le cri du pèlerin
Publié le 7 Février 2010
Ma mère , tu le vois , je suis faible et fragile.
Je porte mon trésor dans un vase d'argile
Sur de laborieux chemins.
Viens , dirige mes pas ; écarte de ma voie
Le souci taciturne et la frivole joie :
Mon âme est toujours dans mes mains !
Je n'ai que peu de force, et la halte est lointaine!
Encor si, renonçant à ma course incertaine ,
D'ennui je ne m'arrête pas !
L'étape de la vie est inconstante et dure !
Le jour, c'est la chaleur; la nuit, c'est la froidure;
C'est une épine à chaque pas !
Ma mère , tends la main à celui qui tâtonne ;
Aux sentiers du devoir maintiens-le; sois-lui bonne ,
Un peu pour lui, beaucoup pour toi !
Je suis ton serviteur, ton enfant, ton élève ;
Fais que, toujours tombant , toujours je me relève
Inébranlable dans la foi !
joseph Roux
prêtre.