représentent le baptême. Je suis enveloppé par les feuilles de mûrier, nourri par le baptême, je vais aspirer du baptême qui est en moi la substance de Dieu qui est la très Sainte Trinité et de là, je vais tisser de mon essence, autour de la larve, un cocon, un nid et je vais y passer du temps…

 

Dom Marie Eugène de la Saint Face de l’Enfant Jésus disait :


« Un chrétien normalement devrait faire quatre heures d’oraison par jour ». S’il est extrêmement fatigué, qu’il ne fasse que deux heures, dit-il. Quand c’est impossible, qu’il fasse une heure…Quand c’est désespéré, qu’il se limite à une demi-heure

Si vous étiez oblat chrétien sous la direction d’un père Carme, il vous dirait : « prenez quatre heures d’oraison par jour ». C’est très simple : tu sors de ta voiture et tu vas tranquillement te poser dans les mains de Dieu… Ce cocon se forme pendant ces heures quotidiennes… Chaque jour, nous ferons vivre notre Baptême.

 

Il n’y a pas d’autre voie sur la terre pour vivre du baptême que l’oraison.

 

Vivre du sacrement du baptême, puiser ce que le sacrement peut nous y donner, c’est uniquement dans ce temps royal de l’oraison :

C’est pour cette raison que nous pouvons affirmer que les chrétiens qui n’ont jamais fait oraison n’ont jamais vécu de leur baptême : telle est la doctrine de l’Église.
Aujourd’hui, le monde est très agité, raison supplémentaire pour nous plonger plus intensément dans notre baptême. Je suis rempli de feuilles de mûrier, je suis enveloppé par le caractère du baptême, je puise tranquillement du caractère du baptême la substance de Dieu, je mets l’essence de mon âme en communion et je regarde Dieu.

Voilà pour l’essence, l’acte d’entrée en oraison consiste à toucher l’essence de l’âme. La deuxième chose à comprendre:


Il faut voir Dieu, il faut avoir un simple regard sur Dieu.

 

C’est tout simple.


Quand vous êtes vraiment très fatigué, très désespéré ou très anéanti, très attaqué, c’est plus facile de poser un regard sur Dieu. C’est une bonne préparation à l’oraison que d’être épuisé par le travail ; une fois bien épuisé par le travail, même intérieur (on se bat : à un moment donné, on n’en peut plus), à ce moment-là, posons un simple regard sur Dieu !

 

père Patrick.

 

 

 

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Publié le 18 Février 2016

 

150 ans.

 

1866 - 2016

 

NEVERS

 

anniversaire de l'arrivée de ste Bernadette.

 

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Publié le 17 Février 2016

Ce soir je pense à mes petits Ukrainiens ... à Yegor et sa famille.quand je le vois intervenir, ça me fait tant plaisir..tout petit aussi lui. Sandro, n'en parlons pas il me fait telllement rigoler...Ilia, parti à Horeb ! 

à Tvilissi aussi sûrement ; 

 

« Prière d'une pauvre mendiante à Jésus.
O Jésus, donnez-moi, je vous prie, le pain de l'humilité,
le pain d'obéissance,
le pain de charité,
le pain de force pour rompre ma volonté et la fondre à la vôtre,
le pain de mortification intérieure,
le pain de détachement des créatures,
le pain de patience pour supporter les peines que mon coeur souffre. O Jésus, vous me voulez crucifiée, "fiat",
le pain de force pour bien souffrir,
le pain de ne voir que vous seul en tout et toujours,
Jésus, Marie, la Croix, je ne veux d'autres amis que ceux-là. »

 

sainte Bernadette.

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Publié le 17 Février 2016

 

..comme quoi lui aussi il en avait marre de sa personne !  dès fois on est un peu comme lui, dans notre  couette . on voudrait que ça s'arrête ! et pis il faut repartir té !

 

très gentil Ilia

 

"C’est assez ! Maintenant, Seigneur, prends ma vie, car je ne suis pas meilleur que mes pères !" Il se coucha et s’endormit sous le genêt. Et voici qu’un ange le toucha et lui dit : "Lève-toi, mange." Il regarda, et voici qu’il y avait à son chevet un gâteau cuit sur des pierres chauffées et une cruche d’eau. Après avoir mangé et bu, il se recoucha. L’ange du Seigneur vint une seconde fois, le toucha et dit : "Lève-toi, mange, car le chemin est trop long pour toi." Il se leva, mangea et but, et, avec la force que lui donna cette nourriture, il marcha quarante jours et quarante nuits jusqu’à la montagne de Dieu, à Horeb.

 

 

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Publié le 17 Février 2016

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Publié le 17 Février 2016

 

 

Nous voyons devant nous, aujourd’hui, quatre prédicateurs de carême ; le Christ, la Sainte Vierge, Moïse et Élie. Ils nous disent comment nous devons observer le Carême. Dimanche dernier, nous avons vu comment le Christ jeûna pendant quarante jours et fut ensuite tenté par le diable. Le jeûne et la tentation sont en étroite relation. Le jeûne fut la préparation au combat contre le prince de ce monde. Aujourd’hui, le Seigneur nous parle de l’entrée du diable dans la demeure de l’âme. Le Christ nous enseigne l’importance du jeûne dans le combat contre le démon, dans le combat contre notre nature inférieure. « Par le jeûne corporel, tu réprimes les vices, » dit la Préface du Carême. Il faut sans cesse répéter que c’est là le travail principal du carême. Tous les autres exercices seront sans valeur si nous ne triomphons pas du diable. Marie, qui est le coryphée dans le sacrifice d’aujourd’hui, nous prêche la soumission à la volonté de Dieu. L’Évangile nous présente Marie dans une situation subordonnée. Le Christ laisse de côté sa Mère ; son regard embrasse ses disciples, il les appelle sa mère et ses frères, s’ils « accomplissent la volonté de son Père céleste. » C’est Marie qui nous précède, à l’Offertoire, et qui chante ces paroles : « Je veux méditer sur tes commandements, je les aime extrêmement. » —

 

Moïse nous apprend à utiliser le jeûne de quarante jours comme un temps d’union avec Dieu et de prière. La prière et le jeûne se complètent mutuellement. Si nous voulons nous entretenir avec Dieu, il faut imposer silence à la chair, au monde, à la nature. Le Christ ne nous dit-il pas : « Cette espèce (de mauvais Esprits) ne peut être chassée que par la prière et le jeûne » — Élie jeûne dans son voyage à travers le désert et, fortifié par la nourriture céleste, il marche, pendant quarante jours, jusqu’au mont Horeb, la montagne de Dieu. — Ainsi, chacun des quatre prédicateurs de Carême nous fait voir ce temps de grâces sous un aspect différent : le jeûne dans le combat contre le diable, le jeûne dans l’accomplissement des commandements, le jeûne et la prière, le jeûne sur le rude chemin de la vie.

 

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 17 Février 2016

 

 

hier soir je me suis endormi sur les vidéos du  père Carme.  Je retrouvais une certaine identité même si on s'en sent tellement indigne d'une telle approche. On sent tellement que c'est ça la Vérité, la seule.

Quand on n'essaye pas de faire la course et de vendre son produit sur les réseaux sociaux, ça fait des contemplatifs. on sent telllement parfois beaucoup d'orgueil et tellement trop de suffisance...

On reste en suspens à la fin de la vidéo, .. quelle humilité, "on peut avoir la foi" entrecoupés de silences surnaturels,  on peut aller communier, on peut faire oraison, on touche à l'intériorité pleine et entière,  communicante.

ecce Fiat . ce n'est pas on a la foi, on est des purs, "on peut avoir la foi. " tout est remis dans l'ordre ça vous retourne comme une crèpe.

Alors oui on est  comme happé au-dedans on a envie d'avoir pareil ... je l'imagine parler de la Passion, ça ne doit pas être pour pleureuses, mais vraiment de conviction. des gens comme ça qui manquent. ... ça fait du bien. Mais peut-être que c'est l'âge aussi qui réclame autre chose que des sermons rébarbatifs et usants on a envie de vraies certitudes pour franchir la dernière ligne droite.

Alors on pleure, parce qu'on sent qu'on a passé toute son exsitence à des bêtises sans fin, qu'on a loupé l'essentiel,  la tentation serait de se dire tout ça c'est trop tard. Comme dirait Adamo, " j'ai raté le coche, c'est ça qui est moche. je me suis menti tout le temps, d'Ormesson disait on en a fait un jeu, je crois, de la religion, de tout. Où était la limite du jeu et de ses convictions personnelles. Ah quand on est dans la danse entrainé, dans un immense tourbillon où tout va si bien, tout est tellement beau,  le tourbillon des jeunes années pleines de convictions certaines et absolues,

et puis on s'écarte du cercle, de la danse,  l'âge faisant,  les mains vous lâchent, les amis vous lâchent,  les convictions si certaines deviennent doute si fragiles, si instables . le pire de n'avoir  même pas la tentation de se dire que tout cela est du bidon pour grenouilles de bénitier.  Ce serait tellement plus simple. 

et puis vient la fin. la conversion c'est peut-être la reconnaissance de son échec. la Passion avant la Résurrection est aussi un échec. la grâce d'être vrai au moins un jour avec soi...

" .. bof !

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 17 Février 2016

 

1 - Dans le silence du matin,
ô Jésus, descends dans mon âme,
sois mon compagnon de chemin :
mon cœur ardemment te réclame.
N'es-tu donc pas le grand ami
dont le souvenir me réveille,
tandis que je dors à demi,
que mon esprit encor'sommeille.

2 - Comme à ton humble laboureur,
en mes mains remets la charrue,
guide mes pas, ô doux Seigneur
dans la terre encore si nue.

Si les obstacles sont nombreux,
Si l'ennemi trouble ma route,
Oh ! loin de détourner les yeux,
Viens écarter de moi le doute.


3 - Si la fatigue me surprend :
par pitié, pour ma main qui tremble,
viens à moi, je suis ton enfant :
nous travaillerons mieux ensemble.
Jusqu'au soir, reste près de moi ;
puis, quand du repos viendra l'heure,
je m'endormirai près de toi,
et tu garderas ma demeure.


 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 16 Février 2016

 

 

 

 

 

 

 

« Seigneur, quand je vois la façon dont Vous traitez Vos amis, ce n’est pas étonnant que Vous en ayez si peu ! »


ste Thérèse d'Avila .

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Rédigé par Philippe

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Publié le 16 Février 2016

Rédigé par Philippe

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