Publié le 18 Décembre 2022

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Publié le 18 Décembre 2022

 

 

 

 

 

 

 

 

 

forme extraordinaire fssp Vendée 

 

 

NOËL 2022

PUER NATUS EST NOBIS, ALLELUIA !

 

 

 

 

 

 

 

abbaye de Fontgombault 

 

 

 

 

 

Chavagnes en Paillers 

diocèse de Luçon

Monastère des soeurs victimes du Sacré Coeur 

 (abbé Barlett TERRERA )

 

office de la nuit de Noël

minuit

messe de l'aurore

8h 00

dimanche de Noël

9h 30


....


 

 

 

 

 

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Publié le 17 Décembre 2022

 

 

 

 

 

 

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Publié le 16 Décembre 2022

 

 

 

 

 

 

 

 

por Pedro ! muy catolico ! 

 

 

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Publié le 15 Décembre 2022

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Dites : Ô en silence, n’y ajoutant rien. Ô loue, ô désire, ô attend, ô gémit, ô admire, ô regrette, ô entre dans son néant, ô renaît avec le Sauveur, ô l’attire du ciel, ô s’unit à lui, ô s’étonne de son bonheur dans une chaste jouissance, ô est humble, ô est ardent. Qu’y a-t-il de moins qu’un ô ; mais qu’y a-t-il de plus grand que ce simple cri du cœur ? Toute l’éloquence du monde est dans cet ô; et je ne sais plus qu’en dire, tant je m’y perds.

Qu’on serait heureux d’être à la crèche de Jésus-Christ, quand ce ne serait que comme ces animaux puisque l’un connaît son maître, et l’autre la crèche de son Seigneur (Is 1, 3)! C’est alors qu’il faudrait dire avec David : J’ai été devant vous comme un animal. Vous pouvez aspirer à tout, même aux saintes dispositions de la sainte Vierge, même à celles de Jésus-Christ, qui est notre vrai modèle. Dieu distribue ses dons dans le degré et dans la manière qu’il veut. 

Bossuet 

 

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Publié le 15 Décembre 2022

 

 

 

 

« Frères, en attendant la venue du Seigneur, ayez de la patience », dit saint Jacques dans son Épître (Jc 5, 7-10).
En quoi consiste la patience ? Si elle s’attache à la poursuite d’une fin à venir, peut-on dire, sans tricher, que l’Avent attise notre patience ? Le Christ est déjà venu, et, s’il vient à nouveau, ce n’est semble-t-il qu’une convention du calendrier.
 
Qu’est-ce que la patience ?
La scène est au restaurant, dans un sketch devenu célèbre, filmé par Pierre Palmade. Robert Hirsch et Gisèle Casadessus, deux octogénaires, dînent.
– Madeleine, quand donc consentirez-vous à m’épouser ?
– Mais Fernand, vous me l’avez déjà demandé en 1950 !
– Mais je vous aime, Madeleine !
– Oh, je vous connais, vous les hommes ! Une fois que vous avez ce que vous voulez, vous disparaissez, pffuitt !
– Disparaître ! Mais où voulez-vous que j’aille, Madeleine ? Nous avons été dans le même lycée, nous avons travaillé dans le même magasin, nous avons vécu dans le même village, nous vivons dans la même maison de retraite !
Ainsi de suite. Voilà donc un amoureux patient. Sur son visage, se lit à la fois une souffrance et un espoir. La souffrance de supporter un contretemps ; l’espoir de séduire enfin sa belle. La patience est tissée de ces deux lainages, mais souvent elle tire sur le tissu.
 
Certes, aujourd’hui, nous avons plutôt appris le « tout, tout de suite » et la patience nous manque. Mais la vie nous rappelle à une patience qui est alors moins une vertu qu’une nécessité. Nous patientons dans la souffrance physique, faute de la réduire ; nous supportons les injustices, nous patientons par amour avec ceux auprès de qui nous vivons.
La vie enseigne la patience, et nous pressentons que la patience est une force. Une force, parce que le patient ne consent pas à une tristesse désordonnée, face à ce qui lui nuit présentement : il demeure dans l’ordre d’une fin atteignable. Toute visite chez le dentiste se nourrit d’une souffrance intolérable, augmentée du spectacle du sadique qui arrive avec ses instruments, et finalement d’espoir récompensé.
 
Toutefois, tout ne mérite pas qu’on patiente : lenteur n’est pas vertu, de même que vitesse n’est pas toujours synonyme de précipitation. Les génies de l’organisation sont peut-être des impatients, il n’empêche que leur rapidité de conception et d’exécution semble plus adaptée à leurs projets qu’une circonspection disproportionnée.
 
Saint Thomas dit que le persévérant patiente autant qu’il faut ; le mou, moins qu’il ne faut ; le pertinace – l’entêté –, plus qu’il ne faut. La patience consiste donc à supporter de façon proportionnée, en fonction, lorsque c’est possible, d’un espoir, d’un plus grand bien à venir. C’est l’espoir qui permet de donner à la patience un caractère plus tonique, et qui la fait participer à la vertu de force.
 
La patience devient alors persévérance et longanimité, elle tend vers un bien qui se trouve à longue distance, à longue durée.
 
La patience devient aussi constance : elle tient le coup, en dépit des obstacles extérieurs. C’est ainsi que Bernard Palissy, pour découvrir le secret de l’émail blanc des Italiens, celui de leur cuisson, brûle ses meubles, sous les cris incessants de sa femme et les moqueries de ses amis. Il le découvre, et devient le plus grand céramiste de la Renaissance. Le constant domine les obstacles.
 
Surtout, le vrai patient est mû par un but. Il souffre, il supporte, mais il sait pourquoi : l’épreuve en vaut la peine. Il sait aussi que seule la patience perce les secrets de la difficulté, de l’excellence, du mérite. Il vise un but et s’y donne à fond, il s’y sacrifie même parfois, mais pour un bien qu’il sait plus élevé. Il apprend à demeurer dans sa persévérance. Quand il réussit, il se retourne, épuisé, sanglant, mais rieur : le mou et l’entêté sont restés loin derrière.
 
 
De quelle façon l’Avent attise-t-il notre patience ?
 
En effet, le Christ n’est pas à venir, il est déjà venu, une fois pour toutes. Unique fut son Incarnation, uniques sa Passion et sa Résurrection, effectif désormais le salut qu’il nous offre.
La préparation à Noël, nous le savons, est une attente pédagogique.
Ce n’est pas tant le Christ qui vient, que nous, qui nous disposons à le recevoir. L’Avent construit une patience spéciale, elle ne comporte ni souffrance ni espoir, ni constance, bien plutôt une vertu intérieure et chacun devient une crèche.
 
Notre âme s’arrondit en une mangeoire, où le nouveau-né aura bien chaud. La paille de notre chaleur est celle de la charité : la charité divine, que le Christ vient manifester et nous donner ; puis notre charité, en effet reçue de lui, avec lequel nous le bercerons.
 
Une âme façon mangeoire se prépare et entretient notre patience, car, dit saint Paul, « la charité est patiente » (I Co 13, 4).
La patience du chrétien se tire donc de l’intériorisation du temps liturgique. L’Avent a dépassé son milieu : y sommes-nous entrés, tâchons-nous de le vivre, voulons-nous y demeurer ? La patience se tire surtout de la charité, car la charité rend la patience patiente.
 
Rien ne servirait de rester forts sur terre si aucun ciel ne nous était promis. Nos contemporains, de plus en plus athées, l’ont compris : puisqu’il n’y a pas de ciel à espérer, vivons le mieux possible sur terre, selon une certaine patience – qu’un chrétien jugera mutilée –, qui relève du consentement.
Le monde est sans Dieu, il va sans but, consentons à la nécessité de la matière. Tout est matière, hasard, atomes. Notre joie est alors le sourire figé de la fatalité. Succès garanti de Spinoza, chaque année ou presque, dans tous les magazines estivaux !
 
Le chrétien, lui, est sûr de son Sauveur. L’espoir, sentiment humain toujours incertain de l’avenir, est devenu espérance, certitude du salut proposé. Si nous apprenons la patience, la vraie, face au martyre, à la persécution, aux moqueries, à la marginalisation des catholiques, à la haine du vrai Dieu, c’est parce que le Christ est déjà venu, pour tous. Notre seule incertitude tient à notre propre péché.
 
C’est pourquoi, chaque année, la crèche nous réchauffe et nous unifie dans la patience de Dieu, dès que nous y demeurons.
 
fr. Thierry-Dominique Humbrecht, op
 

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Publié le 15 Décembre 2022

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Publié le 15 Décembre 2022

 

 

 

 

 

 

 

L'Avent, mes frères, est le temps de la conversion. Il est temps d'ouvrir les portes au Rédempteur pour que Dieu s'incarne, devienne homme, devienne humanité et que vous deveniez « Dieu ».  

Dieu veut devenir un homme, parce qu'il veut d'abord le racheter de son péché et ensuite le diviniser, le sauvant de ce mode de vie terrestre, pour un nouveau mode de vie céleste. Il veut le racheter, il veut le refaire, c'est une « nouvelle création » pour le magnifier et le glorifier. Pourquoi ?. Ne me demandez pas. C'est un mystère : pourquoi Dieu aime-t-il tant cette créature, l'être humain ? Il nous a révélé qu'il l'aimait beaucoup, mais nous ne voyons pas clairement pourquoi.

 

« Réjouissez-vous dans le Seigneur. Je vous le répète encore : soyez heureux, car le Seigneur est proche !

        Telles sont les paroles de salutation par lesquelles s'ouvre ce troisième dimanche de l'Avent.

L'Église les place devant nous. Ces mots sont comme un miroir. Miroir d'espérance joyeuse.

        

 

     Au milieu de ces notes de joyeuse espérance, je suis gêné de devoir dire à haute voix : Frères, ils nous tuent Noël... ils nous tuent Noël ! Autant dire : ils tuent notre joyeuse espérance !...

Cette société, qui est composée de nous tous, offre tout : des festins, des plaisirs excitants, des voyages de rêve autour du monde, des hôtels, déjà plus de 5 étoiles. Elle nous habille de tenues flashy, confortables et provocantes, et nous offre toutes sortes de sensations et de plaisirs.

        C'est l'offre de Noël, c'est Noël pour le monde. Offrez tout sauf Dieu. Dieu, on  n'en a pas besoin, ce n'est pas rentable, ni coté en bourse. Cette offre formidable et variée, c'est tout Noël, c'est tout espoir. Dieu est réduit au silence. Dieu est trop. Peut-être que, plusieurs fois, cela gêne même.

        Pourquoi toute cette offre ? Pour être heureux? ...Tu as la réponse, tu la connais très bien. Nous le savons tous, y compris les poètes, qui parfois ne rêvent pas : « à quelle vitesse le plaisir va, à quel point la douleur vient après qu'elle a été convenue, à quel point à notre avis n'importe quel moment dans le passé était meilleur » .

En d'autres termes, plus nous vivons ce tourbillon de plaisirs et d'évasions, plus nous ne nous sentons pas heureux, mais plus vides, et nous aspirons aux temps passés, où avec moins de choses matérielles, nous étions plus heureux et plus satisfaits : "Voyez comme ils ne valent rien les choses après lesquelles nous marchons – et courons, - que dans ce monde traître – même avant de mourir – nous les perdons ». "Ne soyez pas dupe, non - en pensant que ce que vous attendez durera - plus que ce que vous avez vu a duré - parce que tout doit durer - de telle manière".

        Le chant de Noël nous dira ainsi : « Le réveillon de Noël approche, - Le réveillon de Noël s'en va, - et nous partirons, - et nous ne reviendrons plus » .

        Toi, vrai chrétien, et personne responsable, tu ne veux pas que Noël te tue. 

Votre espérance est en Dieu d'abord, qui ne passe pas et qui dure et en conséquence de cette plénitude de Dieu dans votre vie vous la manifestez avec une joie saine et solide. C'est pourquoi vous entrez dans l'Avent. Et dimanche après dimanche tu viens chercher la lumière dans la Parole de Dieu pour ne pas te perdre en chemin.

« Convertissez-vous, car le Royaume des Cieux ". C'est l'annonce du prophète Isaïe, disant : « une voix crie dans le désert : préparez le chemin du Seigneur, frayez ses sentiers. Portez les fruits que demande la conversion " .

        Au plus fort du troisième dimanche de l'Avent, nous, chrétiens, devons passer par cette épreuve de sincérité, en répondant à cette question : qu'est-ce que vous préférez le plus : le divertissement, les spectacles, la bonne chère, les voyages d'agrément et les aventures ? Le Christ d'abord et avant tout ? Parce que nous, ceux d'entre nous qui se sentent et se disent chrétiens, avec notre fidélité à une pratique religieuse en tout, répondons, non par de simples paroles, mais par nos œuvres, par nos vies, que nous préférons et optons pour le Christ et non pour des  orgies  que le monde nous offre. Ce n'est pas vrai?.

Mettons-nous au travail, alors, ne nous décourageons ni ne désespérons, car il semble que nous tombions dans le piège de nos ennemis. Isaïe nous l'a crié en première lecture : « Renforcez vos mains faibles, renforcez vos genoux chancelants,   (priez davantage, alors), dites aux lâches de cœur : soyez forts, n'ayez pas peur. Regarde ton Dieu qui vient en personne ! Les yeux des aveugles s'ouvriront, les oreilles des sourds s'ouvriront...

        Tes yeux verront, tes oreilles entendront, tes pieds s'effaceront, ta langue chantera. Joie perpétuelle. Ces valeurs et joies chrétiennes demeurent; ceux du monde passent. Vous devez vous battre et travailler sur l'Avent, vous n'avez pas à vous endormir.

        Il nous reste un peu plus d'une semaine. Il ne faut pas perdre patience, ni se laisser désespérer : savoir souffrir et attendre que le Seigneur vienne, "comme le paysan qui attend patiemment le fruit précieux de la terre," ,  nous dit l'apôtre .

        N'oublie pas, mon bon frère, l'émerveillement de ce que tu es, et combien tu vaux, car même si tu te sens pécheur et un peu honteux de certains comportements dans ta vie, même si tu crois que tu es le plus petit dans ta grande famille, l'Église, qui est la porte du Royaume des Cieux, auquel tu appartiens par ton baptême, tu es plus grand que tout né d'une femme, tu es plus grand que Jean-Baptiste. 

Tournez-vous donc vers les pauvres. Aidez-les avec votre argent, avec votre compassion, avec votre présence et vos paroles de bonnes nouvelles ; C'est là que Dieu est né : dans les plus nécessiteux et dans le besoin de tout : dans les aveugles, dans les infirmes, dans les lépreux, dans ceux qui n'entendent pas, matériellement ou dans leur esprit et dans leur cœur. Vous vous retrouverez avec cette joie de Noël, qui ne passe pas et qui ne vous laisse pas vide après un court laps de temps.

Cherchez Dieu dans la Sainte  Eucharistie pour ouvrir et élargir votre cœur afin que tout le mystère de Noël puisse y entrer. Car "si vous avez Dieu, qu'est-ce qui vous manque, mais si vous manquez de Dieu, qu'est-ce que vous avez"?. 

C'est ce que disait sainte Thérèse de Jésus : 

« à qui a Dieu, il ne manque rien, Dieu seul suffit ! 

Veni Domine Jesus ! 

 

 

 

RP.  Edouardo , abbé .

 
 
 
 

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Publié le 15 Décembre 2022

 

 

 

 

 

 

 

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Publié le 14 Décembre 2022

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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