Marie Céline...

Publié le 21 Septembre 2007

 
 
 
Un exemple de vie pas banal...
Quand je lis sur le forum catholique qu'une personne toute seule va mourir dans un hopital parisien, tout cela me touche de très près.
La foi, la confiance en Dieu, oui surtout quand il nous arrive les coups les plus durs. Facile d'aimer le Bon Dieu quand tout va comme sur des roulettes "chez papa, maman," plus difficile dès que la Croix enfin de compte se présente.
La croix on ne la choisit pas ..
Elle nous est offerte et c'est un don mystérieux.
La seule chose qu'il nous est possible de dire et de réaliser en actes...c'est le "ecce ancilla Christi", de rester étonné, émerveillé,  de ce don de la foi.. en de telles circonstances. "Misericordias domini, in aeternum cantabo...." Comment cela est-ce possible? la réponse n'est sans doute pas ici-bas... La Croix, miséricorde du Seigneur, don de l'amour de Dieu aux hommes, allez comprendre cela...sans la foi. 
Plus on s'avance dans l'âge, sans doute plus on la comprend. Plus on en découvre ses mystères..
Parfois, souvent elle est comprise et acceptée peut-être trop tôt, trop jeune. Le visage déjà marqué par l'épreuve, une certaine candeur, une maturité d'esprit déjà pleine et mure.
Souvent je me suis dit "il est bien jeune,...et c'est déjà son lot."  Le Seigneur a ses secrets, son intimité, ses chéris sans doute..
Pour un seul acte de foi, la vie vaut d'être vécue dit dom Guillerand, oui sans aucun doute. La foi,...
La foi et la confiance, oh oui votre Excellence... défiance envers les hommes, confiance en Dieu... Dans la société d'aujourd'hui, il vaut mieux être défiant, je crois...

Oui je me souviens de ce témoignage de mon oncle prêtre sur la foi et des rapports qu'en ont fait mes parents, de ce mercredi où il venait manger à la maison.., comme tous les mercredis... comme s'il avait pressenti sa mort. Maman en a parlé longtemps.
Je me rappelle encore.. à deux heures du matin, on nous réveillait..."parrain est mort." C'était un 3 janvier...
...
Quel testament peu de temps avant de mourir... c'est ce qu'il m'a sans doute transmis...la foi.
Cela marque toute une enfance, sans aucun doute.. surtout à 14 ans.
Comme si c'était hier.
Je revois ce long cortège de religieuses de Notre Dame de Sion, de prêtres à son chevet, des vieux chanoines...
...
J'ai été très marqué par cet épisode de ma vie. L'Eglise St Martin de Biarritz pleine à craquer.. Tout Biarritz était là..Notre Dame de Sion était encore un très grand collège...Mr l'aumonier. Ah mr l'aumonier n'avait pas sa 2 CV à l'époque.. C'est à pied qu'il traversait tout Biarritz ...avec sa soutane et son bréviaire..On commençait à ranger les soutanes dans les archives du passé, et tout le reste..
Oui j'en ai connus petit de ses confrères..des vieux chanoines.. Et j'ai grandi enfin de compte dans tout ce monde.

C'était en 1966, avant l'application du Concile Vatican 2.
Alors oui, d'avoir eu tout cela aussi, cela a été une grande grâce... j'en recueille les fruits aujourd'hui... qui sait...


Rédigé par philippe

Publié dans #spiritualité

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