Publié le 14 Octobre 2013

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Thank you very much ! colis bien reçu, super gentil! .. Merci de tes bons voeux of Glasgow

ici j'ai rien eu de personne, tu vois ! excommuié .. d'office !

 

.. Je fais prier mes amis du petit Placide,  pour ta futur vocation  ...! denrée très très rare ici en Vendée, une telle attention. J'ai vraiment été très touché.

Souvent ce genre d'attention vient des gens qui ne sont pas dans l'Eglise, c'est surprenant d'ailleurs.


Tiens bon ! Et puis si tu apprends la messe tridentine, tu verras c'est la plus belle chose au monde que tu puisses connaître !  En dehors de ça il n'y a rien que des tentatives désespérées pour s'approcher de l'idéal, du vrai ..mais  en général que du vent. 

Aussi je t'accompagne j'ai de quoi offrir ici  ça ça manque pas..... ! merci Peter ! bonjour à Glasgow, je me doutais bien qu'il y avait quelque chose derrière tout ça.tellement rare quelqu'un de surnaturel !

la larme à l'oeil tiens ! les délicatesses de la Providence: Dieu est bon! mon travail offert dnas une grande solitude,  dès fois c'est aussi tout mon rosaire,  Pénitence, pénitence.. ! très belle lettre beau français! je la garde dans mon missel  (tridentin non mais.. ! j'en ai pas d'autres d'ailleurs !  )


 

bon courage . your friend 

Philippe

+

 

 

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j'adore !!! merci trop gentil j'ai jamais eu ça .. !

 



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Publié le 13 Octobre 2013

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Publié le 13 Octobre 2013

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moi je l'ai fait ! honneur à tous ces gens ... ma meilleure entreprise. ! le lundi c'était notre jour de repos.. honneur à tous ces gens de la restauration gastronomique . !

On y travaillait comme des dingues jusqu'à des deux heures du matin .. ! plus de cent couverts par jour !  mon époque héroïque ... les arrêts maladie, ? j'ai jamais su ce que c'était ! même ici ! jamais de retard dans mon boulot.. parce que là je crois on me respectait. 


Laval, la soirée  au château où on avait fait tout le bareau de Laval .

! j'oublierai jamais.. et dans la nuit tous les frigos étaient vidés...avec des bonnes bouteilles...au moins 4 h du matin !  ça a dû finir.. j'aimais beaucoup tous vos jeunes apprentis ..ça ne rigolait pas ! le marché à Rennes .. ! et je me suis jamais trop donné beh dis donc ! et puis après fallait rentrer ... évitant les contrôles gendarmerie nocturnes ... des métiers à risques ! surtout après des soirées bien arrosées ..

 

 

là on s'enguelait pendant "les coups de feu, le service terminé mon chef nous amenait au booling ... et tout était oublié . inventaires du soir autour d'un verre de Champagne ..

Dans quelle profession on trouve cela ?  aucune ..! et ça a duré pendant plus d'un an et j'étais heureux comme tout parce qu'on était valorisé .. au moins là !  quand je passais à la caisse pour les pourboires oui j'étais drôlement  content...

merci monsieur ! ... j'ai jamais reçu autant ... ça fait partie de mes gratitudes ..je l'aimais beaucoup mon  chef !!! merci pour tout ce que vous avez fait pour moi !

l'an 2000 , je n' oublierai jamais !  Ca c'était la classe ! j'arrivais avec mes amis, ma famille ... je revevais la note .. !!! "offert par la maison" ...

et ce premier janvier de l'an 2000 tout m'avait été offert par vos soins... tout un repas commandé ...et c'était pas un repas à 100 euros .. ! ça avait été super.

on ne peut pas  oublier tout ça ... mais c'était pas la Vendée ! !!!! que j'aimais tout ça ! ouahh ces assiettes ! la transcendance gastronomique et ces foies gras cuisinés avec tant d'amour ! quelle liturgie !  moi je faisais la préparation des assiettes...où j'étais aux entrées...et après la plonge et les grands nettoyages.


  ça c'était un chef !  j'étais dans mon élément quoi!  ah il était du mois d'Octobre aussi .. pas étonnant ! du 14 si mes souvenirs sont bons .. !!!  merci chef . comme quoi l'affection existe même dans le cadre professionnel sauf à certains endroits où on sait oh combien ne pas mélanger les torchons et les serviettes !!!  ..je l'ai appris à mes dépens d'ailleurs.

 

Mais ça c'était un grand chef, et ça ne court pas tous les coins de rue.. J'ai eu ma chance ! Et puis là-bas au moins les jeunes te respectaient ça c'est clair..I

Une fois le stage fini, j'allais revoir mon chef lui donnait de mes nouvelles... après on me rappelait pour des plonges pour les mariages... parce qu'il ne pouvait pas m'embaucher. Oui belle entreprise!

 






 

 


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Rédigé par philippe

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Publié le 13 Octobre 2013

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Et ils disent qu’ils veulent faire « l’Eglise des pauvres »!

 

Que savent-ils des pauvres, que savent-ils si les pauvres n'ont pas besoin de ce qu'ils appellent notre « triomphalisme », ces hommes de cabinet et d’Université, de livres et de revues, de conférences et de sessions ! Je ne leur reproche pas d'être tels. Il faut de grandes chaires dans l’Eglise, il faut des savants, il les faut de premier ordre, qui puissent marcher dans leur science les égaux des plus grands savants de toutes les sciences. Je leur reproche de parler de ce qu'ils ne connaissent pas et d’en parler « irréellement ». ils se sont fait une idée du pauvre aussi irréelle que toutes leurs idées. Ils n'ont pas l’expérience du pauvre, ils se sont rendus incapables de l’avoir, parce que l’esprit de système les domine, et que l’esprit de système est clos sur soi, enfermé en soi, et, pour que les faits tels qu'ils sont ne lui donnent pas de démenti, ils les décrètent autres qu'ils ne sont. Il n'a pas prise sur le réel, mais aussi le réel n'a pas prise sur lui, n’exerce plus sur lui la fonction réductrice que seul il peut remplir, et la raison raisonnante déraisonne sur les pauvres, comme elle déraisonne sur toutes choses.

 

 

Ils ont donc décidé que 1'Eglise sera "Eglise des pauvres » quand le Pape ne paraîtra plus porté sur la sedia, quand les évêques ne revêtiront plus d'ornements précieux, quand la messe sera célébrée en langue vulgaire, quand le chant grégorien sera relégué au musée des discothèques, et choses de ce genre, — c'est-à-dire quand les pauvres seront privés de la seule beauté qui leur soit gratuitement accessible, qui sache leur être accessible, qui sache leur être amie sans rien perdre de sa transcendance, qui est la beauté liturgique ; quand les cérémonies de l'Eglise, vulgarisées, trivialisées, ne leur évoqueront plus rien de la gloire du ciel, ne les transporteront plus dans un monde plus haut, ne les élèveront plus au-dessus d'eux-mêmes ; quand l'Eglise enfin n'aura plus que du pain à leur donner, — et Jésus dit que l'homme ne vit pas seulement de pain.

 

Qui leur a dit que les pauvres n'ont que faire de beauté? Qui leur a dit que le respect des pauvres ne demande pas qu'on leur propose une religion belle, comme on leur propose une religion vraie ? Qui les rend si insolents envers les pauvres que de leur refuser le sens du sacré ?

 

Qui leur a dit que les pauvres trouvent mauvais de voir un Evêque présider une procession, crosse en main et mitre en tête, et s'approcher d'eux pour bénir leurs petits enfants ? Sont-ce les pauvres qui ont crié au gaspillage quand Marie Magdeleine a répandu le nard sur la tête de Jésus, jusqu'à briser le vase pour ne rien épargner du parfum ? Qui leur a dit surtout que, les Évêques dépouillés des marques liturgiques de leur autorité, les prêtres en seront plus évangéliquement dévoués aux pauvres ? Qui leur a dit que les honneurs extérieurs rendus aux Évêques ne sont pas une garantie faute de laquelle l'évangélisation des pauvres n'aurait plus, aux yeux des pauvres mêmes, aucune marque d'authenticité, sans laquelle l'évangélisation des humbles ne serait plus assez humble elle-même, n'ayant plus le caractère d'une mission reçue d'une autorité visiblement supérieure, mais tous les dehors de l’entreprise d'un prédicant particulier ?

 

On détruit, on saccage, on ravage, sans nul souci de ces réalités séculairement éprouvées ; s'en soucier serait du « triomphalisme », et ils ont décidé que le « triomphalisme » est le dernier des crimes, indiscernable qu'il est du « constantinisme », lequel consiste à réclamer pour l'Eglise, à l’égard de la puissance séculière, une quelconque reconnaissance de ses droits. Comment ce qui était un devoir parfaitement clair, inlassablement inculqué, est-il devenu un crime? Accusez l’esprit de système et dîtes-vous que c'est un système parfaitement lié, cohérent comme une géométrie, auquel il ne manque que d'être vrai, mais qui est en ce moment, notamment en France, le seul qui ait droit à l'audience, le seul publiquement exposé.

 

Nous en avons vu les commencements il y a bien trente ans quand, par un renversement des valeurs qui n'avait pas de précédent, on a imaginé, presque secrètement d'abord, puis avec une audace fracassante, de faire aux chrétiens un devoir « apostolique » de fréquenter les bals et les spectacles, que toute la tradition de l’Eglise absolument unanime avait jusque là considérés comme des manifestations de l'esprit du monde, dont l'esprit de l'Evangile devait inspirer l'aversion. Tel a été le premier murmure des clameurs qui proclament aujourd'hui dans l'Eglise « la révolution d'octobre ».

 

Qu'y gagneront les pauvres? Hélas ! ils y perdront tout. S'il y a une cruelle évidence, c'est celle du peu que nous pouvons pour eux dans un régime de « laïcité ». Quand les lois, les institutions, les mœurs publiques perdent toute référence à l'Eglise, quand tout se fait dans l'Etat sous le préalable d'une ignorance délibérée, volontaire, universelle, du christianisme, quand l'Eglise y est réduite à la condition d'une association privée, la première conséquence est que les pauvres ne sont plus évangélisés. Nul besoin pour cela que l’Etat soit d'un laÏcisme hostile et agressif. Les classes aisées peuvent échapper, en partie du moins et notamment dans l'éducation des enfants, à la formidable pression sociale qui résulte de la simple déchristianisation de l’Etat ; les pauvres ne le peuvent pas. Ils ont besoin d'assistance, elle est « laïque » ;ils ont besoin d'hôpitaux, ils sont « laïques » ; ils ont besoin d'écoles:pour leurs enfants, elles sont « laïques » ; et s'ils sont pauvres à ce point de ne pouvoir enterrer leurs morts, ils obtiendront des obsèques gratuites, mais « laïques », car l'Etat qui paiera le cercueil et le fossoyeur, ne paiera pas les frais d'une absoute. Les pauvres, et eux seuls, sont emprisonnés sans remède dans la « laïcité » de l'Etat ; seuls ils sont condamnés sans remède à ne respirer que dans le climat d'indifférence religieuse engendré par la « laïcité » de l'Etat. Nous arrachons un enfant à cette asphyxie de l'âme ; nous en laissons cent qui ne seront jamais évangélisés, qui passeront d'une école « laïque » à un centre d'apprentissage « laïque », d'un centre d'apprentissage « laïque » à un mouvement de jeunesse « laïque », dont toute la vie enfin sera. par l'Etat « laïque » si inexorablement tenue à l'écart de toute influence chrétienne, que ce sera un miracle de la grâce si l'un ou l'autre, forçant les barreaux de sa cage, ouvre les ailes de son baptême pour retrouver le climat de sa deuxième naissance et rejoindre l'Eglise sa mère qui lui tend les bras.

 

Il y a longtemps que tel est le sort des pauvres en régime de « laïcité », mais jusqu'aujourd'hui, la théologie catholique enseignait que c'était un mal, une iniquité, un désordre atroce dont les petits de ce monde étaient la proie sans défense, un désordre auquel il fallait travailler sans relâche à substituer l'ordre chrétien. Maintenant elle enseigne, du moins celle qui a le privilège exclusif de la parole, que ce désordre est l'ordre. Si l’évangélisation des pauvres en est rendue plus difficile encore, ce sera tant pis pour les pauvres, le système n’en conviendra pas, car il ne saurait avoir tort.

 

A ce même esprit de système porté à son comble est imputable ce que nous voyons, ce que nous n’aurions pas cru qu'aucune théologie pût jamais entreprendre, ce que la théologie non-euclidienne a entrepris : noyer l’idée simple, riche, populaire de la maternité universelle de la Sainte Vierge dans la notion difficile, inaccessible, glaciale de son caractère ecclésiotypique ; noyer l'idée simple, riche, populaire de l’universelle paternité pontificale dans la notion alambiquée, quintessenciée de « chef du collège pontifical ».

 

Ainsi cette théologie si irréellement pastorale travaille à rendre le peuple chrétien orphelin de sa mère la Sainte Vierge, de son père le Pape : elle n'est qu'une imposture qui les rend l'un et l'autre absents de son cœur.

 

Abbé Berto

 

link le FC .merci! toujours d'actualité. hélas ! résigné. au train où vont les choses.. à part les moines !


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Rédigé par philippe

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Publié le 13 Octobre 2013

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Veillée de Prière avec Ste Thérèse

 

 

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Introduction prononcée par le Très Révérend Père Dom Jean Pateau,

Abbé de Notre-Dame de Fontgombault

(Fontgombault, le 2 octobre 2013)

 

 

Chers Frères et Sœurs,Mes Biens Chers Filsl y a un an, nous nous sommes retrouvés autour de l’icône de la Vierge noire de Jasna Gora en pèlerinage à travers l'Europe, afin de prier pour le respect de la vie, de la famille, du mariage. Aujourd'hui nous voulons prier pour la vie religieuse et pour les vocations sacerdotales et religieuses.

I

Dans une semaine, treize moines de l'abbaye présents ce soir parmi nous auront gagné l'abbaye Saint Paul de Wisques pour y poursuivre leur vie monastique. Que Thérèse les accompagne dans ce don renouvelé de leur vie et qu'elle redonne vigueur à travers leur offrande à une abbaye qui se meurt faute de vocations. Pourquoi en nos pays de vieille chrétienté, les vocations diminuent-elles ? Pourquoi des communautés religieuses sont-elles obligées d'abandonner des lieux fondateurs de leur histoire souvent plus que centenaire ? Pourquoi les prêtres se trouvent-ils souvent seuls dans des paroisses aux nombreux clochers ? La maître de la moisson aurait-il oublié d'embaucher des moissonneurs dans ses champs ? Peut-être faudrait-il se demander, avant d'accuser Dieu, ce que pourrait faire le maître de la moisson, si, à son arrivée, les ouvrierssont absents, si les ouvriers ne croient plus que la moisson vaut la peine d'être moissonnée ou même s'ils ont oublié qu'il y a unemoisson.« Quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur terre? » (Lc 18,8) et Dieu est celui qui vient toujours.

 

Comme il est beau de voir Jésus s'émerveiller de la foi des amis du paralytique, du centurion, de la pécheresse et de tant d'autres. Alors que le temps fort de l'année de la foi arrive bientôt à sa fin, Jésus s'émerveillerait-il de notre foi ?

 

La foi que Jésus admire, la foi qui sauve, c'est la foi qui aime.

 

Croire en Dieu ne suffit pas, il faut aimer. Il faut aimer jusqu'à donner sa vie comme Jésus pour ses amis. Là réside notre maladie :nous ne voulons pas donner notre vie. Nos cœurs sont malades. L'homme ne sait plus aimer, il a perdu le goût de l'amour, du véritable amour.

 

À vouloir se faire plaisir, à s'épuiser dans la quête stérile du plaisir sans lendemain, il a oublié ce qu'est la fécondité de l'amour.« Vous êtes le sel de la terre; mais si le sel s'affadit, avec quoiva-t-on le saler ? Il n'est plus bon à rien qu'à être jeté dehors pour être foulé aux pieds par les hommes. Vous êtes la lumière du monde : une ville, située au sommetd'une montagne, ne peut être cachée. Et on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais sur le chandelier, et elle éclairetous ceux qui sont dans la maison. Qu'ainsi votre lumière brille devant les hommes, afin que, voyant vos bonnes œuvres, ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. »

(Mt 5, 13-16)

 

Prier pour les vocations, ce n'est pas s'assurer la présence d'un prêtre dans sa paroisse afin de recevoir les sacrements jusqu'à la finde ses jours. Prier pour les vocations, c'est demander au Seigneur d'enflammer les cœurs, d'enflammer mon cœur, d'un amour qui ne peut être que communicatif. Dieu veut mon cœur. « Je suis venu jeter un feu sur la terre, et comme je voudrais que déjà il soit allumé ! »

(Lc12,49)

 


Jésus veut que nos cœurs brûlent et que, brûlant, ils communiquent à leur tour ce feu ; qu'ils le communiquent dans nos familles, dans nos paroisses, dans nos communautés religieuses, ausein de l’Église et du monde. Alors, comme naturellement, les vocations naîtront. Elles naîtront au sein des familles, des paroisses,des communautés.

 

La question qui se pose à chacun est simple : « Nos cœurs sont-ils brûlants comme ceux des disciples d'Emmaüs quand nouscheminons avec Jésus, quand nous écoutons les Écritures ? » Au cours de sa rencontre avec les jeunes le 27 juillet 2013 sur la plage de Copacabana, le Pape François leur a dit« S’il vous plaît, ne regardez pas la vie « du balcon », mettez-vous en elle, Jésus n’est pas resté au balcon, il s’est immergé ; ne regardez pas la vie « du balcon », immergez-vous en elle comme l’afait Jésus.

 

Demeure cependant une question : par où commençons-nous? à qui demandons-nous de commencer cela ? ... Par où – a-t-ondemandé à Mère Teresa – faut-il commencer ? Par toi et par moi !répondit-elle. Elle avait de la poigne cette femme ! Elle savait par où commencer.

 

Aujourd’hui, moi aussi, je vole la parole à Mère Teresa,et je te dis : commençons ? Par où ? Par toi et par moi !

 

Que chacun, une fois encore en silence, se demande : si je devais commencer par moi, par où commencerais-je ? Que chacun ouvre son cœur pour que Jésus lui dise par où commencer. »


Pour cela, nous avons besoin d'un docteur, d'un docteur qui soignera notre cœur brisé, blessé, malade, d'un docteur de l'amour qui nous apprenne à aimer.

 


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Rédigé par dom Jean Pateau Osb

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Publié le 12 Octobre 2013

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DÉDICACE

Homélie prononcée

par le Très Révérend Père Dom Jean Pateau,

Abbé de Notre-Dame de Fontgombault

Administrateur de Saint-Paul de Wisques (Notre-Dame de Wisques, le 12 octobre 2013)

 

Mes très Révérendes Mères, mes bien chers Sœurs,

 

 

chers Frères et Sœurs,

 

 

 

 

EN montant vers Notre-Dame, on ne peut qu'être frappé par la beauté et la majesté de votre maison. L'église n'est pas en reste ; sa blancheur et sa pureté sont comme un reflet ou un écho de la pureté qui doit habiter le cœur des moines et des moniales et que nous enseignent les moines des temps anciens.

Chaque année à l'occasion de la fête de la Dédicace, l'Église honore d'une manière particulière les lieux qui ont été consacrés exclusivement au culte divin.

 


Nous pouvons être impressionnés par la beauté des basiliques, des cathédrales, des abbayes, mais Salomon, de manière réaliste, pose la question essentielle : « Dieu habiterait- il vraiment avec les hommes sur la terre ? Voici que les cieux et les cieux des cieux ne le peuvent contenir, moins encore cette maison que j'ai construite ! » (1R 8,27) L'homme ne peut prétendre construire une maison pour y placer Dieu. Dieu, lui, ne pourrait-il pas s'inviter dans une maison faite de main d'homme ?

Dieu s'est engagé et Salomon le sait : « Que tes yeux soient ouverts jour et nuit sur cette maison, sur ce lieu dont tu as dit: ''Mon Nom sera là'', écoute la prière que ton serviteur fera en ce lieu. » (1R 8, 29)


Nos églises de la terre n'auront alors rien à envier à la Cité Sainte, la Jérusalem céleste. Comme elle, elles sont la demeure de Dieu parmi les hommes. Combien de larmes ont été essuyées, combien de corps fortifiés et nourris par la réception des sacrements en ces lieux ?

En face de cette magnificence, le héros de l'évangile de ce jour fait pâle figure. Il est petit, riche, chef de publicains, probablement voleur. Il n'a pas bonne réputation. Malgré son lourd passé, « il cherchait à voir qui était Jésus. » (Lc 19,3) Nous ne sommes pas collecteurs d'impôts, la pauvreté monastique préserve peut-être même nos mains de contacts avec l'argent ; pourtant nous ressemblons à Zachée et ce tout particulièrement si nous sommes moines et moniales : malgré un passé plus ou moins lourd, nous cherchons qui est Jésus.


De fait rien n'aide le pauvre Zachée. Non seulement, il n'est pas aimé à cause de son travail et de ses malversations, mais sa petitesse l’empêche de voir Jésus, car il y a la foule. « L'enfer, c'est les autres », disait Sartre. Les autres nous empêchent de voir Jésus. Alors Zachée, aussi pratique qu'habile dans les affaires financières, grimpe dans un arbre. Zachée cherchait Jésus ; remarquons que c'est Jésus qui vient chercher

Zachée sur son sycomore : « Zachée, descends vite, car il me faut aujourd'hui demeurer chez toi. » (Lc 19,5)

 


Comme autrefois Dieu l'avait dit à Salomon au sujet de sa maison, aujourd'hui c'est chez le publicain que Jésus veut demeurer. Que dire de cette demande de Jésus ?

Jésus, qui n'avait pas où reposer sa tête (cf. Lc 9,58) a souvent dû demander l'hospitalité. Mais il ne fut pas reçu partout avec le même empressement. Il y a différentes façons de recevoir Jésus.


L’évangile de Marthe et de Marie (Lc 10,38-42) est très éclairant. Les deux sœurs reçoivent Jésus, mais elles le reçoivent différemment. Marthe reçoit Jésus avec souci, avec trouble, alors que Marie le reçoit avec joie et paix. Marthe s'affaire à disposer sa maison et à préparer sa cuisine, alors que Marie est aux pieds du Seigneur. Souvent les traductions de cette péricope nous trompent et faussent le sens de la réponse de Jésus à Marthe. Alors que celle-ci demande à sa sœur de participer un peu au travail causé par la réception de l'hôte, Jésus lui répond : « Marthe, Marthe, pour beaucoup de choses tu te fais du souci et tu jettes le trouble ; une chose, la bonne, doit être choisie. » Marthe fait tout, sauf choisir Jésus. Elle accueille Jésus dans sa maison, mais au fond elle ne l'accueille pas en son cœur. Jésus ne dit pas à Marthe que c'est une mauvaise chose de ranger sa maison ou de préparer la cuisine. Que non ! Jésus rappelle simplement à Marthe qu'il y a un ordre des choses, qu'il y a des choses qu'il n'est pas permis de laisser de côté. Jésus lui fait sentir qu'avant de jouir de sa bonne cuisine , il voudrait demeurer en son cœur. Alors la cuisine de Marthe prendrait une autre saveur, pour Marthe, pour Marie, pour les gens de la maison et pour Jésus. Marthe ne ferait plus son travail avec activisme, et orgueil de réussir, mais plutôt pour servir en vérité son Seigneur.


C'est une grave leçon pour nous qui sommes consacrés à Jésus dans la vie monastique. La fête de la Dédicace est aussi la fête de nos professions.

C'est un fait : nous accueillons Jésus dans nos maisons, dans nos églises. Il est chez nous, omniprésent en nos vies. Il y a le tabernacle, la récitation de l'office, l'Opus Dei. Il y a tous les usages monastiques qui font de nos journées une liturgie. Tout cela est vénérable, tout cela est beau, comme la beauté de nos églises. Tout cela pourrait être parfaitement stérile si Dieu n'était pas reçu en notre cœur.


Alors que vous vous associez de grand cœur aux événements qui marquent en ces jours la vie de Saint-Paul, priez pour tous vos frères moines afin qu'ils demeurent fidèles à l'appel reçu du Seigneur en vivant authentiquement leur vocation à la contemplation.

Que Marie nous obtienne d'accueillir en nous Jésus comme elle a su le faire. Aujourd'hui c'est chez nous qu'il veut demeurer.

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Rédigé par dom Jean Pateau OSB

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Publié le 12 Octobre 2013

 

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MATERNITÉ DE MARIE

Homélie prononcée

par le Très Révérend Père Dom Jean Pateau,

Abbé de Notre-Dame de Fontgombault,

Administrateur de Saint-Paul de Wisques (Saint-Paul de Wisques, le 11 octobre 2013)

 

 

Chers Frères et Sœurs, mes très chers Fils,

 

 

Le Père Lubrez, dernier abbé de Saint-Paul de Wisques, écrivait : « Avec Dieu, c’est quand tout semble perdu que tout recommence. » Savait-il que ses paroles étaient prophétiques et que, pour ce monastère qu'il avait aimé et pour qui il s'était dépensé jusqu'à y laisser sa santé, elles allaient devenir réalité un peu plus de quatre ans après sa mort ?


La chronique de Saint-Paul de Wisques aux premiers temps de l'implantation du monastère en Audomarois se demandait : « Pourquoi Dieu a-t-il choisi de préférence ce pays à d'autres centres monastiques éteints, pour ressusciter la vie bénédictine ? Sans doute, c'est à cause de la fidélité des moines de Saint-Bertin. »


Depuis longtemps des moines ont vécu en ces lieux. Audomarus (Audomar) ou encore Omer, moine de Luxeuil, né près de Coutances, évêque de Thérouanne vers 630, qui donna son nom à la ville toute proche ; Bertin, compagnon d'Audomar, qui travailla à la fondation de l'abbaye qui a pris son nom, jusqu'à nos frères, que nous connaissons, que vous connaissez, et qui ont donné à cette abbaye de vivre jusqu'à aujourd'hui.

Ils sont toujours proches de nous et intercèdent pour nous, tous ces saints moines qui, durant des siècles, ont chanté en cette contrée les louanges de Dieu et qui aujourd'hui les chantent éternellement devant Dieu.

 


Nous, fils de saint Benoît, nous ne prétendons à rien, si ce n'est à poursuivre humblement et à notre pauvre mesure la quête de Dieu qui est la raison d'être de la vie du moine. Saint Théodore Studite, abbé d'un grand monastère de Constantinople au 9e siècle, disait : « Est moine celui qui dirige son regard vers Dieu seul, qui s’élance en désir vers Dieu seul, qui est attaché à Dieu seul, qui prend le parti de servir Dieu seul, et qui, en possession de la paix avec Dieu, devient encore cause de paix pour les autres. »


Nous voulons être à l'école des saints et tout particulière- ment à l'école de leur Reine, Marie. En la fête de sa Maternité, nous nous mettons sous sa particulière et maternelle protection.

« Ecce Virgo concipiet, Voici que la Vierge concevra. » (Is 7,14 ; Introït de la Messe) Avec Dieu, ce qui semble voué à demeurer stérile est fécond. La fécondité d'une authentique vie monastique participe de la pureté et de la fécondité de Marie. Marie reçoit la visite de l'ange. Elle ne lui dit qu'un mot : Fiat, mais elle le lui dit en vérité. Et le Verbe se fait chair en son sein. Le jeune qui ressent en son cœur l'appel du Seigneur à une vie entièrement consacrée à lui, comme le moine présent depuis de longues années au cloître, devient fécond, par son Fiat, d'une fécondité toute spirituelle mais pas moins réelle, pour le bien de ses frères du monde.


Dieu a voulu s'incarner dans le sein de Marie, et pour cela, Dieu a voulu que Marie lui dise ''OUI''. La leçon est forte, elle vaut aussi pour tout homme. Le ''NON'' à Dieu rend stérile, le ''OUI'' rend fécond.

Devenir Mère de Dieu est quelque chose de fou. N'est-ce pas un peu fou de reprendre un monastère alors que la vie religieuse souffre en général de grandes difficultés et que les vocations se font rares ? N'est-ce pas un peu fou de quitter la vie réglée d'un grand monastère pour les incertitudes d'une petite communauté ?


N'y aurait-il pas, dans l'invitation à venir à Wisques, un discret appel lancé à notre foi, appel qui arrive précisément en cette année de la foi ? Celui qui manque de foi calcule, pèse les chances de réussite, s'épuise, pour finalement ne rien faire. Celui qui a la foi avance, avance dans la lumière de l'Esprit, de cet Esprit qui couvrait Marie. Il avance aussi dans l'espérance qui ne déçoit pas (cf. Rm 5,5) et dans la charité qui dilate le cœur.

 


Cheminer dans la foi n'est certes pas facile. L’Évangile d'aujourd'hui montre comment Marie et Joseph durent grandir au contact de Jésus. Jésus n'était pas un enfant turbulent. Pourtant il fait une fugue en demeurant à Jérusalem alors que ses parents ont pris le chemin du retour vers Nazareth après avoir assisté à la fête de la Pâque. Ses parents, inquiets de sa disparition, le cherchent et le retrouvent au temple après trois jours. Que de soucis donne aux parents et aux éducateurs l’insouciance des enfants ! La réponse de Jésus est lumineuse : « Pourquoi donc me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas que je dois être dans la maison de mon Père ? » (Lc 2, 49)

 


Aujourd'hui Jésus nous adresse la même parole. Nous pouvons être inquiets, tourmentés : les infidélités du passé, l'avenir incertain tant au plan personnel qu'au plan communautaire ou familial, les doutes dans notre foi... Comme Marie et Joseph, nous cherchons. « Jésus, que nous avez-vous fait ? Où êtes-vous désormais ? Nous vous cherchons angoissés. »

La réponse de Jésus est simple : « Pourquoi me cherchez- vous ? Ne savez-vous pas que je dois être dans la maison de mon Père » ou encore « aux affaires de mon Père ? »


Marie et Joseph trouvent Jésus quand ils arrivent dans la maison du Père. C'est une indication : être aux affaires du Père, être dans la maison de Dieu, c'est être certain d'y trouver Jésus. N'est-ce pas là le chemin proposé à tout homme ? N'est-ce pas particulièrement et de façon radicale la voie que saint Benoît propose au moine, la voie de l'Opus Dei, la voie de l’Oeuvre de Dieu ?.


Alors qu'occasion est donnée à chacun d'entre nous, moines de Wisques, moines de Fontgombault, amis de ces deux communautés, d'un re-départ, d'une re-conversion, il est urgent de choisir de nous livrer aux affaires de Dieu et d'entrer ainsi dans la fécondité de la mission.

Par une vie conforme à la vocation que nous avons choisie et aux engagements qu'un jour nous avons pris, par la fidélité de l'instant présent qui nous fait dire 'OUI' à Dieu, nous trouvons Jésus.

« Scio cui credidi, Je sais en qui j'ai mis ma confiance » (2Tm 1,12)c'est la devise de Saint-Paul de Wisques... Pouvons- nous dire en vérité les paroles de l'apôtre des gentils ? Dieu ne nous abandonnera pas.

 

« Avec Dieu, c’est quand tout semble perdu que tout recommence. »

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Rédigé par dom Jean Pateau OSB

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Publié le 12 Octobre 2013

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" la Sagesse... n'est pas maniestée à la multitude, mais dans ceux à qui elle est connue, elle demeure jusqu'au jour de la vision de Dieu."

 

(Eccl. VI,23)

 


 

 

 

 

LE ROSAIRE , une dévotion toute française. 

 

Le Rosaire, en effet, n'est pas seulement une dévotion catholique, c'est une dévotion particulièrement francaise; c'est pour nous une dévotion éminemment nationale.

 

Il a pris naissance en France au XIIIème siècle. Une hérésie formidable, qui attaquait le christiannisme dans ses fondements, niait la divinité du Christ et la maternité divine de Marie, rejetait toute croyance au surnaturel et proclamait comme dogme la doctrine absurde et désolante de la fatalité, le manichéisme, régnait dans tout le midi de la Gaule.

 

Dieu aurait pu nous abandonner à nous-mêmes, nous laisser courir les chances de notre impiété, et nous laisser descendre aux abîmes où conduit infailliblement la perte de la foi; mais il se laissa toucher par les prières de la très-sainte Vierge, et permit à sa Mère de nous sauver. Marie pour accomplir cette oeuvre de salut, suscita saint Dominique. Elle le tira providentiellement de son pays, l'amena à Toulouse, boulevard et capitale du manichéisme, afin de le rendre témoin des désastres causés par l'hérésie; et quand l'apôtre, touché du malheur de tant d'hommes qui vivaient sans Christ et sans Dieu en ce monde, cherchait le moyen de rendre Dieu à ces âmes, la Vierge lui dit:" Va, et prêche mon Rosaire". Prêche mon Rosaire: mets sur les lèvres de ce peuple les trois grandes prières de l'Eglise, celles qui possèdent la plus grande puissance et arrivent le plus directement au coeur de Dieu: le Pater, que mon divin Fils a enseigné aux hommes;

l'Ave Maria, que l'Ange a apporté à la terre; le Gloria Patri, que les élus font entendre éternellement dans la gloire; et mon Fils et les anges, et les bienheureux du ciel reconnaîtront ces prières; ils les rediront avec vous et feront violence au coeur du Dieu riche en miséricorde.

 

Prêche mon Rosaire: apprends au peuple à unir la contemplation à la prière vocale, à arrêter sa pensée sur les grands mystères de l'Evangile, sur mes joies, mes douleurs et mes gloires, afin qu'il sache trouver en Dieu les véritables joies, qu'il regarde désormais le péché comme la cause de toute douleur, et qu'il comprenne qu'on n'arrive à la gloire qu'après les travaux, les combats et les épreuves de la vie.

 

Prêche mon Rosaire: recommande aux chrétiens de ne point se lasser de répéter la même prière, dis-leur que l'amour n'a qu'un mot: en le redisant toujours, il ne le répète jamais. Etends le nombre des Ave Maria au nombre des psaumes de Davide; fractionne ces cent cinquante Ave de mon Psautier en quinze dizaines, et que mes serviteurs récitent ces dix Ave Maria en s'unissant aux dix choeurs d'esprits bienheureux, aux neuf choeurs des anges, et au dixième choeur formé par ceux d'entre les humains qui sont arrivés à la béatitude.

 

Prêche mon Rosaire, et la foi renaîtra dans l'Eglise, et le monde sera sauvé.

 

Tel est, suivant la tradition, le résumé des instructions données à saint Dominique par la Mère de Dieu. Le saint prêcha donc le Rosaire. Il l'établit d'abord dans la petite église de Muret, puis à Toulouse, et dans la plupart des villes du Languedoc. De là cette dévotion rayonna dans toute la France, et en quelques années elle se répandit, portée sur les lèvres de saint Dominique et de ses intrépides Prêcheurs, sur tous les points de notre pays, et conquit partout droit de cité.

 

Voilà l'origine toute française du Rosaire.

 

C'est au Rosaire que nous devons le réveil de la foi en France, l'élan imprimé tout-à-coup au XIIIème siècle à la piété de nos pères, les oeuvres merveilleuses qui s'accomplirent en ce temps-là sous l'inspiration de la religion ces institutions, ces monuments, peut-être même ces cathédrales gothiques, la gloire du moyen âge et l'orgueil de notre pays.

 

Le Rosaire avait donc germé et pris naissance sur notre sol, c'était une oeuvre incontestablement française; mais comme saint Dominique, qui en était l'auteur, était Espagnol, il plut à Marie de donner à cette glorieuse dévotion comme un second baptême, et de la marquer au front une fois de plus du sceau de notre nationalité.

 

Pendant près de deux cents ans, le Rosaire fut en honneur dans l'Eglise; il avait été accueili partout comme l'hôte béni des foyers, et on le regardait comme le palladium des familles. Mais au XIVè et au XVè siècle parurent le grand schisme d'Occident et la peste noire, qui divisèrent l'Eglise, décimèrent l'Europe, dépeuplèrent les cloîtres, et furent sur le point de tarir la race de ces infatigables Prêcheurs, qui avaient porté le Rosaire de Marie jusqu'au bout du monde. Par suite du relâchement universel et du silence de ses apôtres, le Psautier de la Vierge, comme on l'appelait alors cessa d'être le Bréviaire du peuple, et disparut peu à peu de ses mains, de son chevet, de sa mémoire et de son coeur.

 

La Vierge Marie permettait cette lamentable décadence et cet oubli de sa dévotion préférée, pour bien prouver au monde que ce n'était point une institution humaine.

 

Quand elle voulut rendre au Rosaire tout son lustre, tout son éclat et tout son prestige, elle tourna encore ses regards vers la France, chercha parmi les fils de saint Dominique, et suscita du sang et de la race de ce vieux prêcheur un homme qui devait mettre son ardeur de Français et son coeur de Breton à faire revivre la prière aimée de Marie. : il avait nom Alain de la Roche.

 

 

in le Saint Rosaire Père Chéry OP.

 

( post vatican II )


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Rédigé par philippe

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Publié le 11 Octobre 2013

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j'ai appris à  servir  la messe auprès d'eux , mes capucins...! Je les regardais paritr à la chambre d'amour à vélo avec tous les élèves .. je les enviais .dans la voiture de mes parents... c'était dans mes dix ans..

. C'était l'avant fameux Concile  66 ...

Petit j'aurais voulu être des leurs  le père Bernard, le grand debout, directeur de l'école, le père François,  . ... et puis j'ai un cousin là-dedans, le père d'Aleman  des sacrés prédicateurs ! .. famille oblige ! merci de tout cela, je ne regrette rien .. et puis rien ne s'est fait ! .... Dieu soit béni . je l'aimais beaucoup le père Bernard. Je trempais dans cette atmosphère de bure, quelle belle école ils avaient..

plus mon oncle prêtre. je ne me rappelais plus de leurs tonsures par contre. 


.(pour mon père abbé émérite, vive Bayonne !!!)


  MERCI POUR TOUT !  C'est eux dont j'ai reçu mon éducation liturgique. !  à tous ces gens qui m'ont transmis la foi ...! MERCI ;  voilà comment est né le petit placide !  Il était juste que je leur rende hommage ! On ne peut pas fêter un anniversaire sans penser à tout ça ... photo unique .. ! ça c'est sûr .. 


 

 

Pour Pierre (on en a servi des messes ! )  et tous mes amis de Bayonne ... ! époque héroïque ! pas vrai ?  ... il faut beaucoup prier pour eux. 

`

in memoriam  + 

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Rédigé par philippe

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Publié le 11 Octobre 2013

 

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Pour l’abbaye bénédictine Saint-Paul de Wisques (Pas-de-Calais), le choix était simple. Disparaître ou accueillir du sang neuf. Jeudi 10 octobre, le relais a été officiellement passé aux moines de Fontgombault.

Zoom Baiser de paix le 10 octobre. Devant l’autel, Mgr Jaeger, évêque d’Arras. De gauche à droite, Dom Dupont, Dom Pateau, Dom Forgeot, abbé émérite de Fontgombault et Frère Armand, ancien administrateur de Saint-Paul de Wisques.

 

 

Ce 10 octobre, l’église de briques de l’abbaye Saint-Paul de Wisques est pleine. Comme Hervé, tatoué des pieds à la tête, venu depuis le port de Calais où il travaille pour « dire au revoir aux moines grâce à qui [il] a retrouvé la foi », les fidèles du diocèse et de la Belgique voisine sont venus dire leur amitié aux partants, et saluer les arrivants. Mgr Jean-Paul Jaeger, évêque d’Arras, est présent. Dans son homélie, il remercie les moines qui ont « touché beaucoup de cœurs » et ceux de Fontgombault qui prennent le relais : « nous leur en sommes infiniment reconnaissants ». Et d’analyser en profondeur cet événement : « Il y a un aspect de mort et de résurrection. » Liturgie célébrée selon la forme extraordinaire du rite, fin de la concélébration : les changements qui accompagnent l’arrivée de Fontgombault sont difficiles pour certains, « mais, explique l’évêque, il faut dépasser nos propres réticences et réserves pour accéder au trésor que Dieu veut nous offrir. C’est pourquoi, nous sommes heureux, malgré les difficultés des départs et de l’installation. »

 

Treize arrivent, et huit s’en vont

 

À l’issue des vêpres, l’installation du nouvel administrateur de Saint-Paul de Wisques, Dom Jean Pateau, a lieu en salle capitulaire, sous la présidence de Dom Philippe Dupont, abbé de Solesmes, en présence de Mgr Jaeger.

 

Dans l’immédiat, l’arrivée des treize frères de Fontgombault s’accompagne du départ de huit moines sur quatorze de Saint-Paul de Wisques dans plusieurs monastères de la famille de Solesmes – à Ligugé dans la Vienne, Saint-Wandrille et Croixrault en Normandie, La Source à Paris, Keur Moussa au Sénégal ou Solesmes même, dans la Sarthe.

 

À 91 ans, le doyen des moines, le Père Pierre Dutrieux, fait partie de ceux qui ont choisi de rester : « Je suis entré ici en 1945 et ce n’est pas à mon âge que je vais m’en aller. Bien sûr, il y a des difficultés, mais on ne peut pas attendre d’un choix humain qu’il vous satisfasse en tous points. Il faut savoir discerner l’essentiel de ce qui est second : même si l’ancien rite n’est pas ma tasse de thé, le fond est que la vie monastique continue. »

 

« Un acte de charité entre deux filles de Solesmes »

 

Frère Armand, qui administrait le monastère jusque-là, « remercie le Seigneur qui a tout arrangé. L’abbaye était destinée à disparaître : nous n’avons pas eu de novices depuis vingt-cinq ans. L’abbé de Fontgombault s’est providentiellement fait connaître il y a quelques mois et a manifesté qu’il était prêt. C’est une grâce insigne. »

 

Cette formule de reprise en douceur a été choisie sous le parrainage de Dom Dupont, abbé de Solesmes : « C’est un acte de charité entre les deux filles de Solesmes. Il y a une belle générosité de Fontgombault qui vient aider Wisques, comme dans une famille on prend en charge des parents âgés. » Il complète en filant une métaphore médicale : « Je ne veux pas pratiquer d’euthanasie monastique. Il ne s’agit même pas des soins palliatifs, mais plutôt d’une transfusion. Pour que la greffe prenne, j’ai confiance dans le nouveau prieur de Saint-Paul de Wisques, Philippe de Montauzan, et en Dom Jean Pateau. »

 

Dom Jean Pateau, abbé de Notre-Dame de Fontgombault qui est désormais administrateur de Saint-Paul de Wisques, revient sur cette histoire : « Tout d’abord, nous reprenons Wisques pour obéir aux signes de la providence. Je crois que cette reprise est la volonté de Dieu. La vie monastique est implantée depuis l’an 630 dans l’Audomarois et de saints moines tels que Omer, Bertin ont marqué l’histoire de cette terre. Leur prière n’est pas étrangère à cette reprise. Comme celle de tous les moines, morts ou vivants, qui ont vécu à Wisques, de nos Sœurs moniales de Notre-Dame, des prêtres, des habitants de la région à commencer par leur évêque, qui ont obtenu de Dieu cette grâce. Ensuite, l’abbaye Saint-Paul a une place importante dans la congrégation de Solesmes. Voir mourir ce monastère ne pouvait laisser indifférents les moines de Fontgombault, abbaye dont le fondateur, Dom Édouard Roux était un novice de Dom Augustin Savaton, deuxième abbé de Wisques. La vie monastique doit perdurer à Saint-Paul, Dieu le veut ! Que sa volonté soit faite. »

Même joie chez l’évêque d’Arras, Mgr Jaeger : « Les communautés monastiques sont indispensables à la vie de notre diocèse. C’est un poumon spirituel vital. Il y a quelques mois, j’ai dû fermer le monastère de cisterciennes de Belval et je ne voulais pas recommencer avec Saint-Paul de Wisques. Je suis heureux que les moines plus âgés puissent être soutenus par de plus jeunes. C’est pourquoi je souhaite de tout cœur la bienvenue aux frères venus de Fontgombault. »

 

Jean-Claude Bésida

 

link famille chrétienne.

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Rédigé par Jean-Claude Bésida

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