recuerdos! ...
Publié le 10 Juin 2008
"Ô mon Seigneur et mon Bien ! Je ne puis parler de la sorte sans verser des larmes et sentir mon âme inondée de bonheur. Vous voulez, Seigneur, demeurer avec nous comme vous demeurez au Sacrement de l'autel. Je puis le croire en toute vérité, puisque c'est un point de notre foi, et c'est à bon droit que je puis me servir de cette comparaison. Et si nous n'y mettons obstacle par notre faute, nous pouvons mettre en vous notre bonheur. Vous-même, vous mettez votre bonheur à demeurer en nous, puisque vous nous l'assurez en disant : « Mes délices sont d'être avec les enfants des hommes ! » 0 mon Seigneur, quelle parole que celle-là. Chaque fois que je l'ai entendue, elle a toujours été pour moi, même au milieu de mes grandes infidélités, la source des consolations les plus vives. Mais, ô mon Dieu, serait-il possible de trouver une âme qui, après avoir reçu de vous des faveurs si élevées, des joies si, intimes, et compris que vous mettiez en elle vos délices, vous ait offensé de nouveau, et ait oublié tant de faveurs et tant de marques de votre amour dont elle ne pouvait douter puisqu'elle en voyait les effets merveilleux ? Oui, cela est possible, je l'affirme. Il y a une âme qui vous a offensé, non pas une fois seulement, mais souvent, et cette coupable, c'est moi, ô mon Dieu. Plaise à votre Bonté, Seigneur que je sois la seule âme de cette sorte, la seule qui soit tombée dans une malice si profonde et qui ait manifesté un tel excès d'ingratitude ! Sans doute, vous avez daigné dans votre infinie Bonté en tirer quelque bien et plus ma misère a été profonde, plus aussi elle fait resplendir le trésor incomparable de vos miséricordes. Et avec combien de raison ne puis-je pas les chanter éternellement ! Je vous en supplie, ô mon Dieu, qu'il en soit ainsi, que je puisse les chanter et les chanter sans fin ! Vous avez daigné me les prodiguer avec tant de magnificence ! Ceux qui le voient en sont étonnés. Moi-même j'en suis souvent ravie, et je puis mieux alors vous adresser mes louanges ! Si une fois revenue à moi je me trouvais sans vous, ô Seigneur, je ne pourrais rien. ... Ne le permettez pas, Seigneur. Ne laissez pas se perdre une âme que vous avez achetée au prix de tant de souffrances.
j'en suis resté à cette année mémorable et pleine de bons souvenirs.. On vit avec ses souvenirs les meilleurs. Ce sont eux qui gardent après tout notre jeunesse d'âme. Là on peut arrêter le temps et le revivre avec abondance. C'est ce qui est chouette. Que peut tout le reste. Il y a des gens avec qui l'on sent cette communion si étroite et si vraie, si simples et toujours égals à eux-mêmes.
Tant pis pour le reste. Le tout c 'est de se retrouver quelque part, de rester ce que l'on est, et de ne pas lâcher. dixit CP et il a bien raison.
Il y a tant de choses, véhicules de doutes, de retour sur soi, il ne faut sans doute pas se laisser prendre au piège. Il ne faut croire que ce qui peut nous relever et aller de l'avant et laisser ce qui nous abaisse et nous remplit enfin de compte que trop de scrupules.. DUC IN ALTUM! sans aucun doute.