le sacré coeur de Jésus

Publié le 17 Juin 2009



 Selon un décret rendu public mardi par la salle de presse du Saint-Siège l'indulgence plénière sera accordée aux prêtres et aux fidèles qui se distingueront dans des exercices précis de piété au cours de l'année sacerdotale. Le décret est signé par le cardinal James Francis Stafford et de Mgr Gianfranco Girotti, respectivement pénitencier majeur et régent de la Pénitencerie apostolique. 

L'année sacerdotale, qui sera célébrée du 19 juin 2009 au 19 juin 2010, a été décrétée en l'honneur de saint Jean-Marie Vianney, curé d'Ars, dont l'Eglise fête cette année le 150ème anniversaire de la mort.

Cette année sacerdotale sera inaugurée en la solennité du Sacré cœur de Jésus, par la célébration des vêpres présidées par le pape en présence des reliques du saint, portées à Rome par l'évêque de Belley-Ars. 

Benoît XVI conclura cette « sainte période », un an plus tard, place Saint-Pierre, avec les prêtres du monde entier, qui « renouvelleront leur fidélité au Christ et leur lien de fraternité », souligne le texte.

Le décret illustre en détail les modalités pour obtenir ces indulgences. 

En premier lieu, pourront obtenir l'indulgence plénière les prêtres « vraiment repentis, qui réciteront pieusement tous les jours les laudes ou les vêpres devant le Saint Sacrement exposé à l'adoration publique ou qui repose dans le tabernacle et qui, à l'exemple de saint Jean Marie Vianney, l'âme prompte et généreuse, célébreront les sacrements notamment de la confession ». 

Le décret souligne que les prêtres « pourront bénéficier de l'indulgence plénière, applicable aux prêtres défunts comme suffrage, si, en conformité avec les dispositions en vigueur, ils se confessent, communient et prient aux intentions du Saint-Père ». 

Ils recevront l'indulgence partielle, elle aussi accordée aux défunts, « chaque fois qu'ils réciteront pieusement les prières appropriées qui conduisent à une vie sainte et qu'ils accompliront les offices qui leur ont été confiés ».

Pourront également bénéficier d'une indulgence plénière les fidèles qui, « vraiment repentis », assisteront à la messe et prieront Jésus Christ, prêtre souverain et éternel, pour les prêtres de l'Eglise, et ceux qui accompliront ce même jour une bonne œuvre. 

Il faudra aussi qu'« ils se soient confessés et qu'ils aient prié aux intentions du Saint-Père les jours d'ouverture et de clôture de cette année sacerdotale, le jour du 150e anniversaire de la mort de saint Jean-Marie Vianney, les premiers jeudis du mois ou de quelque autre jour établi par les évêques des lieux pour l'utilité des fidèles ».

Les personnes âgées, les malades et tous ceux qui, pour des motifs légitimes, ne peuvent sortir de chez eux, pourront obtenir l'indulgence plénière « s'ils gardent l'âme éloignée du péché et s'ils accomplissement les trois conditions nécessaires dès qu'il leur sera possible, et si, aux jours indiqués, ils prient pour la sanctification des prêtres et offrent à Dieu par l'intercession de Marie, Reine des Apôtres, leurs infirmités et leurs souffrances ». 

Le décret indique aussi que sera accordée l'indulgence partielle à tous les fidèles qui « réciteront cinq Notre Père, Je vous salue Marie et Gloria, ou d'autres prières approuvées « en l'honneur du Sacré Coeur, pour que les prêtres demeurent purs et saints dans leur vie ». 

Le texte déclare que le saint curé d'Ars fut un « brillant modèle de pasteur, totalement donné au service du peuple de Dieu ». 

En plus de la prière et des bonnes œuvres, souligne le texte, les indulgences peuvent aider les prêtres à obtenir « la grâce de resplendir à travers la foi, l'espérance, la charité et les autres vertus » et à montrer « par leur conduite de vie » et leur attitude extérieure qu'ils sont totalement donnés au bien spirituel du peuple ».

zenit.org






Ouverture de l'année Sacerdotale.

"Oui, l'amour existe, et puisqu'il existe, les choses peuvent changer, en mieux, et nous pouvons espérer. C'est l'espérance qui vient de l'amour du Christ qui nous donne la force de vivre et d'affronter les difficultés. "

Benoît XVI

"Les misères de cette vie sont l'épreuve que Dieu fait subir à ses soldats, pour les juger et les classer dans l'autre selon leur valeur. Aussi tous, en ce monde, ont leur part de souffrances. Le concours est ouvert, le combat engagé ; l'Arbitre des jeux regarde et compare : bientôt il prononcera sur les mérites divers des combattants, et les appellera du labeur de l'arène au repos du trône où il siège lui-même. Heureux alors ceux qui, reconnaissant la main de Dieu dans l'épreuve, se seront abaissés sous cette main puissante avec amour et confiance ! Contre ces âmes fortes dans la foi, le lion rugissant n'aura pu prévaloir.


Sobres et vigilantes dans cette carrière de leur pèlerinage, sans se poser en victimes, sachant bien que tout souffre ici-bas, elles auront uni joyeusement leurs souffrances à celles du Christ, et elles tressailliront dans la manifestation éternelle de sa gloire qui sera aussi leur partage pour les siècles sans fin."

 

dom Guéranger

 




Mon Dieu, je suis si persuadé que Vous veillez sur ceux qui espèrent en Vous, et qu'on ne peut manquer de rien quand on attend de Vous toutes choses, que j'ai résolu de vivre à l'avenir sans aucun souci, et de me décharger sur Vous de toutes mes inquiétudes : in pace in idipsum dormiam et requiescam, quoniam Tu, Domine, singulariter in spe constituisti me (Ps. IV, 9). Les hommes peuvent me dépouiller et des biens et de l'honneur, les maladies peuvent m'ôter les forces et les moyens de Vous servir, je puis même perdre Votre grâce par le péché ; mais jamais je ne perdrai mon espérance, je la conserverai jusqu'au dernier moment de ma vie, et tous les démons de l'enfer feront à ce moment de vains efforts pour me l'arracher : in pace in idipsum dormiam et requiescam. D'aucuns peuvent attendre leur bonheur de leurs richesses ou de leurs talents, d'autres s'appuyer sur l'innocence de leur vie, ou sur la rigueur de leur pénitence, ou sur le nombre de leurs aumônes, ou sur la ferveur de leurs prières ; Tu, Domine, singulariter in spe constituisti me : pour moi, Seigneur, toute ma confiance, c'est ma confiance même ; cette confiance ne trompa jamais personne : nullus, nullus speravit ira Domino et confusus est (Eccl. II, 11).
Je suis donc assuré que je serai éternellement heureux, parce que j'espère fermement de l'être, et que c'est de Vous, ô mon Dieu que je l'espère : in Te, Domine, speravi, non confùndar in aeternum (Ps. XXX, 2). Je connais, hélas ! je ne connais que trop que je suis fragile et changeant, je sais ce que peuvent les tentations contre les vertus les mieux affermies, j'ai vu tomber les astres du ciel et les colonnes du firmament, mais tout cela ne peut m'effrayer : tant que j'espérerai je me tiens à couvert de tous les malheurs, et je suis assuré d'espérer toujours parce que j'espère encore cette invariable espérance.
Enfin, je suis sûr que je ne puis trop espérer en Vous, et que je ne puis avoir moins que ce que j'aurai espéré de Vous. Ainsi, j'espère que Vous me tiendrez dans les penchants les plus rapides, que Vous me soutiendrez contre les plus furieux assauts, et que Vous ferez triompher ma faiblesse de mes plus redoutables ennemis ; j'espère que Vous m'aimerez toujours, et que je Vous aimerai aussi sans relâche ; et, pour porter tout d'un coup mon espérance aussi loin qu'elle peut aller, je Vous espère Vous-même de Vous-même, ô mon Créateur, et pour le temps et pour l'éternité.

Ainsi soit-il !

saint Claude de La Colombière




Rédigé par philippe

Publié dans #spiritualité

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article