de l'hydropique.. la dernière place.
Publié le 20 Septembre 2012
Seigneur Jésus, prenez-moi et protégez-moi avec votre main miséricordieuse, de crainte que je ne sois dominé et tourmenté par l'hydropisie de la volupté charnelle, ou de l'avarice, ou de l'orgueil.
Faites qu'une humilité sincère inspire mes pensées, mes paroles et mes actions, de telle sorte que me regardant comme le plus indigne, je choisisse toujours la dernière place. Faites aussi qu'une charitable commisération me porte à inviter, c'est-à-dire à secourir les indigents,selon mon pouvoir.
Ô Dieu, distributeur libéral des biens les plus excellents, accordez à un pauvre misérable comme moi, de manger dans votre propre royaume ce pain céleste qui n'est autre que vous-même, pain au-dessus de toute substance pour l'acquisition duquel nous combattons chaque jour et nous souffrons à chaque instant, afin que nous puissions jouir de votre vie éternelle. Ainsi soit-il.
ludolphe, le chartreux.
je crois qu'on restera caché ce dimanche question d'habitus .
!!!! .depuis l'hiver dernier depuis la mort du père Henry de toute façon y a plus grand chose et ,, on est vacciné ..c'est une place qu'elle est bonne à prendre, peu de monde y accourt. souvent cela est imposé d'office, , maiis bon.... comme me disait le parisien, Marthe et Marie.. ! l'inverse ça s'appelle mouche tsé tsé. On l'appelle vulgairement d'un autre mot mais que la courtoisie et la délicatesse m'empêchent de nommer..
.On ne parle pas dans l'Evangile de mouche tsé tsé .. et pourtant, il y en a beaucoup. Les mouches tsé tsé sont attirées par l'apparât, le désir de se mettre en avant, la mondanité, les courbettes, Il y a des mots dont elles raffolent, évêque, ecclésiastique, député, président ou autres. Même sans titre de noblesse apparent, elles aiment montrer leur chevalière pour bien montrer qu'elles font partie de la haute ! Elles auraient tout pour déplaire, et pourtant ! Elles peuvent être mariées ou célibataires, quand c'est vieille fille, c'est souvent horrible. A l'église, elles se mettent toujours à la même place au premier rang pour bien montrer que toute la famille est présente à la messe tous les dimanches, regrettant l'ancien temps où les places étaient réservées ... évidement elles font partie du maximum d'associations religieuses pour que leur charité oh combien exemplaire et méritante, avec un zèle infatigable, éclate aux yeux de tous. On loue leur dévouement et leur générosité. même si pour arriver à ses fins il aura fallu user de tous les stratagèmes possible et inimaginable contre la justice ou la charité. Tant qu'on est à la place zieutée - parfois depuis longtemps - qu'importe!
Il faut se réjouir de la place que l'on a. L'avantage de la dernière place c'est qu'elle n'est pas convoitée... sauf par ceux qui ont une place derrière la dernière place. Parce que la dernière place, c'est quand même une place. Alors vaut mieux en avoir une que pas du tout.
Comme dans le temps, chez mon papa, les bonnes ne passaient que par l'escalier de service. Il n'y a aucun deshonneur à passer par un escalier de service, l'escalier des petits qui peut-être monte plus facilement, plus radicalement au ciel, parce qu'il est plus abrupte en général, à s'y casser la figure, que ces escaliers si larges qui sentent la cire avec plein de fer forgé partout, et où l'on papote, où l'on discute de tout et de rien où passe le grand monde. Sauf quand c'était le père Henry qui nous montait dans nos cellules et s'entretenaient avec nous avec une attention et une délicatesse particulière...mais là c'était un escalier en pierre, du béton, quoi!
Les escaliers de service ont cet avantage qu'on y passe qu'un par un chacun son tour...
...par habitude, par expérience, on commence seulement, par l'apprécier cette dernière place ..quand on ne compte pour plus grand monde, on ne doit plus être trop loin du but .
sur.les dura et aspera per quae itur ad Deum.
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