Publié le 31 Mai 2023

 

 

 

nominations 2023 

 

Monsieur l’abbé Philippe-Marie AIRAUD, est nommé prêtre exorciste titulaire. Il demeure prêtre coopérateur à la paroisse « Saint Louis de la Roche sur Yon en Pays Yonnais », aumônier diocésain des étudiants et aumônier général de l’ICES. Il réside à la Roche sur Yon. 

M. l’abbé Carlos Bernardo TERRERA BARLETT, est renouvelé, pour un an, en tant qu’aumônier du monastère des religieuses Victimes du Sacré-Cœur à Chavagnes en Paillers. Il réside à l’aumônerie du monastère de Chavagnes en Paillers.

 

 

 

 

fssp Vendée 

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Publié le 31 Mai 2023

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

dédicace frère Thibault osb+ 

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Publié le 30 Mai 2023

 

 

 

 

 

 

ora pro nobis 

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Bénédiction abbatiale du Père Dom Damien THÉVENIN

Abbaye Saint-Paul de Wisques

31 Mai 2023  

Bénédiction abbatiale

 

Le Révérend Père Prieur et les moines de l’Abbaye Saint-Paul de Wisques sont heureux de vous inviter à participer ou à vous unir par la prière à la bénédiction abbatiale

 

du Très Révérend Père Dom Damien THÉVENIN

 

élu septième abbé de leur monastère.

La bénédiction abbatiale lui sera conférée par Son Excellence Monseigneur Olivier LEBORGNE, évêque d'Arras, le 31 Mai 2023, fête de la Visitation, en la cathédrale de Saint-Omer.

 

Messe concélébrée à 14h30, suivie d'un cocktail à l’École Notre-Dame Enclos

Pour faciliter l'organisation, merci d'enregistrer votre participation ici

 

chiffre du mois de Mai : 11 339 

 

 

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Publié le 30 Mai 2023

Rédigé par Philippe

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Publié le 27 Mai 2023

 

 

 

 

 

 

 

 

 

homélie dom Jean Pateau - Fontgombault 2023

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Publié le 27 Mai 2023

 

 

 

 

 

 

 

 

Sainte fête de la Pentecôte 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 26 Mai 2023

 

 

 

 

 

 

 

ora pro nobis .

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Chers amis, quand nous récitons le Credo, nous affirmons : « Je crois en Saint Esprit, qui est Seigneur et qui donne la vie ». L’« Esprit créateur » est la puissance de Dieu qui donne la vie à toute la création et est la source d’une vie nouvelle et abondante dans le Christ. L’Esprit maintient l’Église unie au Seigneur et fidèle à la Tradition apostolique. Il est Celui qui a inspiré les Saintes Écritures et qui guide le peuple de Dieu vers la plénitude de la vérité (cf. Jn 16, 13).

De toutes ces façons, l’Esprit est Celui qui « donne la vie », qui nous conduit au cœur même de Dieu. Ainsi, plus nous permettons à l’Esprit de nous diriger, plus grande sera notre configuration au Christ et plus profonde notre immersion dans la vie du Dieu Un et Trine.

Cette participation à la nature même de Dieu (cf. 2 P 1, 4) se produit à travers les événements quotidiens de la vie dans lesquels il est toujours présent (cf. Bar 3, 38).

Toutefois, il y a des moments dans lesquels nous pouvons être tentés de rechercher la félicité loin de Dieu. Jésus lui-même demande aux Douze : « Voulez-vous partir, vous aussi ? » (Jn 6, 67).

Un tel éloignement offre peut-être l’illusion de la liberté. Mais où nous conduit-il ? Vers qui pouvons-nous aller ? Dans nos cœurs, nous savons, en fait, que seul le Seigneur a « les paroles de la vie éternelle » (Jn 6, 67-69). S’éloigner de lui n’est qu’une tentative inutile de nous fuir nous-mêmes (cf. Saint Augustin, Les Confessions VIII, 7). Dieu est avec nous dans la réalité de la vie et non dans notre imaginaire ! Affronter la réalité, et non la fuir, c’est ce que nous voulons ! Pour cela, l’Esprit Saint avec délicatesse, mais aussi avec fermeté, nous attire vers ce qui est réel, vers ce qui est durable, vers ce qui est vrai. C’est l’Esprit qui nous ramène à la communion avec la Sainte Trinité.

L’Esprit Saint a été, de quelque manière, l’oublié de la Sainte Trinité. Une claire compréhension de sa Personne semble presque hors de notre portée. Et cependant quand j’étais encore un petit garçon, mes parents, comme les vôtres, m’ont enseigné le signe de la Croix. J’ai ainsi très tôt compris qu’il y a un Dieu en trois Personnes et que la Trinité est au centre de la foi et de la vie chrétienne. Quand j’ai cru au point d’avoir une certaine compréhension de Dieu le Père et de Dieu le Fils – leurs noms parlaient déjà d’eux-mêmes –, ma compréhension de la troisième Personne de la Trinité restait faible. C’est pourquoi, comme jeune prêtre chargé d’enseigner la théologie, j’ai décidé d’étudier les grands témoins de l’Esprit dans l’histoire de l’Église. C’est en parcourant cet itinéraire que je me suis retrouvé à lire, entre autres, le grand saint Augustin.

Sa compréhension de l’Esprit Saint se développa de manière graduelle ; elle fut un combat. Jeune, il avait embrassé le Manichéisme – l’une de ses tentatives, dont j’ai parlé il y a un instant, de créer une utopie spirituelle en séparant les réalités de l’esprit des réalités de la chair. En conséquence, au début, il était méfiant à l’égard de l’enseignement chrétien sur l’incarnation de Dieu. Et cependant, son expérience de l’amour de Dieu présent dans l’Église le conduisit à en rechercher la source dans la vie du Dieu Un et Trine. Ceci le porta à avoir trois intuitions particulières sur l’Esprit Saint comme lien d’unité au sein de la Sainte Trinité : unité comme communion, unité comme amour durable, unité comme don, donné et reçu. Ces trois intuitions ne sont pas seulement théoriques. Elles aident à expliquer comme l’Esprit agit. Dans un monde où aussi bien les individus que les communautés souffrent souvent de l’absence d’unité et de cohésion, de telles intuitions nous aident à demeurer en syntonie avec l’Esprit et à étendre et à clarifier la nature de notre témoignage.

Avec l’aide de saint Augustin, essayons donc d’illustrer quelques aspects de l’œuvre de l’Esprit Saint. Il observe que les deux mots « Esprit » et « Saint » se rapportent à ce qui appartient à la nature divine ; en d’autres termes, à ce qui est partagé par le Père et par le Fils, à leur communion.

Par conséquent, si la caractéristique propre de l’Esprit est celle d’être ce qui est partagé par le Père et par le Fils, Augustin en conclut que la qualité particulière de l’Esprit est l’unité. Une unité de communion vécue : une unité de personnes dans une relation mutuelle de donation constante : le Père et le Fils qui se donnent l’un à l’autre.

Nous commençons ainsi, je pense, à entrevoir combien cette compréhension de l’Esprit Saint comme unité, comme communion, est éclairante. Une unité vraie ne peut jamais être fondée sur des relations qui nient l’égale dignité des autres personnes. Et l’unité n’est pas non plus simplement la somme totale des groupes à travers lesquels nous nous efforçons parfois de nous « définir » nous-mêmes. En effet, c’est uniquement dans la vie de communion que l’unité se maintient et que l’identité humaine se réalise pleinement : nous reconnaissons notre besoin commun de Dieu, nous répondons à la présence unificatrice de l’Esprit Saint et nous donnons notre vie les uns pour les autres à travers le service.

La deuxième intuition d’Augustin – c’est-à-dire celle de l’Esprit Saint comme amour qui perdure – dérive de l’étude qu’il fit de la Première Lettre de saint Jean, là où l’auteur dit que « Dieu est amour » (1 Jn 4, 16).

Augustin suggère que ces mots, tout en se référant à la Trinité dans son ensemble, doivent également être compris comme exprimant une caractéristique particulière de l’Esprit Saint. En réfléchissant sur la pérennité de l’amour – « celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu (Ibidem) – Augustin se demande : Est-ce l’amour ou l’Esprit qui garantit le don continuel ? Voici ce qu’il en conclut : « L’Esprit Saint nous fait demeurer en Dieu et Dieu en nous, mais c’est l’amour qui en est la cause. Donc, l’Esprit est Dieu comme amour ! » (De Trinitate 15, 17, 31).

C’est une magnifique explication : Dieu se donne lui-même en partage comme amour dans l’Esprit Saint. Que pouvons-nous savoir d’autre sur la base de cette intuition ? L’amour est le signe de la présence de l’Esprit Saint !

Les idées ou les paroles qui manquent d’amour – même si elles apparaissent sophistiquées ou sages – ne peuvent être « de l’Esprit ». De plus, l’amour a une caractéristique particulière, loin d’être indulgent ou volubile, il a une tâche ou un objectif à accomplir : celui de demeurer. Par sa nature, l’amour est durable. Encore une fois, chers amis, nous pouvons jeter un dernier coup d’œil sur ce que l’Esprit Saint offre au monde : un amour qui dissout l’incertitude ; un amour qui va au-delà de la peur de la trahison ; un amour qui a en soi l’éternité ; le véritable amour qui nous introduit dans une unité qui dure !

La troisième intuition – l’Esprit Saint comme don -, Augustin la déduit de sa réflexion sur un passage évangélique que nous connaissons et aimons tous : la conversation du Christ avec la Samaritaine au bord du puits. Là, Jésus se révèle comme celui qui donne de l’eau vive (cf. Jn 4, 10), qui est ensuite définie comme étant l’Esprit (cf. Jn 7, 39) ; 1 Co 12, 13).

L’Esprit est « le don de Dieu » (Jn 4, 20) – la source intérieure (cf. Jn 4, 14) – qui étanche réellement notre soif la plus profonde et nous conduit au Père. À partir de cette observation, Augustin conclut que le Dieu qui se livre à nous comme un don est l’Esprit Saint (cf. De Trinitate, 15, 18, 32).

Chers amis, examinons encore une fois la Trinité à l’œuvre : l’Esprit Saint est Dieu qui se donne éternellement, comme une source intarissable, il n’offre rien de moins que lui-même. En observant ce don incessant, nous arrivons à voir les limites de tout ce qui périt, la folie d’une mentalité de consommation. consumériste En particulier, nous commençons à comprendre pourquoi la recherche de la nouveauté nous laisse insatisfaits et désireux de quelque chose d’autre. Ne recherchons-nous pas un don éternel ? La source qui jamais ne s’épuisera ? Avec la Samaritaine, nous nous exclamons : « Donne-la moi cette eau : que je n’aie plus soif » (Jn 4, 15) !

Chers jeunes, comme nous l’avons vu, l’Esprit Saint réalise la merveilleuse communion de ceux qui croient en Jésus Christ. Il est à l’origine de notre unité qui se réalise dans l’amour (cf. Catéchisme de l’Église Catholique, 813-4). Fidèle à sa nature de donateur et, à la fois, de don, il est à présent à l’œuvre à travers vous. Éclairés par les intuitions de saint Augustin, faites en sorte que l’amour unificateur soit votre mesure ; que l’amour durable soit votre défi ; que l’amour qui se donne soit votre mission !

Demain, ce même don de l’Esprit sera conféré solennellement à nos confirmands. Je prierai : « Donne-leur l’esprit de sagesse et d’intelligence, l’esprit de conseil et de force, l’esprit de connaissance et de piété et remplis-les de l’esprit de ta sainte crainte ». Ces dons de l’Esprit – dont chacun –, nous rappelle saint François de Sales, est une manière de participer à l’unique amour de Dieu – ne sont ni une récompense ni un titre de reconnaissance. Ils sont simplement donnés (cf. 1 Co 12, 11). Et ils exigent de la part de celui qui les reçoit une seule réponse : « J’accepte » ! Nous percevons ici quelque chose du mystère profond qu’est être chrétiens. Ce qui constitue notre foi ce n’est pas en premier lieu ce que nous faisons, mais ce que nous recevons. En effet, il se peut que des personnes généreuses, qui ne sont pas chrétiennes, fassent beaucoup plus que nous. Amis, acceptez-vous d’être introduits dans la vie trinitaire de Dieu ? Acceptez-vous d’être introduits dans sa communion d’amour ?

Les dons de l’Esprit qui agissent en nous, orientent et déterminent notre témoignage. Orientés, de par leur nature, à l’unité, les dons de l’Esprit nous lient encore plus étroitement à l’ensemble du Corps du Christ (cf. Lumen Gentium, 4), en nous rendant davantage capables d’édifier l’Église, pour servir ainsi le monde (cf. Ep 4, 13). Ils nous appellent à participer activement et joyeusement à la vie de l’Église : dans les paroisses et dans les mouvements ecclésiaux, dans les cours de formation religieuse, dans les associations universitaires et dans les autres organisations catholiques. Oui, l’Église doit grandir dans l’unité, elle doit s’affermir dans la sainteté, se rajeunir et se renouveler constamment (cf. Lumen Gentium, 4). Mais suivant quels critères ? Ceux de l’Esprit Saint ! Adressez-vous à lui, chers jeunes, et vous découvrirez la signification véritable du renouvellement.

Ce soir, réunis sous ce merveilleux ciel étoilé, nos cœurs et nos esprits sont remplis de gratitude envers Dieu pour l’immense don de notre foi en la Trinité. Souvenons-nous de nos parents et de nos grands-parents, qui marchaient à nos côtés quand, enfants, ils soutenaient les premiers pas de notre cheminement dans la foi.

À présent, après de nombreuses années, vous vous êtes rassemblés comme jeunes adultes autour du Successeur de Pierre. Être avec vous m’emplit de joie. Invoquons l’Esprit Saint : c’est lui l’artisan des œuvres de Dieu (cf. Catéchisme de l'Église catholique, 741).

Laissez-vous façonner par ses dons ! Comme l’Église accomplit le même voyage avec l’humanité tout entière, de même, vous aussi, soyez appelés à exercer les dons de l’Esprit parmi les vicissitudes de la vie quotidienne. Faites en sorte que votre foi mûrisse à travers vos études, le travail, le sport, la musique, l’art. Faites en sorte qu’elle soit soutenue par la prière et nourrie par les Sacrements, pour être ainsi une source d’inspiration et de soutien pour ceux qui vous entourent. En réalité, la vie ne consiste pas simplement à accumuler, et elle est bien plus que le succès. Être vraiment vivants c’est être transformés intérieurement, c’est être ouverts à la force de l’amour de Dieu. En accueillant la puissance du Saint Esprit, vous pouvez vous aussi transformer vos familles, les communautés, les nations. Libérez ces dons ! Faites en sorte que la sagesse, l’intelligence, la force morale, la science et la piété soient les signes de votre grandeur !

Et maintenant, tandis que nous nous apprêtons à adorer le Saint Sacrement, en silence et en attendant, je vous répète les paroles que la bienheureuse Mary MacKillop a prononcées quand elle venait juste d’avoir vingt-six ans :

« Crois à ce que Dieu murmure à ton cœur ! ». Croyez en Lui ! Croyez en la puissance de l’Esprit d’amour !

 

Benoit XVI 

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 26 Mai 2023

 

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 26 Mai 2023

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ora pro nobis 

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Lorsque les Sœurs Bénédictines de Marie, Reine des Apôtres, ont exhumé le corps de leur fondatrice, Mère Wilhelmina (Wilhelmina) Lancaster, OSB, le 18 mai, elles ont trouvé quelque chose d'inattendu : quatre ans après sa mort et son enterrement dans un simple bois de cercueil en pierre, son corps avait l'air remarquablement bien conservé.

La nouvelle s'est rapidement propagée sur les réseaux sociaux, attirant des centaines de pèlerins vers le monastère situé dans le Missouri rural (États-Unis).

Bien que certaines interrogations subsistent, comme celle de savoir si une enquête sera menée pour examiner scientifiquement sa dépouille, beaucoup veulent en savoir plus sur cette femme qui, à 70 ans, a fondé un Ordre connu avant tout pour ses albums de chant grégorien et de musique classique. Des hymnes catholiques qui ont dominé les palmarès.

Une vision de Jésus dans sa première communion

Sœur Guillermina est née le 13 avril 1924 à Saint-Louis, le dimanche des Rameaux, deuxième des cinq enfants d'un couple catholique. Ses parents l'ont baptisée Mary Elizabeth Lancaster et elle a pris le nom de Guillermina lorsqu'elle a prononcé ses vœux.

Selon l'actuelle abbesse, Mère Cecilia Snell, OSB, et selon une biographie publiée par sa communauté, la future sœur Wilhelmine a eu une expérience mystique à l'âge de 9 ans lors de sa première communion, au cours de laquelle Jésus lui est apparu et l'a invitée à le rejoindre.

 

Après cette expérience, à l'âge de 13 ans, son curé lui demande si elle a déjà envisagé de devenir religieuse. Bien qu'elle ne l'ait pas fait, elle a été rapidement émue par l'idée et a écrit aux Sœurs Oblates de la Providence à Baltimore pour demander la permission de se joindre, « mais elle était trop jeune, [donc] elle a dû attendre ».

L'extrait de la lettre révèle une simplicité éblouissante et une fidélité durable, étant donné qu'elle mourra après avoir vécu 75 ans sous des vœux religieux.

"Chère Mère Supérieure", lit-on. « Je suis une fille de 13 ans et j'aimerais être religieuse. J'ai l'intention d'aller à votre couvent dès que possible. Je serai diplômée de l'école primaire le mois prochain. Ce que je veux savoir, c'est si on doit apporter quelque chose au couvent et quoi apporter. J'espère que je ne vous contrarie pas, mais j'ai à cœur de devenir religieuse (bien sûr, je suis catholique). Que Dieu vous bénisse ainsi que ceux sous votre commandement. Respectueusement, Mary Elizabeth Lancaster."

Une éducation catholique et une vocation permanente

En grandissant dans l'apartheid, Mary Elizabeth a été taquinée pour la couleur de sa peau - elle était autrefois surnommée "Chocolate Drops" - et alors qu'elle était également ridiculisée pour être la seule catholique parmi ses camarades baptistes et méthodistes, elle a nié avoir des rancunes à propos de son traitement.

Lorsque le lycée catholique local a été séparé des Frères chrétiens et que l'école publique semblait être leur seule option, ses parents se sont donné beaucoup de mal pour s'assurer que leur fille et ses pairs puissent poursuivre leur éducation catholique.

Elle a obtenu son diplôme de major de promotion de l'école et est ensuite entrée chez les Sœurs Oblates de la Providence, l'un des deux seuls ordres religieux pour les femmes noires ou hispaniques. Elle restera avec elles pendant 50 ans.

L'habit et la messe traditionnelle en latin

Au cours de ses 50 ans de vie religieuse, sœur Guillermina a été témoin des changements apportés par le Concile Vatican II et a cherché à conserver l'habit, allant même jusqu'à s'approprier l'habit lorsque les sœurs ont cessé de le produire.

"Elle a passé de nombreuses années à se battre pour l'habit", a déclaré Mère Cecilia, qui a noté que sœur Guillermina prenait au sérieux l'idée que ce vêtement représente le Christ . 

 

Comme l'a rapporté le Catholic Key, l'habitude qu'elle a prise à la maison lui a peut-être sauvé la vie lorsqu'elle travaillait comme enseignante à Baltimore, et le col haut et rigide - connu sous le nom de guimpe - a détourné le couteau d'un étudiant mécontent.

Mère Cecilia raconte qu'après des années à essayer d'obtenir le retour à l'habit, elle apprend que la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre a commencé un groupe de sœurs. De plus, elle redécouvre la messe en latin et en tombe amoureuse.

« Et un jour, elle a fait ses valises – elle avait déjà 70 ans –, et est allée fonder cette communauté ; un acte de foi complet."

En 1995, avec l'aide d'un membre de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre, la communauté a commencé. Au fil du temps, elle acquerra un charisme plus contemplatif et nettement marial, avec un accent particulier sur la prière pour les prêtres.

Dans sa proposition de nouvelle communauté, Guillermina a exprimé son désir de revenir à l'observance régulière, ce qu'elle avait demandé lors du Chapitre général des Sœurs Oblates de la Providence.

La nouvelle communauté, qui a commencé à Scranton, en Pennsylvanie, a assumé la règle de Saint Benoît et l'office divin traditionnel en latin. En 2006, la communauté a accepté une invitation de l'évêque Robert W. Finn à déménager dans son diocèse de Kansas City-St. Joseph, dans le Missouri.

En 2018, l'Abbaye Notre-Dame d'Ephèse est consacrée avec Mère Cécile comme première abbesse, et Sœur Wilhelmine sous son autorité. En 2019, sept sœurs ont quitté l'abbaye pour établir la première succursale de l'Ordre, le monastère Saint-Joseph à Ava, Missouri.

Aujourd'hui, les sœurs continuent à vivre une vie de silence et de contemplation, suivant la Règle de Saint Benoît. Elles participent à la forme extraordinaire de la messe et utilisent l'office monastique de 1962, avec son chant grégorien traditionnel en latin.

Adepte de la Vierge Marie

On se souvient de sœur Wilhelmine pour son amour pour la Vierge Marie, même dans les dernières années de sa vie, alors que sa santé était fragile.

Regina Trout – une ancienne postulante qui s'est occupée de la religieuse et qui est maintenant mariée avec des enfants et professeur de biologie à l'Université Purdue de Fort-Wayne – se souvient de l'avoir vue visiblement émue. «Chaque fois que vous lui parliez de Notre-Dame, vous pouviez voir cette étincelle. Elle aimait tellement Notre-Dame que cela se transmettait très fortement », raconte-t-il.

Les dernières paroles conscientes de sœur Guillermina - " O Maria ", chantées deux jours avant sa mort dans le cadre de l'hymne " O Sanctissima " - étaient le reflet de sa piété profondément mariale, ainsi que du charisme de la musique . de Dieu- glorifiant les succès pour lesquels les Sœurs Bénédictines de Marie sont connues.

"Elle aimait notre Sainte Mère", a déclaré Mère Cecilia. « C'est ce qu'elle dirait à tous ceux qui viennent ici. Priez le Rosaire. N'oubliez pas de réciter le Rosaire. Aimez la Sainte Mère. ".

"Sa mort était magnifique", a déclaré l'abbesse au groupe ACI d'EWTN. "Dieu a tout arrangé."

"Nous chantions 'Jésus, mon Seigneur, mon Dieu, mon tout.' Quand nous sommes arrivés au couplet de la chanson : « Si j'avais le cœur sans péché de Marie, avec lequel t'aimer, oh quelle joie », elle a ouvert les yeux et a levé les yeux.

« Je veux dire, elle était dans le coma. Nous savons qu'elle pouvait nous entendre, mais elle n'a pas répondu du tout pendant quelques jours. Et puis elle a juste levé les yeux avec ce visage plein d'éclats d'amour.

Pour l'abbesse, il semblait qu'à ces moments-là "elle était déjà au paradis".

 

 

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 25 Mai 2023

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 

 
 
"Je prendrai ce grand monde,
Chaque jour, chaque heure de celui-ci,
Si j'oublie quelque chose,
Il est peu probable que les étoiles nous acceptent.
Si j'oublie quelque chose, -
Il est peu probable que les étoiles nous acceptent."
 
 
 

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Rédigé par Philippe

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