quia adversarius vester diabolus...
Publié le 12 Juin 2009

Revenons à l'actualité. Pour quand pouvons-nous attendre la canonisation de Jean-Paul II ?
Card. Dziwisz - Cela dépend directement de Benoît XVI. Mais il me semble quand même que les choses se passent très bien. Le procès pour le miracle est déjà en route. Et la reconnaissance de l'héroïcité des vertus de Karol Wojtyla sera décisive. Nous espérons que le diable ne s'en mêlera pas.
Eminence, avez-vous déjà senti la présence du diable ?
Card. Dziwisz - Oui, je l'ai sentie. De la manière la plus forte qui soit quand le diable a été chassé d'une jeune femme. J'étais présent, je sais ce que cela veut dire. C'est terrible de ressentir la présence d'une force si grande et incontrôlable. J'ai vu comment il la maltraitait physiquement, j'ai entendu la voix avec laquelle elle criait. Cela arriva après une audience générale. Jean-Paul II récita les prières d'exorcisme, mais rien. Alors, il dit que le jour suivant, il célèbrerait la messe aux intentions de cette jeune femme. Et après la messe, de manière imprévue, elle se retrouva comme si elle était une autre personne, tout avait disparu. Au départ je n'y ai pas cru, je pensais qu'il s'agissait d'une maladie psychique. Au contraire, Satan existe.
Et comment reconnaît-on sa présence dans le monde ?
Card. Dziwisz - Satan existe, même si l'idéologie dominante estime que ce ne sont que des légendes. Aujourd'hui, le démon travaille pour que les hommes croient qu'il n'existe pas. C'est une méthode ô combien perfide.