Publié le 8 Septembre 2020
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L'archevêque d'Oviedo accuse le gouvernement de "profiter de cette tragédie pour tenter de réduire et de censurer la liberté religieuse par ordre et commandement".
"Les bouffées de chaleur estivales passent, laissant entrer de nouvelles bouffées de chaleur.
Parce que les circonstances que nous vivons depuis mars avec cette pandémie malheureuse mettent le feu à notre vie, la modifiant trop. Il semble que la soi-disant «nouvelle normalité» soit venue par décret, ou parce que celui qui a la barre du navire en décide ainsi.
Mais alors la réalité est plus libre et plus têtue, et elle ne s'adapte pas sans plus aux intérêts politiques ou économiques de ceux qui, avec ce virus, dessinent la carte de nos vies. Parfois nous alertant de panique, d'autres disant que rien ne va pas. Moments où nous ne pouvons pas quitter le bunker domestique, et d'autres avec un pistolet de départ pour presque tout se passe ... avec un masque et des mesures de distance.
Qu'il y a aussi ceux qui profitent de cette tragédie pour tenter de restreindre et de censurer la liberté religieuse sous le coup du commandement et du commandement. En tant que chrétiens, nous avons assumé la responsabilité qui est due, ce qui n'est pas toujours ce qui nous a été réclamé. Il existe une exception plausible qui se réfère à notre région asturienne, où la crise sanitaire a été soulevée et gérée avec beaucoup de sagesse, de prudence et de mesures raisonnables, au milieu d'un flot de personnes qui nous ont rendu visite pendant ces mois d'été.
Tout cela a un impact clair sur notre vie chrétienne. Parce que la communauté de notre Église diocésaine a su utiliser les moyens et a également su les libéraliser, au fur et à mesure que le panorama des infections à coronavirus dans notre pays a évolué. Nos temples paroissiaux sont des espaces de sécurité totale, car là nous voulions prendre soin des personnes qui entraient dans les églises et les ermitages à la recherche de paix, de confort, de grâce, sans chercher autre chose qui finissait par vous imposer la contagion que vous ne cherchiez pas. Distances marquées, protection avec gel hydroalcoolique, masques dans la bouche et le nez et respect de la capacité autorisée. La réponse de nos fidèles, de ceux qui sont ici et de ceux qui nous ont rendu visite pendant cette période a été exemplaire.
Nous avons dû nous passer des processions et des pèlerinages en général, bien que nous ayons vécu nos festivités chrétiennes et populaires d'une manière alternative. Il est vrai que plus d'une célébration a dû être reportée: baptêmes, premières communions, confirmations, mariages et même ordinations sacerdotales. Petit à petit, ces événements de foi sont célébrés, en plus d'avoir des répercussions sociales parmi notre famille et nos amis.
Mais maintenant vient le début du cours. Tous les problèmes et controverses autour des écoles pour enfants et jeunes et les centres universitaires pour commencer l'année scolaire, ont également un impact sur notre catéchèse et autres activités diocésaines et paroissiales. Je pense qu'il est bon d'avoir la mesure qui nous rend responsables, pour éviter l'irresponsabilité de ceux qui banalisent la gravité de ce moment, ainsi que de ceux qui ont peur et sont abattus pour ne rien faire, effrayés à mort. Parmi ceux qui banalisent jusqu'à la frivolité et ceux qui ont peur au point d'en avoir peur, il y a la mesure sereine et sensible, de ceux qui utilisent des moyens raisonnables pour que la vie dans tous ses sens ne nous échappe pas, ni la vie chrétienne qu'il faut suivre. nourrir et prendre soin des célébrations, des sacrements, catéchèse et notre calendrier adapté. C'est ainsi que nous allons le faire en tant que diocèse, également par arciprestazgos et dans chaque paroisse.
Nous demandons à notre Mère La Santina, dans cette neuvaine que nous célébrons dans son sanctuaire et dans tout le diocèse, de nous accompagner dans ce début inhabituel du parcours pastoral, qu'elle ne cesse de nous protéger, pour que la flamme de l'espérance continue à encourager nos vies, et la force de la foi nous rend sereins. Ce n'est qu'ainsi que les chrétiens pourront rendre le témoignage de la charité comme don suprême pour ceux qui souffrent de toutes les conséquences sanitaires et économiques générées par cette épreuve terrible de la pandémie que nous subissons.
Archevêque d'Oviedo