Traditional Latin Mass

Publié le 28 Septembre 2013

 

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Même en faisant abstraction de la Cène, il y a dans la Passion et sur la Croix, comme le montre saint Thomas (IIIa, 48, 3), tout ce qui est requis, voulu par Dieu pour constituer le plus grand des sacrifices, qui contient éminemment et formellement le caractère rituel des sacrifices qui le figuraient. Rien n'y manque : immolation passive de la victime, de la seule victime qui eût une valeur infinie, et oblation d'une valeur infinie elle aussi. Cette oblation à la Croix n'est pas seulement intérieure comme lorsque Jésus priait à Nazareth et prêchait sur la Montagne, elle est aussi extérieure, car son corps tout meurtri est immolé; son sang répandu ; bien plus, cette oblation s'exprime par les dernières paroles qui sont comme la consécration du sacrifice de la croix : « Père, je remets mon âme entre vos mains » (Luc, XXIII, 46; Ps. XXX, 6). « Tout est consommé » (Jean, XIX, 30). L'holocauste était ainsi offert, et l'holocauste le plus parfait qui se puisse concevoir.

 

L'immolation sanglante a cessé, mais l'oblation inté­rieure, âme du sacrifice, dure toujours. Elle n'est plus méritoire, car le Christ n'est plus voyageur vers l'éternité, mais elle est toujours une prière d'adoration, d'action de grâces, de réparation et de supplication, qui continue d'ap­pliquer aux générations qui passent les mérites du Cal­vaire. Le Christ Jésus, dit saint Paul, « est toujours vivant pour intercéder pour nous » (Hébr., IX, 25).

 

Il est de foi qu'en sa sainte âme dure toujours l'acte de vision béatifi­que, par lequel mieux que tous les saints et tous les anges il voit immédiatement l'essence divine et en elle tout ce qui touche au royaume de Dieu. Pour la même raison il ne cesse d'aimer son Père et les âmes en Lui, de nous porter par son amour; il ne cessera jamais d'adorer, de rendre grâce; tous les élus ne cesseront jamais, en Lui, avec Lui et par Lui, de chanter l'hymne de louange : Sanctus, Sanctus, Sanctus.

 

La prière de supplication en la sainte âme du Christ cessera sans doute à la fin du monde, mais jusque-là le Christ prie pour nous, pour que ses mérites et sa répara­tion nous soient appliqués (cf. S. Thomas, IIa IIæ, 83, 11). Cette prière d'une valeur infinie s'exprime surtout par le sacrifice de la Messe, dont Notre-Seigneur est le prêtre principal, comme l'enseigne. le Concile de Trente, sess. 22, ch. 2 : « Una enim eademque est hostia, IDEM NUNC OFFERENS sacerdotum ministerio, qui se ipsum tunc in cruce obtulit, sola offerendi ratione diversa ». « C'est la même Victime, c'est le même Prêtre qui s'est offert sur la Croix et qui s'of­fre maintenant par ses ministres; seul le mode de l'oblation diffère » ; elle était sanglante au Calvaire, elle ne l'est plus à l'autel.


rp  gARRIGOU LAGRANGE.


Rédigé par philippe

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