l'Eglise.

Publié le 25 Janvier 2011

 

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Veux-tu la rendre jeune et belle ? Aime-là !

 

Je puis donc défigurer Jésus aux yeux des autres, jusqu’à le rendre méconnaissable en son Église. Je puis tellement cracher sur le visage de l’Église, que beaucoup n’y discerneront plus le visage de l’Amour. Mais en sens contraire, je puis travailler à sa beauté, à la rajeunir, à lui rendre sa fraîcheur, son charme de jeune fiancée.

 

 

Toi qui es jeune, à toi de rendre l’Église jeune, attrayante et resplendissante ! De manifester son éternelle jeunesse. En vivant dans l’Esprit Saint, tu peux la renouveler dans sa Lumière et son Amour. En toi-même d’abord, en tous lieux où il t’est donné de vivre. En rajeunissant dans la foi les baptisés qui t’entourent, ta paroisse, tes prêtres. En leur communiquant ta ferveur, ton feu, ton enthousiasme pour Dieu. Ta ferveur, qu’elle soit contagieuse ! Rayonnant, ton feu ! Communicatif, ton enthousiasme !

 

Si par toute la terre, des jeunes par centaines de milliers – tous les participants aux JMJ - deviennent ainsi de petits noyaux nucléaires de cette vitalité de l’Église, elle sera peu à peu rajeunie ! Pour ce troisième millénaire, elle sera plus resplendissante que jamais, de la beauté même de notre Jésus.

 

« L’Eglise du Christ, c’est le corps du Christ. Il faut que celui à qui on le confie s’efforce de le garder en parfait état, de contribuer à sa beauté inégalable, veillant sur tous les points à ce que ni tache, ni ride, ni aucun défaut ne souille cette jeunesse et cette beauté. » (Jean Chrysostome, De Sacerd.)

 

Mais on ne peut guérir l’Eglise de ses blessures qu’en l’aimant, non en se révoltant. Luther, Calvin, Zwingli n’ont fait qu’élargir encore ses blessures causant une déchirure dramatique qui la blesse encore. À l’inverse, François d’Assise, Dominique, Catherine de Sienne, ou Thérèse d’Avila, qui ont souffert des infidélités du clergé et de la tiédeur des baptisés, ont simplement vécu les Béatitudes y entraînant leurs frères et sœurs, y suscitant un éclatant printemps de l’Evangile. Mais à l’intérieur d’un humble amour pour elle y suscitant un éclatant printemps de l’Évangile.

 

 

L’intrépide Jeanne d’Arc a un mot fulgurant qui traverse les siècles et cité par le Catéchisme de l’Eglise Catholique : « M’est avis que l’Église et Jésus, c’est tout un ! » Mais à quel moment précis l’a-t-elle prononcée cette parole ? Lorsqu’elle voit l’Épouse du Christ surprise en flagrant délit d’adultère avec le monde [j’oserais presque dire : avec le démon]. Quand elle est jugée et condamnée — elle, l’innocente ! — par un tribunal où se trouvent des prêtres et même un évêque. Et c’est à ce moment précis, au-delà du sang et des crachats, qu’elle ose reconnaître ... le Visage resplendissant de Jésus ! Mais à ce moment précis, le vrai visage de l’Église, c’est le visage très pur de la Pucelle, parce qu’elle est totalement conforme à l’Innocent — Jésus — en sa Passion.

 

Bref, l’Eglise, tu l’aimeras d’amour, comme l’aime Jésus :

 

non pas malgré, mais à cause de ses blessures.

 

D’un amour de compassion.

 

D’une compassion qui guérit.

 

On ne guérit l’Église qu’en l’aimant.

 

On ne guérit soi-même qu’en y vivant.

 

Tu es responsable de sa santé.

 

Elle est chargée de ta sainteté.

 

N’est-elle pas le Corps d’amour de Jésus,

 

où la terre entière devient terre des vivants ?

 

À ton cœur, Jésus confie son Église.

 

Et à son Église, il t’a pour toujours confié.

 

Ton amour de jeune fiancé la rendra belle aux yeux de Dieu et des hommes.

 

Pour que demain elle n’ait pas les rides

 

que tu lui reproches aujourd’hui,

 

pour que demain elle soit plus rayonnante

 

de la beauté de Jésus,

 

es-tu prêt à donner le meilleur de toi-même ?

 

Serais-tu prêt... à livrer, pour elle, ta vie ?

 

 Daniel Ange.

 

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Rédigé par philippe

Publié dans #spiritualité

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