laudes.
Publié le 1 Juin 2008
ce que me chantait quelqu'un qui m'a profondément aimé. Quand elle chantait cela je ne m'imaginais pas qu'un jour elle me manquerait tant. Souvenirs d'enfance qui en elle se réveillaient... sans doute déjà elle était prête. oui..
Dans le silence du Matin
O Jésus descends dans mon âme,
Sois mon compagnon de chemin
Mon coeur ardemment te réclame.
N'es-tu donc pas le grand ami
Dont le souvenir me réveille,
Tandis que je dors à demi,
Que mon esprit encor sommeille.
Comme à ton humble laboureur,
En mes mains remets la charrue.
Guide mes pas, ô doux Seigneur,
Dans la terre encore si nue;
Pour que mon roc creuse profond,
Donne-moi ta force divine;
Pour que mon labeur soit fécond,
Vers lui que ton regard s'incline !
Pour convaincre les incroyants,
Malheureux que l'erreur enchaîne,
Inspire-moi les cris puissants
De l'amour plus fort que la haine ;
Si les obstacles sont nombreux,
Si l'ennemi trouble ma route,
Oh ! loin de détourner les yeux,
Viens écarter de moi le doute.
Si la fatigue me surprend,
Par pitié pour la main qui tremble,
Viens à moi, je suis ton enfant,
Nous travaillerons mieux ensemble.
Jusqu'au soir, reste près de moi,
Puis, quand du repos viendra l'heure,
Je m'endormirai près de Toi,
Et tu garderas ma demeure
Henri COLAS
O Jésus descends dans mon âme,
Sois mon compagnon de chemin
Mon coeur ardemment te réclame.
N'es-tu donc pas le grand ami
Dont le souvenir me réveille,
Tandis que je dors à demi,
Que mon esprit encor sommeille.
Comme à ton humble laboureur,
En mes mains remets la charrue.
Guide mes pas, ô doux Seigneur,
Dans la terre encore si nue;
Pour que mon roc creuse profond,
Donne-moi ta force divine;
Pour que mon labeur soit fécond,
Vers lui que ton regard s'incline !
Pour convaincre les incroyants,
Malheureux que l'erreur enchaîne,
Inspire-moi les cris puissants
De l'amour plus fort que la haine ;
Si les obstacles sont nombreux,
Si l'ennemi trouble ma route,
Oh ! loin de détourner les yeux,
Viens écarter de moi le doute.
Si la fatigue me surprend,
Par pitié pour la main qui tremble,
Viens à moi, je suis ton enfant,
Nous travaillerons mieux ensemble.
Jusqu'au soir, reste près de moi,
Puis, quand du repos viendra l'heure,
Je m'endormirai près de Toi,
Et tu garderas ma demeure
Henri COLAS