Publié le 11 Septembre 2013

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" Frères, je vous demande de ne pas vous laisser abattre par les épreuves que j'endure pour vous;"

 

 

 

"Il y avait jadis, au pays de Uç, un homme appelé Job: un homme intègre et droit, qui craignait Dieu et se gardait du mal. Sept fils et trois filles lui étaient nés. Il possédait aussi sept mille brebis, trois mille chameaux, ciqn cent paires de boeufs et cinq cents ânesses, sans parler de très nombreux serviteurs." Job. I, 1,5

 

"Un jour, comme les Fils de Dieu venaient se présenter devant Yahvé, Satan aussi s'avançait parmi eux. Yahvé dit alors à Satan:

" D'où viens-tu?

" De parcourir la terre", répondit-il. Et Yahvé répondit:" As-tu remarqué mon serviteur Job? Il n'a point son pareil sur la terre, un homme intègre et droit, qui craint Dieu et se garde du mal! Et Satan de riposter:"Est-ce pour rien que Job craint Dieu? Tu as béni toutes ses entreprises, ses troupeaux pullulent dans le pays. Mais étends la main et touche à ses biens; je te jure qu'il te maudira en face!

 

Dieu permit à Satan d'éprouver son serviteur. Frappé d'abord dans ses biens et dans ses enfants, Job accepte que Dieu reprenne ce qu'il lui avait donné..

"Yahvé avait donné, Yahvé a repris: que le nom de Yahvé soir béni! Job I,21

 

Atteint dans sa chair par une maladie répugnante et douloureuse, Job reste soumis. Sa femme lui dit:" Vas-tu encore persévérer dans ton intégrité? Maudis donc Dieu et meurs!"

Job lui répondit:" Tu parles comme une folle. Si nous accueillons le bonheur comme un don de Dieu, comment ne pas accepter de même le malheur." Job 2; 9-10

 

Trois amis de Job viennent alors pour le plaindre. Ils lui conseillent de reconnaître sa faute: s'il souffre, c'est qu'il a péché. Mais Job proteste de son innocence. Il oppose son expérience douloureuse et les injustices qui remplissent le monde. Il se heurte au mystère d'un Dieu juste qui afflige le juste.

 

Dans son désarroi, il a tour à tout des cris de révolte et des pensées de soumission. Le chapitre 10 du livre exprime son acte de foi. L'homme, en effet, doit persister dans la foi alors que son esprit ne reçoit pas d'apaisement, telle est la leçon religieuse du livre.

 

Le mystère de la douleur innocente ne pourra s'éclaire qu'à la lumière du Nouveau Testament.

 

" Les souffrances du temps présent ne sont pas à comparer à la goire qui doit se révéler en nous" saint Paul 8,18

 

"Je complète en ma chair ce qui manque aux épreuves du Christ pour son Corps, qui est l'Eglise". col 1,24

 

 

Demandons  le sens profond de la souffrance, demandons un grand amour de la croix.

 

 

"Je ne t'ai pas aimée pour rire."

 

ste Angèle de Foligno.

 


 

 


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Publié le 11 Septembre 2013

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Publié le 10 Septembre 2013

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priez pour nos moines... !

 

 

 

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" De la colline où est situé le petit village de Wisques, auquel appartient la propriété, l'oeil aperçoit facilement, d'un côté la ville de Saint-Omer, les ruines de Saint-Bertin, puis, au-delà de Watten et de Cassel, le Mont-des-Cats et l'abbaye cistercienne; plus près, sur la droite, l'ancien camp d'Helfaut, un vaste plateau s'étendant jusqu'à l'horizon; de l'autre côté, la propriété s'incline vers la vallée où coule silencieusement l'humble rivière de l'Aa; et, pour finir le cercle, les villages d'Hallines (la paroisse), Esquerdes, Leulinghem, Tatinghem, et autres noms étranges, à finales inattendues et décourageantes pour notre prononciation française, mais qui n'en dessinent pas moins un horizon de réelle beauté.

 

Le château, situé au pied de la colline, avait appartenu aux comtes de Sainte-Aldegonde..."

 

dom Delatte

 

Les moniales s'installeraient dans ce château jusqu'à ce qu'on eût bâti leur monastère, sur la hauteur. Donc, de Solesmes, une petite expédition d'enquête et de prise de possession s'organisa. Le Père Abbé ne pouvant, à cause de sa santé, aller en personne, délégua son Prieur, qui devint ainsi le premier chapelain, pour ainsi dire, des moniales de Wisques.

 

...

 

Dom Delatte pressentait quelle bénédiction elle serait pour toute une région qu'il aimait un peu, disait-il, "comme on aime une mère". Et il ajoutait:

 

"Les âmes en sont encore neuves et fortes, et il me semble que Dieu et saint Benoît y recueilleront du fruit.

 

Cette terre a été autrefois tellement sillonnée par le travail monastique que l'on peut penser que c'est justice si la vie monastique y refleurit."

 

 

 

l'histoire est un éternel recommencement....!

 

vie de dom Delatte

dom Savaton..

 

 


 

 


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Publié le 10 Septembre 2013

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Publié le 10 Septembre 2013

 

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tous mes préférés, y en manquent tant ,  mais bon.je les aime tant ceux-là .

" Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. Tu es responsable de ta rose..."

 saint Exupéry

 

" Accordez-leur cette grâce de ne jamais rien préférer à votre amour,, afin de trouver chez vous ce que vous avez promis, et de mériter de vous obtenir, vous,  comme salaire magnifique et unique ."

 

in vie de dom Delatte.

 

 

 

 

 

Moines venus vers nous des horizons gothiques,

Mais dont l’âme, mais dont l’esprit meurt de demain,

Qui reléguez l’amour dans vos jardins mystiques

Pour l’y purifier de tout orgueil humain,

Fermes, vous avancez par les routes des hommes,

Les yeux hallucinés par les feux de l’enfer,

Depuis les temps lointains jusqu’au jour où nous sommes,

Dans les âges d’argent et les siècles de fer,

Toujours du même pas sacerdotal et large.

 


Seuls vous survivez grands au monde chrétien mort,

Seuls sans ployer le dos vous en portez la charge

Comme un royal cadavre au fond d’un cercueil d’or.

 

Moines - oh! les chercheurs de chimères sublimes

Vos cris d’éternité traversent les tombeaux,

Votre esprit est hanté par la lueur des cimes,

Vous êtes les porteurs de croix et de flambeaux

Autour de l’idéal divin que l’on enterre.

 

Oh ! les moines vaincus, altiers, silencieux,

Oh ! les géants debout sur les bruits de la terre,

Qui n’écoutez que le seul bruit que font les cieux

Moines grandis parmi l’exil et les défaites,

Moines chassés, mais dont les vêtements vermeils

Illuminent la nuit du monde, et dont les têtes

Passent dans la clarté des suprêmes soleils,

Nous vous magnifions, nous les poètes calmes.

 


Et puisque rien de fier n’est aujourd’hui vainqueur,

Puisqu’on a rabattu vers la fange les palmes,

Moines, grands isolés de pensée et de coeur,

Avant que la dernière âme ne soit tuée,

Mes vers vous bâtiront de mystiques autels

Sous le velum errant d’une chaste nuée,


Afin qu’un jour cette âme aux désirs éternels,

Pensive et seule et triste au fond de la nuit blême,

De votre gloire éteinte allume encor le feu,

Et songe à vous encor quand le dernier blasphème

Comme une épée immense aura transpercé Dieu !


 

Emile Verhaeren, Les moines

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Publié le 10 Septembre 2013

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La nouvelle traduction liturgique de la bible devrait sortir en novembre prochain. Parmi les nouveautés, et de taille : la révision de la fameuse demande du Pater : Et ne nos inducas in tentationem / et ne nous laissez pas succomber à la tentation / et nous soumets pas à la tentation deviendrait : « et ne nous laisse pas entrer en tentation ».

 

Mais le psautier n’a pas été revu, et les modifications ne devraient concerner dans que les lectures bibliques de l’office de lecture, avant celles de la messe. Un certain nombre d’incertitudes subsistent en ce qui concerne les cantiques évangéliques (Benedictus, Magnificat, Nunc Dimittis). Apparemment, en tout cas, à ce jour les traductions sont faites sur le Grec et l’Hébreu, pas sur le Latin ou l’Araméen.

 

Car le Grec lui-même peut poser problème… Et dans beaucoup de cas il faut se référer à l’Araméen. Quelquefois, le Latin donne une version plus conforme, par le croisement du génie de S. Jérôme et du travail de fond d’un certain nombre d’éxégètes sur la Néo-Vulgate (certain diront que la NV pose d’autres problèmes… Certes, mais ce n’est pas le débat). En tout cas pour bien comprendre les enjeux, et pour rappel, un excellent article tiré du bulletin des amis de l’abbé Jean Carmignac sur le Pater.

 

 link schola saint maur

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Publié le 8 Septembre 2013

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"Vivre  d'amour ce n'est pas sur la terre

Fixer sa tente au sommet du Thabor;

Avec Jésus, c'est gravir le calvaire,

c'est regarder la croix comme un trésor "

 

ste Thérèse de l'Enfant Jésus.

 

 

 

" Regardez en la douleur de ce désolé, et ce sera le remède à votre douleur." 

 

sainte Angèle de Foligno

 

 

 

Lorsque tu participes à la messe, ravive ta foi et médite sur la Victime qui s’immole pour toi.

Ne repars jamais de l’autel sans verser de larmes de contrition et d’amour envers Jésus-

Christ, car c’est pour ton salut éternel qu’il a été crucifié.

 

  SAINT PADRE PIO ;


 

" Nous vous en prions, Seigneur, que votre grâce vienne au-devant de nous et qu'elle nous accompagne toujours, pour que nous soyons sans cesse appliqués à faire le bien."

 

oraison du 16ème dim . après la Pentecôte.

 

 


 

 

 


 


 

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Publié le 8 Septembre 2013

messe basse, comme j'ai appris à servir petit aux capucins à Bayonne  !!!! please, pray for me ... ! je craque, j'aurais donné toute ma vie rien que pour ça ! mais bon le Bon Dieu en a pas voulu ! j'avais une préférence pour les messes basses quand même ! j'en aurai servi des messes oulala...  (pas forme ordinaire évidement.. pfft  ! j'ai jamais appris, il n'y a peut-être rien à apprendre d'ailleurs ;!  ) chuttt .. il prépare sa thèse ! ah!  happy birhtday to you !!!!!  (quand tu te connecteras ... !!!! ) 

 

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Publié le 8 Septembre 2013

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  dans les marais poitevins. ....

 

 

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on peut être en collectivité et être seul, sauf quand on s'aime et qu'on fait des petits....comme les moines, ils font des petits tous les jours .. ! 

 


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Publié le 8 Septembre 2013

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C’est la naissance de la Vierge Marie; faisons-lui fête, en adorant le Christ son fis, le Seigneur. Telle est l'invitation que nous adresse aujourd'hui l'Eglise. Ecoutons son appel ; entrons dans sa joie qui déborde: l'Epoux est proche, puisque son trône est dès maintenant dressé sur terre ; encore un peu, et lui-même paraîtra sous ce diadème de notre humanité dont doit le couronner sa mère au jour de la joie de son cœur et du nôtre. Aussi, comme en la glorieuse Assomption, retentit à nouveau le Cantique sacré; mais il est plus de la terre, cette fois, que du ciel.

 

Voici qu'en vérité nous est donné mieux que le premier paradis à cette heure. Eden, ne crains plus les retours des mortels humains ; ton chérubin peut cesser sa garde et regagner les cieux. Que nous importent tes beaux fruits auxquels on ne peut toucher sans mourir? La mort, maintenant, elle est pour ceux qui ne goûteront pas du fruit qui s'annonce parmi les fleurs de la terre vierge où nous fait aborder notre Dieu.

 

 Salut, monde nouveau où les magnificences de la création primitive sont dépassées; salut, port fortuné dont le repos s'offre à nous après tant d'orages! L'aurore paraît; l'arc-en-ciel brille ; la colombe s'est montrée; l'arche touche terre, ouvrant au monde de nouvelles destinées. Le port, l'aurore, l'arc-en-ciel, la colombe, l'arche du salut, le paradis du céleste Adam, la création dont l'autre n'était qu'une ébauche, c'est vous, douce enfant, en qui déjà résident toute grâce, toute vérité, toute vie .

 

Vous êtes la petite nuée que le père des Prophètes attendait dans l'angoisse suppliante de son âme, et qui apporte à la terre desséchée la fraîcheur; sous la faiblesse de vos membres si frêles apparaît la mère du bel amour et de la sainte espérance. Vous êtes cet autre léger nuage d'exquis parfum qu'exhale aux cieux notre désert; l'incomparable humilité de votre âme qui s'ignore révèle leur Reine aux Anges, armés en guerre près de votre berceau.

 

O tour du vrai David, citadelle où, du premier choc, s'est brisé l'enfer; vraie Sion, dès l'abord fondée sur les saintes montagnes, au sommet des vertu; temple et palais dont ceux de Salomon étaient l'ombre; maison que l'éternelle Sagesse s'est bâtie pour elle-même : le plan réalisé dans vos lignes si pures était arrêté dès l'éternité. Avec l'Emmanuel qui vous prédestina pour son lieu de délices, vous êtes vous-même, enfant bénie, le sommet de toute création, l'idéal divin pleinement réalisé sur terre

 

 

dom guéranger.

 

 

Neuf mois étant accomplis, Anne mit au monde une fille et l'appela du nom de Marie. Quand elle l'eut sevrée, la troisième année, Joachim et elle se rendirent au temple du Seigneur et, ayant offert au Seigneur des victimes, ils présentèrent leur petite fille Marie pour qu'elle habitât avec les vierges qui, nuit et jour, sans cesse, louaient Dieu.

 

Quand elle eut été amenée devant le temple du Seigneur, Marie gravit en courant les quinze marches sans se retourner pour regarder en arrière et sans regarder ses parents comme le font les petits enfants. Et cela frappa d'étonnement toute l'assistance, au point que les prêtres du Temple eux-mêmes étaient dans l'admiration.

 

Puisque la Vierge Marie devait naître d'Anne, la nature n'a pas osé devancer le germe béni de la grâce. Elle est restée sans fruit jusqu'à ce que la grâce eût porté le sien. En effet il s'agissait de la naissance, non d'un enfant ordinaire, mais de cette première-née d'où allait naître le premier-né de toute créature, en qui subsistent toutes chose. O bienheureux couple, Joachim et Anne ! Toute la création vous doit de la reconnaissance, car c'est en vous et par vous qu'elle offre au créateur le don qui surpasse tous les dons, je veux dire la chaste Mère qui était seule digne du Créateur.

 

Aujourd'hui sort de la souche de Jessé le rejeton sur lequel va s'épanouir pour le monde une fleur divine. Aujourd'hui Celui qui avait fait autrefois sortir le firmament des eaux crée sur la terre un ciel nouveau, formé d'une substance terrestre ; et ce ciel est beaucoup plus beau, beaucoup plus divin que l'autre, car c'est de lui que va naître le soleil de justice, celui qui a créé l'autre soleil....

 

Que de miracles se réunissent en cette enfant, que d'alliances se font en elle ! Fille de la stérilité, elle sera la virginité qui enfante. En elle se fera l'union de la divinité et de l'humanité, de l'impassibilité et de la souffrance, de la vie et de la mort, pour qu'en tout ce qui était mauvais soit vaincu par le meilleur. O fille d'Adam et Mère de Dieu ! Et tout cela a été fait pour moi, Seigneur ! Si grand était votre amour pour moi que vous avez voulu, non pas assurer mon salut par les anges ou quelque autre créature, mais restaurer par vous-même celui que vous aviez d'abord créé vous-même. C'est pourquoi je tressaille d'allégresse et je suis plein de fierté, et dans ma joie, je me tourne vers la source de ces merveilles, et emporté par les flots de mon bonheur, je prendrai la cithare de l'Esprit pour chanter les hymnes divins de cette naissance...

 

Aujourd'hui le créateur de toutes choses, Dieu le Verbe compose un livre nouveau jailli du coeur de son Père, et qu'il écrit par le Saint-Esprit, qui est langue de Dieu...

 

O fille du roi David et Mère de Dieu, Roi universel. O divin et vivant objet, dont la beauté a charmé le Dieu créateur, vous dont l'âme est toute sous l'action divine et attentive à Dieu seul ; tous vos désirs sont tendus vers cela seul qui mérite qu'on le cherche, et qui est digne d'amour ; vous n'avez de colère que pour le péché et son auteur. Vous aurez une vie supérieure à la nature, mais vous ne l'aurez pas pour vous, vous qui n'avez pas été créée pour vous. Vous l'aurez consacrée tout entière à Dieu, qui vous a introduite dans le monde, afin de servir au salut du genre humain, afin d'accomplir le dessein de Dieu, I'Incarnation de son Fils et la déification du genre humain. Votre coeur se nourrira des paroles de Dieu : elles vous féconderont, comme l'olivier fertile dans la maison de Dieu, comme l'arbre planté au bord des eaux vives de l'Esprit, comme l'arbre de vie, qui a donné son fruit au temps fixé : le Dieu incarné, la vie de toutes choses. Vos pensées n'auront d'autre objet que ce qui profite à l'âme, et toute idée non seulement pernicieuse, mais inutile, vous la rejetterez avant même d'en avoir senti le goût.

 

Vos yeux seront toujours tournés vers le Seigneur, vers la lumière éternelle et inaccessible ; vos oreilles attentives aux paroles divines et aux sons de la harpe de l'Esprit, par qui le Verbe est venu assumer noire chair... vos narines respireront le parfum de l'époux, parfum divin dont il peut embaumer son humanité. Vos lèvres loueront le Seigneur, toujours attaché aux lèvres de Dieu. Votre bouche savourera les paroles de Dieu et jouira de leur divine suavité. Votre coeur très pur, exempt de toute tache, toujours verra le Dieu de toute pureté et brûlera de désir pour lui. Votre sein sera la demeure de celui qu'aucun lieu ne peut contenir. Votre lait nourrira Dieu, dans le petit enfant Jésus. Vous êtes la porte de Dieu, éclatante d'une perpétuelle virginité. Vos mains porteront Dieu, et vos genoux seront pour lui un trône plus sublime que celui des chérubins... Vos pieds, conduits par la lumière de la loi divine, le suivant dans une course sans détours, vous entraîneront jusqu'à la possession du Bien-Aimé. Vous êtes le temple de l'Esprit-Saint, la cité du Dieu vivant, que réjouissent les fleuves abondants, les fleuves saints de la grâce divine. Vous êtes toute belle, toute proche de Dieu ; dominant les Chérubins, plus haute que les Séraphins, très proche de Dieu lui-même.

 

Salut, Marie, douce enfant d'Anne ; l'amour à nouveau me conduit jusqu'à vous. Comment décrire votre démarche pleine de gravité ? votre vêtement ? le charme de votre visage ? cette sagesse que donne l'âge unie à la jeunesse du corps ? Votre vêtement fut plein de modestie, sans luxe et sans mollesse. Votre démarche grave, sans précipitation, sans heurt et sans relâchement. Votre conduite austère, tempérée par la joie, n'attirant jamais l'attention des hommes. Témoin cette crainte que vous éprouvâtes à la visite inaccoutumée de l'ange ; vous étiez soumise et docile à vos parents ; votre âme demeurait humble au milieu des plus sublimes contemplations. Une parole agréable, traduisant la douceur de l'âme. Quelle demeure eût été plus digne de Dieu ? Il est juste que toutes les générations vous proclament bienheureuse, insigne honneur du genre humain. Vous êtes la gloire du sacerdoce, l'espoir des chrétiens, la plante féconde de la virginité. Par vous s'est répandu partout l'honneur de la virginité Que ceux qui vous reconnaissent pour la Mère de Dieu soient bénis, maudits ceux qui refusent...

 

O vous qui êtes la fille et la souveraine de Joachim et d'Anne, accueillez la prière de votre pauvre serviteur qui n'est qu'un pécheur, et qui pourtant vous aime ardemment et vous honore, qui veut trouver en vous la seule espérance de son bonheur, le guide de sa vie, la réconciliation auprès de votre Fils et le gage certain de son salut. Délivrez-moi du fardeau de mes péchés, dissipez les ténèbres amoncelées autour de mon esprit, débarrassez-moi de mon épaisse fange, réprimez les tentations, gouvernez heureusement ma vie, afin que je sois conduit par vous à la béatitude céleste, et accordez la paix au monde. A tous les fidèles de cette ville, donnez la joie parfaite et le salut éternel, par les prières de vos parents et de toute l'Eglise.

 

Saint Jean Damascène

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