Je pense ne l'avoir jamais fait!
Publié le 22 Avril 2008
Une question d'éducation. Je pense ne l'avoir jamais fait.
Chez nous, nous avions sans doute trop le respect pour les choses saintes et sacrées. Une tradition familiale. Ceux qui le font, c'est en général une question d'ignorance religieuse.
Je ne condamne personne tant pis pour ceux qui le font...
Je rends grâces de ce que mes parents ne se soient pas laissés entraîner dans ces dérives post-conciliaires. Après tout la seule chose que je n'ai pas peut-être à me reprocher. Quand je vois toutes ces bonnes femmes distribuer la sainte Eucharistie, j'ai comme un haut le coeur.
Il en va de même pour les objets sacrés. J'ai eu je crois une belle éducation, celle de la crainte de Dieu.
Quand j'étais occasionnellement sacristain nous prenions des gants blancs pour toucher les vases sacrés, toucher un calice était pour moi sacrilège. Même les religieuses qui servaient les prêtres portaient des gants blancs et propres. Et tout cela alimentait notre vie spirituelle, évidement.
Aujourd'hui aussi n'importe qui y a accès, les gosses, tout . On va chercher les ustensiles de Michel ! ...
Il y a des règles strictes d'hygiène en cuisine par exemple, il devrait y en avoir un peu plus dans la liturgie. L'état oblige par des lois; son non respect entraîne des sanctions redoutables. Est-on allé trop loin? face à une certaine négligence, un certain laxisme, je ne le pense pas. Le manque d'hygiène dans des établissements scolaires peut entraîner de très gros risques pour la santé des élèves. Les lois ne sont survenues qu'en raison des abus et des plaintes.
Qu'est-ce qu'elles ont touché ces braves dames avant de toucher l'Eucharistie? je n'ose même pas me le demander.
Il faudra bien que l'Eglise aussi s'y mette. Il n'y a pas que le caractère sacré, il y a aussi les questions d'hygiène et de propreté, parfois surprenant; le soin qu'apporte nos moines à tout ce qui est sacré est quand même différent.
Il sera néanmoins difficile de faire obéir un certain clergé., sinon sous peine de sanctions évidement exemplaires. Il faudra comme à un berger allemand une rééducation, et inlassablement répéter toujours la même chose, un jour il enregistrera et tout cela lui deviendra et lui semblera naturel.
Cela reviendra avec le temps, il faut l'espérer..Il faudra des décennies avant de retourner à la normale des choses avant qu'un curé n'obéisse.
Pour en arriver là, ne remettons pas en cause le Concile Vatican 2 mais remontons des années plus tôt, vers les années 55 disons... Que s'est-il passé pour que déjà l'on forme les séminaristes dans cette optique révolutionnaire, prêts à tout larguer..? En 1966 avant de mourir mon oncle prêtre, âgé de 80 ans constatait... les jeunes vicaires n'ont plus la foi! Cette génération avait déjà donc été préparée intellectuellement au chambardement.
Vatican 2 a voulu panser une plaie déjà bien profonde Ce concile est intervenu sans doute au moment où il était temps...
Avant sa mort à son dernier repas il avait fait à mes parents l'éloge de la foi. What is the question! Pas assez doué pour y répondre.
ad majorem dei gloriam!
Chez nous, nous avions sans doute trop le respect pour les choses saintes et sacrées. Une tradition familiale. Ceux qui le font, c'est en général une question d'ignorance religieuse.
Je ne condamne personne tant pis pour ceux qui le font...
Je rends grâces de ce que mes parents ne se soient pas laissés entraîner dans ces dérives post-conciliaires. Après tout la seule chose que je n'ai pas peut-être à me reprocher. Quand je vois toutes ces bonnes femmes distribuer la sainte Eucharistie, j'ai comme un haut le coeur.
Il en va de même pour les objets sacrés. J'ai eu je crois une belle éducation, celle de la crainte de Dieu.
Quand j'étais occasionnellement sacristain nous prenions des gants blancs pour toucher les vases sacrés, toucher un calice était pour moi sacrilège. Même les religieuses qui servaient les prêtres portaient des gants blancs et propres. Et tout cela alimentait notre vie spirituelle, évidement.
Aujourd'hui aussi n'importe qui y a accès, les gosses, tout . On va chercher les ustensiles de Michel ! ...
Il y a des règles strictes d'hygiène en cuisine par exemple, il devrait y en avoir un peu plus dans la liturgie. L'état oblige par des lois; son non respect entraîne des sanctions redoutables. Est-on allé trop loin? face à une certaine négligence, un certain laxisme, je ne le pense pas. Le manque d'hygiène dans des établissements scolaires peut entraîner de très gros risques pour la santé des élèves. Les lois ne sont survenues qu'en raison des abus et des plaintes.
Qu'est-ce qu'elles ont touché ces braves dames avant de toucher l'Eucharistie? je n'ose même pas me le demander.
Il faudra bien que l'Eglise aussi s'y mette. Il n'y a pas que le caractère sacré, il y a aussi les questions d'hygiène et de propreté, parfois surprenant; le soin qu'apporte nos moines à tout ce qui est sacré est quand même différent.
Il sera néanmoins difficile de faire obéir un certain clergé., sinon sous peine de sanctions évidement exemplaires. Il faudra comme à un berger allemand une rééducation, et inlassablement répéter toujours la même chose, un jour il enregistrera et tout cela lui deviendra et lui semblera naturel.
Cela reviendra avec le temps, il faut l'espérer..Il faudra des décennies avant de retourner à la normale des choses avant qu'un curé n'obéisse.
Pour en arriver là, ne remettons pas en cause le Concile Vatican 2 mais remontons des années plus tôt, vers les années 55 disons... Que s'est-il passé pour que déjà l'on forme les séminaristes dans cette optique révolutionnaire, prêts à tout larguer..? En 1966 avant de mourir mon oncle prêtre, âgé de 80 ans constatait... les jeunes vicaires n'ont plus la foi! Cette génération avait déjà donc été préparée intellectuellement au chambardement.
Vatican 2 a voulu panser une plaie déjà bien profonde Ce concile est intervenu sans doute au moment où il était temps...
Avant sa mort à son dernier repas il avait fait à mes parents l'éloge de la foi. What is the question! Pas assez doué pour y répondre.
ad majorem dei gloriam!