Bx Francesco Marto.
Publié le 4 Avril 2008

Francisco (François) Marto naît le 11 juin 1908. Enfant au caractère doux, il est pacifique, serviable et lorsqu'il y a contestation il ne cherche pas à faire valoir ses droits, prêt à donner ce qu'on lui réclame, même injustement. "Ça m'est égal, à moi" dit-il. Il aime la solitude et, comme son patron Saint François, il protège les oiseaux. Il aime aussi chanter et jouer du fifre. Lors des apparitions, il voit les personnes, mais n'entend pas les paroles. Alors avec la permission de la Dame, les deux petites voyantes lui rapportent tout. Marqué spécialement par la troisième apparition de l'Ange, lequel leur parle des offenses faites au Seigneur, François veut être le consolateur de Jésus. Une nuit, son père l'entend sangloter dans son lit; il va le trouver et François lui dit: "Je pense à Jésus qui est si triste à cause des péchés commis contre lui". Désormais, il lui arrive souvent de quitter le jeu et la companie de sa sœur et de sa cousine pour aller prier à l'écart. Un jour elles le cherche partout et finissent par le trouver le soir, prosterné à terre. Absorbé, il n'avait pas entendu leurs appels. "J'ai commencé à dire la prière de l'Ange, dit-il, et ensuite je me suis mis à 'penser'". Chaque soir quand il revient à la maison, il réclame qu'on dise le chapelet en famille comme c'est la coutume et si sa mère, débordée par ses occupations, n'a pas le temps de prier, il lui dit qu'elle peut prier en marchant. Tombé malade, les gens aiment bien venir le voir dans sa chambre. "Je ne sait pas ce qu'a François, on se sent bien ici", disent-ils. Il désire vivement communier avant de mourir (il n'a communié que des mains de l'Ange). Quand sa cousine Lucie va communier à la messe, il lui fait ses commissions pour 'Jésus caché'. Enfin il fait une dernière confession et le lendemain, veille de sa mort, il a la joie de communier dans sa chambre. Il dit à sa petite sœur Jacinthe: "Aujourd'hui je suis plus heureux que toi, parce que j'ai dans ma poitrine Jésus caché". Le lendemain, au matin, il dit à sa mère: "Oh maman! Quelle belle lumière près de la porte!" et il meurt en souriant.
C'était le 4 avril 1919, à 10 heure. Parti pour le ciel avant Jacinthe, celle-ci désormais est souvent pensive et triste, et quand on l'interroge, ses yeux se remplissent de larmes et elle dit: "Je pense à François. Comme j'aimerais le voir". Telle était l'amitié pure et simple qui unissait les trois petits pâtres.
C'était le 4 avril 1919, à 10 heure. Parti pour le ciel avant Jacinthe, celle-ci désormais est souvent pensive et triste, et quand on l'interroge, ses yeux se remplissent de larmes et elle dit: "Je pense à François. Comme j'aimerais le voir". Telle était l'amitié pure et simple qui unissait les trois petits pâtres.