l'unique liturgie.

Publié le 11 Avril 2008



Hoc est corpus meum.


Hoc facite in meam commemorationem.


"Notre Pontife n'a pas voulu abandonner son Epouse durant les jours de son pèlerinage; et par un mode merveilleux et une industrie divine, il a trouvé moyen d'identifier le sacrifice terrestre avec le céleste, puisqu'il n'y a qu'un sacerdoce, celui de Jésus-Christ, qu'un sacrifice de la terre et du ciel; qu'une victime, qui est l'Agneau vainqueur et immolé.

Déjà les ombres et les figures de l'ancienne loi puisaient leur vertu dans l'unique oblation future du Verbe incarné, si bien que ces rites institués par Dieu offraient dès lors quelqe vestige du vrai et perpétuel sacrifice qui se célèbre au ciel, comme il est célébré sur la terre  en vertu de ce commandement divin: "Hoc facite in meam commemorationem."

Ainsi la hiérarchie de la terre montre aux regards ravis des habitants du ciel, par toutes les merveilles que produisent en elle les sacrements, une reproduction fidèle de ce qui se passe ad interora velamninis "à l'intérieur du voile".

Le Seigneur Jésus a donc réalisé cette admirable union de l'Eglise triomphante et de l'Eglise militante: l'une est dans la vision, l'autre est dans la foi, sans que la diversité de ces deux modes altère en rien l'unité de l'oeuvre liturgique qui s'accomplit dans ces deux portions de l'héritage de l'Agneau.

C'est la même oblation qui s'offre sur l'autel du ciel et sur l'autel de la terre, ..."


mère Cécile Bruyère.


Rédigé par philippe

Publié dans #spiritualité

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