pélerins du Seigneur.
Publié le 26 Février 2008
"Voyez avec quelle tendresse le Seigneur nous indique la route de la vie!"
C'est Dieu lui-même qui, dans sa tendresse nous appelle à la vie et nous en montre le chemin. Allons, partons en pélerinage vers Dieu, marchons d'un pas alerte, la tunique retenue dans la ceinture, afin que ses plis flottants ne nous embarrassent pas et que nous gardions toute vigueur.
Notre ceinture, c'est la foi, et la foi pratique, c'est-à-dire l'observance et l'habitude des bonnes oeuvres.
Conduits et guidés par les préceptes évangéliques, franchissons jusqu'au bout les étapes de ce divin voyage, afin de mériter de voir dans son royaume celui qui nous a appelés.
dom Delatte: commentaire de la ste Règle.
Au fond, nous avons trois conversions à opérer. Trois étapes à franchir.
La première, je dirai la conversion de l'intelligence. L'approche du Seigneur, par l'étude, par la doctrine et le catéchisme. Nous ne pouvons aller à Dieu que si nous le connaissons. "Notre ceinture c'est la foi".. nourrie par la Parole sacrement, que nous ruminons avec intelligence... sans cesse, par l'étude, la lecture, la lectio divina par une attention aux psaumes que nous lisons et relisons dans l'office divin.
"Viens, et tu verras”, cette invitation est adressée par Philippe à Nathanaël, alors que celui-ci se montre sceptique devant les déclarations du disciple concernant l’identité de Jésus. Par cette réponse, Philippe ne se contente pas d’annoncer le Christ, il invite son interlocuteur à faire lui-même une expérience personnelle de ce qui est annoncé.
Il semble aussi s’adresser à nous, nous appelant à connaître le Christ en personne, à découvrir son humanité et sa divinité, son mystère, sa beauté."
Benoît XVI
La deuxième étape, la foi et la mise en pratique. Le Christ connu, reste à l'imiter, à mettre en branle tout l'enseignement évangélique: les vertus morales naturelles. A quoi nous servirait l'étude du Christ si cela ne nous servait pas à aller vers l'autre.
Dans cette étape, de grandes purifications. Les illusions, les rêves, les chimères. Tout ce qui a rapport avec la vie sensitive et qui nous fait souffrir, la vie relationnelle, la vie sociale, la vie humaine. On ne peut séparer le Christ de sa vie humaine. Toutes les séparations humaines que cela impose...
L'on aurait tendance à supprimer cette étape pour aller directement de l'enseignement doctrinal à la contemplation. Et l'on se plante sérieusement. Les modernes s'arrêtent à la seconde étape sans commencer par la première, la doctrine, l''enseignement de l'Eglise. Et nous le voyons comme tout cela fait des ravages.
Dans cette étape, nous y avons sans doute nos modèles contemporrains comme le pape Jean Paul 2 ou comme mère Térésa, des filles comme Anne-Lorraine, "guidés par les préceptes évangéliques..."
Brûler cette étape est une profonde méconnaissance du Christ et du message de l'Evangile. Ce qui nous amène à des bondieuseries multiples sous diverses formes, à l'orgueil spirituel, à l'hypocrisie. L'habit ne fait pas le moine.
Les deux réunies nous amènent au but de nos désirs: la troisième étape, la vie unitive. Le Christ connu, aimé, et vécu par la pratique qui aboutit à la contemplation. Que d'ascèse. Comme le chemin nous parait long et difficile. Que de renoncements, d'agnégations.
Cette vie unitive qui n'aura son plein épanouissement que dans la béatitude, qui commence dès ici-bas avec le ciel dans la foi, avec l'"espérance-certitude". Très beau comme expression. qui nous ouvre tant d'horisons et nous fait marcher d'un pas alerte vers notre seule patrie et nos seules aspirations, novices de l'éternité.
La première, je dirai la conversion de l'intelligence. L'approche du Seigneur, par l'étude, par la doctrine et le catéchisme. Nous ne pouvons aller à Dieu que si nous le connaissons. "Notre ceinture c'est la foi".. nourrie par la Parole sacrement, que nous ruminons avec intelligence... sans cesse, par l'étude, la lecture, la lectio divina par une attention aux psaumes que nous lisons et relisons dans l'office divin.
"Viens, et tu verras”, cette invitation est adressée par Philippe à Nathanaël, alors que celui-ci se montre sceptique devant les déclarations du disciple concernant l’identité de Jésus. Par cette réponse, Philippe ne se contente pas d’annoncer le Christ, il invite son interlocuteur à faire lui-même une expérience personnelle de ce qui est annoncé.
Il semble aussi s’adresser à nous, nous appelant à connaître le Christ en personne, à découvrir son humanité et sa divinité, son mystère, sa beauté."
Benoît XVI
La deuxième étape, la foi et la mise en pratique. Le Christ connu, reste à l'imiter, à mettre en branle tout l'enseignement évangélique: les vertus morales naturelles. A quoi nous servirait l'étude du Christ si cela ne nous servait pas à aller vers l'autre.
Dans cette étape, de grandes purifications. Les illusions, les rêves, les chimères. Tout ce qui a rapport avec la vie sensitive et qui nous fait souffrir, la vie relationnelle, la vie sociale, la vie humaine. On ne peut séparer le Christ de sa vie humaine. Toutes les séparations humaines que cela impose...
L'on aurait tendance à supprimer cette étape pour aller directement de l'enseignement doctrinal à la contemplation. Et l'on se plante sérieusement. Les modernes s'arrêtent à la seconde étape sans commencer par la première, la doctrine, l''enseignement de l'Eglise. Et nous le voyons comme tout cela fait des ravages.
Dans cette étape, nous y avons sans doute nos modèles contemporrains comme le pape Jean Paul 2 ou comme mère Térésa, des filles comme Anne-Lorraine, "guidés par les préceptes évangéliques..."
Brûler cette étape est une profonde méconnaissance du Christ et du message de l'Evangile. Ce qui nous amène à des bondieuseries multiples sous diverses formes, à l'orgueil spirituel, à l'hypocrisie. L'habit ne fait pas le moine.
Les deux réunies nous amènent au but de nos désirs: la troisième étape, la vie unitive. Le Christ connu, aimé, et vécu par la pratique qui aboutit à la contemplation. Que d'ascèse. Comme le chemin nous parait long et difficile. Que de renoncements, d'agnégations.
Cette vie unitive qui n'aura son plein épanouissement que dans la béatitude, qui commence dès ici-bas avec le ciel dans la foi, avec l'"espérance-certitude". Très beau comme expression. qui nous ouvre tant d'horisons et nous fait marcher d'un pas alerte vers notre seule patrie et nos seules aspirations, novices de l'éternité.