Publié le 24 Janvier 2023
Publié le 23 Janvier 2023
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happy new year 2023 !
Publié le 23 Janvier 2023
Publié le 21 Janvier 2023
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Aujourd'hui, il nous en présente une très particulière, celle d'un lépreux guéri (cf. Mc 1, 40-45), qui s'approcha de Jésus et, à genoux, le supplia : "Si tu le veux, tu peux me purifier !". Celui-ci, ému, tendit la main, le toucha et lui dit : "Je veux que tu sois purifié!".
La guérison de cet homme eut lieu de manière instantanée, Jésus lui demandant de ne pas révéler le fait et de se présenter aux prêtres pour offrir le sacrifice prescrit par la loi mosaïque. Mais ce lépreux guéri ne réussit pas à se taire et il proclama même à tout le monde ce qui lui était arrivé, si bien que - rapporte l'évangéliste - les malades accouraient de toutes parts vers Jésus encore plus nombreux, au point de l'obliger à rester en dehors des villes pour ne pas être assailli par les personnes.
Jésus dit au lépreux : "Sois purifié !".
Selon l'antique loi hébraïque (cf. Lv 13-14), la lèpre était considérée non seulement comme une maladie, mais comme la plus grave forme d'"impureté" rituelle. Il revenait aux prêtres de la diagnostiquer et de déclarer impur le malade, qui devait être éloigné de la communauté et rester en dehors des lieux habités jusqu'à une éventuelle guérison dûment certifiée.
La lèpre constituait donc une sorte de mort religieuse et civile, et sa guérison une sorte de résurrection.
Dans la lèpre, il est possible d'entrevoir un symbole du péché, qui est la véritable impureté du cœur, capable de nous éloigner de Dieu.
Ce n'est pas en effet la maladie physique de la lèpre, comme le prévoyaient les règles anciennes, qui nous séparent de Lui, mais la faute, le mal spirituel et moral.
C'est pourquoi le Psalmiste s'exclame : "Heureux l'homme dont la faute est enlevée / et le péché remis !". Et ensuite, s'adressant à Dieu : "Je t'ai fait connaître ma faute, / je n'ai pas caché mes torts. / J'ai dit : "Je rendrai grâce au Seigneur en confessant mes péchés". / Et toi, tu as enlevé l'offense de ma faute" (Ps 31/32, 1.5).
Les péchés que nous commettons nous éloignent de Dieu, et, s'ils ne sont pas confessés humblement avec confiance dans la miséricorde divine, ils en arrivent à produire la mort de l'âme.
Ce miracle revêt alors une profonde valeur symbolique. Jésus, comme l'avait prophétisé Isaïe, est le Serviteur du Seigneur: "Or ce sont nos souffrances qu'il portait / et nos douleurs dont il était chargé" (Is 53, 4).
Dans sa passion, il deviendra comme un lépreux, rendu impur par nos péchés, séparé de Dieu : il fera tout cela par amour, dans le but d'obtenir pour nous la réconciliation, le pardon et le salut. Dans le sacrement de la pénitence, le Christ crucifié et ressuscité, à travers ses ministres, nous purifie avec sa miséricorde infinie, il nous restitue à la communion avec le Père céleste et avec nos frères, il nous fait don de son amour, de sa joie et de sa paix.
Chers frères et sœurs, invoquons la Vierge Marie, que Dieu a préservée de toute tache de péché, afin qu'elle nous aide à ne pas pécher et à avoir fréquemment recours au sacrement de la confession, le sacrement du pardon, qui aujourd'hui, doit être redécouvert encore davantage dans sa valeur et dans son importance pour notre vie chrétienne.
Benoît XVI
Publié le 21 Janvier 2023
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Pampelune Espagne
19. Janvier 2023
Publié le 20 Janvier 2023
Publié le 19 Janvier 2023
Publié le 18 Janvier 2023
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il va à la maternelle !
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Publié le 18 Janvier 2023
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Ecce - Fiat !
Déjà, l'appellation ne nous plaît pas: "Femme" - pourquoi ne dit-il pas: mère? En réalité, ce titre exprime la position de Marie dans l'histoire du salut. Il renvoie à l'avenir, à l'heure de la crucifixion, où Jésus lui dira: "Femme, voici ton fils - Fils, voici ta mère" (cf. Jn 19, 26-27).
Il indique donc à l'avance l'heure où Il fera devenir la femme, sa mère, mère de tous ses disciples. D'autre part, ce titre évoque le récit de la création d'Eve: Adam, au milieu de la création et de toute sa richesse, se sent seul, comme être humain. Eve est alors créée, et en elle, il trouve la compagne qu'il attendait et qu'il appelle du nom de "femme". Ainsi, dans l'Evangile de Jean, Marie représente la femme nouvelle, définitive, la compagne du Rédempteur, notre Mère: l'appellation apparemment peu affectueuse exprime en revanche la grandeur de sa mission éternelle.
Mais ce que Jésus dit ensuite à Marie, à Cana, nous plaît encore moins: "Que me veux-tu, femme? Mon heure n'est pas encore arrivée" (Jn 2, 4).
Nous serions tentés de répondre: Tu as beaucoup à voir avec elle! C'est elle qui t'a donné ta chair et ton sang, ton corps. Et pas seulement ton corps: avec son "oui", provenant du plus profond de son coeur, elle t'a porté dans son sein et, avec amour maternel, elle t'a donné le jour et introduit dans la communauté du peuple d'Israël. Mais si nous parlons ainsi avec Jésus, nous sommes déjà sur la bonne voie pour comprendre sa réponse.
Car tout cela doit rappeler à notre esprit que lors de l'incarnation de Jésus, deux dialogues vont de pair et se fondent l'un avec l'autre, devenant une seule chose. Il y a tout d'abord le dialogue que Marie entretient avec l'Archange Gabriel, et dans lequel elle dit: "Qu'il m'advienne selon ta parole!" (Lc 1, 38). Mais il existe un texte parallèle à celui-ci, un dialogue, pour ainsi dire, à l'intérieur de Dieu, qui nous est rapporté par la Lettre aux Hébreux, quand il est dit que les paroles du Psaume 40 sont devenues comme un dialogue entre le Père et le Fils - un dialogue dans lequel commence l'incarnation.
Le Fils éternel dit au Père: "Tu n'as voulu ni sacrifice ni oblation; mais tu m'as façonné un corps... Voici je viens... pour faire [...] ta volonté" (He 10, 5-7; cf. Ps 40, 6-8). Le "oui" du Fils: "Je viens pour faire ta volonté", et le "oui" de Marie: "Qu'il m'advienne selon ta parole" - ce double "oui" devient un unique "oui", et ainsi, le Verbe devient chair en Marie.
Dans ce double "oui", l'obéissance du Fils prend corps; Marie, avec son "oui" lui donne un corps. "Que me veux-tu, femme?".
Ce qu'au plus profond ils ont à voir l'un avec l'autre, c'est ce double "oui", dans la concomitance duquel a eu lieu l'incarnation. C'est ce point de leur très profonde unité que le Seigneur vise à travers sa réponse. C'est précisément là que renvoie la Mère.
Là, dans ce "oui" commun à la volonté du Père, se trouve la solution. Nous devons nous aussi apprendre toujours à nouveau à nous acheminer vers ce point; là apparaît la réponse à nos interrogations.
Benoît XVI
Publié le 17 Janvier 2023
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Dans le passage évangélique Marie adresse à son Fils une demande en faveur de ses amis qui se trouvent en difficulté. A première vue, cela peut apparaître une conversation tout à fait humaine entre Mère et Fils; et, en effet, c'est également un dialogue rempli de profonde humanité.
Toutefois, Marie ne s'adresse pas simplement à Jésus comme à un homme, en comptant sur son initiative et sa disponibilité à porter secours. Elle confie une nécessité humaine à son pouvoir - à un pouvoir qui va au-delà de l'habileté et de la capacité humaine. Et ainsi, dans le dialogue avec Jésus, nous la voyons réellement comme une Mère qui demande, qui intercède.
Cela vaut la peine d'approfondir un peu plus la compréhension de ce passage évangélique: pour mieux comprendre Jésus et Marie, mais précisément aussi pour apprendre de Marie à prier de manière juste. Marie n'adresse pas une véritable demande à Jésus. Elle dit simplement: "Ils n'ont pas de vin" (Jn 2, 3).
En Terre Sainte, les noces étaient fêtées pendant une semaine entière; tout le village y participait, et l'on consommait donc de grandes quantités de vin. Or, les époux se trouvent en difficulté, et Marie le dit simplement à Jésus. Elle ne demande pas une chose précise, et encore moins que Jésus exerce son pouvoir, accomplisse un miracle, produise du vin. Elle confie simplement le fait à Jésus et Lui laisse la décision sur la façon de réagir. Nous constatons ainsi deux choses dans les simples paroles de la Mère de Jésus: d'une part, sa sollicitude affectueuse pour les hommes, l'attention maternelle avec laquelle elle perçoit la situation difficile d'autrui; nous voyons sa bonté cordiale et sa disponibilité à aider.
C'est à Elle que nous confions nos préoccupations, les nécessités et les situations difficiles. Cette bonté prête à aider de la Mère, à laquelle nous nous confions, c'est ici, dans l'Ecriture Sainte, que nous la voyons pour la première fois. Mais à ce premier aspect très familier à tous s'en ajoute un autre, qui nous échappe facilement: Marie remet tout au jugement du Seigneur.
A Nazareth, elle a remis sa volonté, la plongeant dans celle de Dieu: "Je suis la servante du Seigneur; qu'il m'advienne selon ta parole!" (Lc 1, 38). Telle est son attitude permanente de fond.
Ainsi, elle nous enseigne à prier: ne pas vouloir affirmer face à Dieu notre volonté et nos désirs, aussi importants et raisonnables qu'ils puissent nous sembler; mais les présenter devant Lui et le laisser décider de ce qu'il veut faire. De Marie, nous apprenons la bonté prête à aider, mais également l'humilité et la générosité d'accepter la volonté de Dieu, en ayant confiance en Lui, certains que sa réponse, quelle qu'elle soit, sera notre bien, mon bien véritable.
Benoît XVI
Clear creek abbey - dom Philip Anderson