Publié le 10 Février 2013

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Levons-nous donc, enfin, l’Ecriture nous y incite : « L’heure est venue, dit-elle, de sortir de notre sommeil. » (Romains 13:11).

 

Ouvrons les yeux à la lumière divine.

 

Ayons les oreilles attentives à la voix de Dieu qui nous crie chaque jour cet avertissement : 

 

« Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos coeurs » (Psaumes 94:8),

 et ailleurs : « Qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises » (Apocalypse 2:3)

 

Et que dit-il ? « Venez, mes fils, écoutez-moi, je vous enseignerai la crainte du Seigneur. (Psaumes 33:12). 

 

Courez pendant que vous avez la lumière de la vie, de peur que les ténèbres de la mort ne vous saisissent. » (Jean 12:35).

 

 

règle de Saint Benoît


 


 

 

Le péché mortel nous fait perdre la grâce. Le désordre  est si grand qu'il est incompatible avec elle et avec la ressemblance divine que cette grâce met dans notre âme. Ainsi on ne peut haïr son frère et aimer Dieu; on ne peut désobéir formellement aux commandements de l'Eglise, Epouse du Christ, et prétendre garder l'amitié du Seigneur; on ne peut souiller son âme de péchés impurs et garder la pureté des enfants de Dieu; on ne peut se donner entièrement à certains biens créés et périssables (la gloire, l'argent, le plaisir...) sans refuser à Dieu " l'amour par-dessus tout."

 

Qu'est-ce qui va décider, psychologiquement, le pécheur à revenir vers Dieu?

 

Nous ne pouvons en décider absolument, puisque nos actes sont libres.

 

Ce sera quelquefois la crainte du juste juge (par exemple avant de mourir), ce pourra être simplement la honte ou le remords; ou bien un sentiment de justice vis-à-vis du prochain, un désir de vie plus belle et plus généreuse, qui n'est pas encore éteint.

 

Tout enfant prodigue qui se penche sur son passé se souvient du lent travail de retour qui se fit en lui; il voit les luttes et les lassitudes, il découvre les divers appels de Dieu qui ont marqué son chemin jusqu'au jour où il s'est décidé à revenir vers le Seigneur.

 

Si divers que soient les chemins du retour chez tous ceux qui ont péché, une chose demeure, c'est ce qu'un chrétien va faire lorsqu'ils se convertit: il va demander la "grâce", le pardon du Christ, dans le sacrement de pénitence.

 

Sans doute, "la grâce de Dieu n'est pas liée aux sacrements". Dieu aurait pu, sans eux, nous rendre participants de sa vie intime. Les sacrements sont des moyens, non des fins.

Et puisque, ce qu'il faut obtenir en l'occurence, c'est que le pécheur déteste sa faute et revienne vers Dieu de tout son coeur, ce qu'il faut c'est la vertu de pénitence, mais pas nécessairement, semble-t-il le sacrement.

 

Pourtant, nous voyons que, de tout temps, l'homme pécheur a engagé sa pénitence en des actes extérieurs.

 

Sous l'ancienne Alliance déjà, il fallait offrir des sacrifices déterminés pour certains péchés. Et c'était là, remarque saint Thomas, une manière indirecte de confesser son péché au prêtre. On retrouve aussi "dans la loi ancienne et dans la loi de nature" une sorte de "sacrement de pénitence". Les protestations extérieures de pénitence que l'Eglise réclame aujourd'hui ne sont donc pas une innovation totale. Elles répondent à un certain besoin de notre nature.

 

Mais elles ont maintenant une efficacité spéciale, en vertu de la Passion du Christ et de l'institution du pouvoir des clés dans l'Eglise.

 

 

Tout cela, encore une fois, ne signifie pas que la grâce de Dieu soit liée à un repentir "extérieur".

 

Si Dieu nous y oblige, c'est qu'il veut s'adapter, pour ainsi dire, à notre condition humaine.

 

De tels exercices sont nécessaires à notre éducation - ou à notre rééducation - d'hommes pécheurs, et à la paix de notre âme qui ne peut atteindre les biens spirituels que par le moyen des choses sensibles.

 

C'est pour notre bien que la grâce a ainsi partie liée avec le sacrement. Mais c'est un instrument dont Dieu est libre.

 

La seule chose qui soit nécessaire, c'est qu'en nous donnant la grâce, Dieu nous inspire un repentir intérieur qui "retourne" notre volonté.

 

 

 

 


 


 


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Rédigé par fr. A.-M Henry OP

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Publié le 10 Février 2013

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La grandeur de l'homme vient de ce que par sa raison il peut dépasser la trame du temps en laquelle sa vie se déroule. Par son intelligence, il peut prévoir l'avenir, il peut se tendre vers le futur, qu'il n'a pas encore réalisé, mais qu'il peut projeter, qu'il peut imaginer, qu'il peut désirer.

 

Il est avant tout un être de désir, d'idéal; telle est bien la première marque de l'esprit, une des grandeurs authentiquement humaines. L'homme ne reste pas attaché au fait, au présent tel qu'il est donné. Il est capable de voir plus loin. Il peut donner à ses activités des intentions, des orientations, qui en prolongent presque indéfiniment la vertu.

 

Il est une autre grandeur dans l'homme, souvent méconnue, mais peut-être plus profonde; l'homme est capable de se retourner vers son passé, de le revivre dans sa mémoire, soit pour jouir à nouveau de tout le bien qu'il a pu réaliser, soit aussi pour réparer les fautes, les maladresses qu'il a pu connaître.

 

L'homme est capable de juger son passé et de le juger d'après l'idéal qu'il a actuellement présent à son esprit; non seulement il peut constater les déficiences, les ratés de sa vie antérieure, mais il peut les regretter.

 

Le regret est un des sentiments les plus nobles de l'homme, il suppose non seulement un jugement de valeur sur les années écoulées, mais encore une intention secrète de réparer ce passé; le réparer, c'est-à-dire le reconstruire au moins dans son esprit. Après de longues années de débauche, après toute une adolescence de désordres, après toute une existence de fautes et de péchés, l'homme peut, grâce à son esprit, revivre dans un instant tout ce lourd passé. Il peut en peser la valeur.

 

Le verdict de sa conscience peut le condamner et par le regret il peut, en son attitude intérieure du moins, vouloir le corriger, c'est-à-dire le refaire. Dans les années révolues, il a pu pécher avec une conscience assez faible; les passions de la jeunesse, son inexpérience ont été causes de ses fautes. Le calme étant revenu dans l'âme, l'expérience de la vie permettant un jugement plus précis sur les choses et les gens, il peut mieux juger de sa vie antérieure. Et, par son regret, il peut avoir l'intention au moins de redresser ce qui a été tortueux.

 

Le regret manifeste la grandeur de l'esprit, il souligne aussi sa faiblesse.

 

Grâce à son esprit l'homme n'est pas lié à sa destinées, il n'en est pas l'esclave, par un acte de repentir il peut se désolidariser de son passé, couper avec lui. Il n'est pas complètement soumis au déterminisme de ses actes antérieurs. Grâce à sa raison, il reste toujours un être libre, capable de s'élever au-dessus du temps et de rayer d'un trait ce qu'il a fait, peut-être pendant toute une vie; un dernier instant de lucidité, au terme d'une longue existence, suffit pour rompre avec ce qu'elle fut.

 

Le regret manifeste aussi la faiblesse de l'homme.

 

Lorsqu'il est sincère, il recèle bien au plus intime de son âme une intention cachée de réparation, un désir implicite de réfection; mais l'homme laissé à lui-même, à ses seules forces, ne peut rendre efficace cette intention.

 

L'homme, par son esprit humain, est capable de connaître son passé, de le juger, mais son intelligence n'est pas créatrice, elle peut avoir l'intention de le refaire, et ceci est déjà très grand, mais cette intention ne peut-être réalisatrice. Si l'homme a prise sur le présent, si dans ce présent, il peut intentionnellement revivre son passé et prévoir l'avenir, le passé et le futur en leur réalité échappent à l'emprise de son intelligence mesurée par le temps.

 

Seule l'intelligence créatrice, mesurée par l'éternité, est maîtresse du passé et du futur en leur réalité même. C'est ici que le secours de Dieu vient en aide à la faiblesse de l'homme pour prolonger son intention et transformer son désir velléitaire en volonté réalisatrice.

 

La pénitence sera le sacrement du regret, elle magnifiera le regret. Dans ce sacrement, Dieu en se servant de ce sentiment si noble pour réaliser son oeuvre de pardon, manifeste en quelle estime il le tient. Plein de respect pour l'intimité de cet esprit qui étant à son image dépasse le temps et peut librement repasser sa vie, dans son intégralité ou dans une de ses périodes.

 

Dieu utilise l'attitude profondément humaine de cet être historique pour en faire l'instrument de sa grâce.

 

Ce regret purement humain était déjà beau: élevé par la grâce, uni intimement à la souffrance réparatrice du Coeur de Jésus, transfiguré par l'amour du Christ, il revêt une nouvelle splendeur. Ce regret sera justificateur.

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Rédigé par fr. Thomas Philippe O.P.

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Publié le 8 Février 2013

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"Reçois-moi, Seigneur, selon ta parole et je vivrai ! Ne permets pas que soit confondue mon espérance. »

 

Ps 118, 116

 

Le symbolisme de tout ceci est très clair : l'Autel est là où l'on offre à Dieu la parfaite offrande (en latin "oblatio", d'où "oblats"), dans le saint Sacrifice de la Messe. C'est en union avec cette parfaite offrande que nous, nous faisons notre pauvre offrande de nous-mêmes, notre coeur et esprit, à Dieu, promettant de Le servir selon la sainte Règle de Saint Benoît, le père du monachisme .

 


Dans la version latine de la Bible, la Vulgate, dans la prophétie d'Isaïe sur le Serviteur Souffrant, nous lisons le verset "Il a été offert parce que lui-même le voulait" - Oblatus est quia ipse voluit (Is. 53,7).

 

Librement et sans aucune contrainte que ce soit, mais poussé par un amour infini, notre Sauveur S'est offert Lui-même pour nous sauver du péché et de la mort. Si nous voulons Lui exprimer la moindre gratitude pour cela, cela ne peut que prendre la forme d'une oblation similaire. En toute appréciation finale, vous et moi n'avons rien que nous puissions offrir à Dieu qui ne vienne déjà de Lui et donc Lui appartienne. La seule chose que nous ayons en propre et que donc nous puissions librement Lui donner, c'est notre volonté.

 

C'est ce qu'Il ne nous contraindra pas à faire ni ne nous arrachera. Cela doit Lui être offert librement – offert parce que nous-mêmes le voulons. En finale, nous nous offrons nous-mêmes à Dieu ou nous nous gardons pour nous-mêmes.


Notre destinée éternelle dépend de ceci – un destin auquel nous travaillons instant après instant dans les choix que nous posons chaque jour. Chacune de nos actions, aussi petite soit-elle, implique soit une offrande et un abandon à Dieu, ou une décision pour soi-même. Chaque acte, d'une manière ou d'une autre, nous moule et confirme soit dans le don et l'obéissance à Dieu ou dans l'engagement envers soi-même et l'entêtement. A la fin de notre pèlerinage terrestre, nous nous serons formés et moulés par de tels choix quotidiens – pour Dieu ou pour soi-même, pour le Ciel ou pour l'enfer.

 


Dès lors, la vie quotidienne d'un Oblat, c'est la préparation à son offrande finale, en faisant consciencieusement de chaque action quotidienne une offrande dans l'obéissance, plutôt qu'un simple exercice de notre ego et de notre volonté d'autonomie. Au sens strict, c'est une mortification – une expérience de la mort – pour le vieux "moi" pécheur afin que l'homme nouveau, le nouveau "moi", puisse naître dans la reconnaissance d'un coeur entièrement ouvert à la volonté de Dieu. Cette mort quotidienne, accomplie dans l'amour, d'un coeur reconnaissant, est une saine préparation pour un saint trépas.



Ce n'est pas une tâche qui incombe aux Oblats seuls – c'est la tâche à laquelle tout fidèle Chrétien  est appelé.

 

L'Oblat, s'engageant lui-même à vivre chaque jour d'une manière plus approfondie et disciplinée, est assisté dans sa tâche par les sages conseils de la Règle, des moines et de ses compagnons Oblats, et est soutenu par le cycle quotidien de la prière de l'Eglise à laquelle il se joint suivant sa manière librement consentie et choisie d'obéissance.

 


De même que ce fut une joie pour notre Sauveur de S'offrir et de Se donner entièrement pour nous, ainsi nous trouvons la joie du don de soi et de l'oblation dans notre propre offrande à Lui.

 

link

 

 

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11 février: fête de Notre dame de Lourdes.


Trahe nos, Virgo Immaculata,


 

Très Sainte Vierge Marie avec une entière confiance en votre coeur de Mère, je vous prie instament de prier Votre Fils notre Dieu de mener à bonne fin l'oeuvre qu'il a commencé en moi et de commander à sa grâce de venir à mon aide, pour ce que ma nature a de moins possible car sans Vous, je ne puis ni ne veux rien faire.

 

...

 

"En vieillissant on ressent les choses avec plus de profondeur,"  dom Delatte

 


La loi du jeûne oblige tous ceux qui sont majeurs, jusqu’à l’âge de 59 ans. (cfr. CIC, n° 1252)


même atteint par la limite d'âge, le petit Placide continue pour la persévérance de tous nos petits novices,  pour frère Tristan. (pris au hasard dans la communauté..! )  il faut beaucoup prier pour la persévérance de nos jeunes moines, pour  qu'ils aillent jusqu'à la profession monastique alors un carême pour eux ce n'est pas de trop. la loi de la charité nous oblige vis à vis d'eux..Il faut les aiimer beaucoup, et ce n'est pas un mot en l'air,  et ce n'est pas du subjectivisme, du sentimentalisme, c'est dans l'ordre surnaturel,  Pouvoir encore se donner pour ceux qu'on aime. On se motive comme on peut, dans la foi on la vitalise, on la ravive avec les moyens du bord. 

 

L'affection dans la vie monastique est une très grande réalité. Il y a une vraie littérature de l'affection . 

Rien à voir même avec le monde ecclésiastique, c'est autre chose, plus vrai et plus profond.moins superficiel, moins hypocrite.  Et quand les affections de ce monde font défaut  alors on s'accroche à quelque chose de solide et stable. Si la volonté fait défaut, si le moral est en berne trop souvent, quand plus rien ne va, quand j'ai plus rien envie de rien,   alors on remet tout ça en avant on repense à frère Tristan et c'est reparti. Jusqu'à maintenant ça a assez réussi.

On le voit dans les écrits des saints, et cela se traduit par des actes, des mots concrets... ce n'est pas l'affection que donne le monde ou l'internet sans consistance et trop subjectif, inconsistant, fragile et plein d'illusions - là je ne crois pas  qu'il puisse y avoir de vraies relations sauf exception quand on connait déjà les personnes -   et qui se vit dans le silence dans la solitude de son coeur, loin des regards, malgré la distance lointaine  si proche. Je crois encore profondément à ces vérités là. Cette distance lointaine si proche qui n'enllève en rien à l'affection que l'on vous porte et j'ai beaucoup appris depuis un an, à respecter cette distance, même si cela fait parfois très mal...surtout quand on aime quelqu'un. 

C'est encore moins la charité poisseuse de nos bons modernos en mal d'humanisme.

 

 Peut-être ,sans doute que cette année,  tout cela a pour moi une nouvelle signification et une autre dimension., peut-être qu'on a compris enfin,  que quelque chose s'est passé ces temps-ci; je n'ai pas à  chercher ailleurs ce que j'ai ici surtout des choses de  cette nature, et que les moines, seuls,  dans la foi,  savent me donner. 

 

Peut-être aussi, avec mon esprit de contradiction, comme on n'y  est plus obligé, on a envie de s'y engager à fond. qui sait! A la grâce de Dieu, il y a du boulot ! Fasse que j'en sois digne.

 

L'équilibre parfait n'est jamais acquis mais "  l'aujourd'hui si vous entendez ma voix, " recharge nos batteries pour avancer de nouveau dans le désert, nos sacs vides de toutes illusions.

 

.Alors au chant du miserere, le père Abbé, tel un chef d'état major,  passe en revue sa troupe de 70 moines, et les bénit comme un père embrasse ses petits avant qu'ils s'endorment, Signe sacramentel de l'amour paternel....

 

"Demandons à Dieu, alors même, alors surtout qu'il se voile, la générosité qui est nécessaire pour chercher, à la sueur de notre front, la perle cachée. "

 

dom Delatte.

 


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Rédigé par philippe

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Publié le 8 Février 2013

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Publié le 8 Février 2013

 

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Publié le 5 Février 2013

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« Écoute, mon fils, les préceptes du maître »

 

 

 

Réveille-toi!

Pourquoi dors-tu, Seigneur?

Sors de ton sommeil; ne nous rejette pas à jamais.

Pourquoi dérober ta face, oublier notre misère?

 

Notre ventre colle à la terre.

 

Dresse-toi Seigneur!

Viens à notre aide, délivre-nous.

 

 


"Que tout est bon, mon enfant, que tout est doux, que tout est pur, que tous les desseins du Seigneur sont aimables, et comme il est, Lui, aimable par dessus tout!

 

Les hommes ne savent pas ce qu'ils font: ils font le mal sans le savoir.

 

Mais ce qu'ils font nous sanctifie, et ils ne sont pas coupables.

 

Et notre prière unie à notre souffrance les sauvera et les attachera à Dieu. Et ils bénéficieront de nous avoir fait souffrir et pleurer quelquefois. Et le Seigneur sera béni et glorifié de tout. Avec cela, tout est égal ."

 

dom Delatte

 

 

Ô qu'elle est amère à toute extrémité, aux hommes qui se sont tranquillement reposés dans la jouissance des biens périssables

[Eccl. ch. 4] et qui se sont attachés aux satisfactions de la vie.

 

Prenons donc courage, puisque nous touchons du bout du doigt la bienheureuse Éternité, dans laquelle nous ne nous lasseront pas de moissonner si nous ne nous relâchons pas en faisant le bien

[aux Galat. ch. 6 ; Ps. 125].

 

Si nous semons avec plus de larmes, nous moissonnerons avec plus de joie.

 

dom le masson.

 

 

 

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Rédigé par philippe

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Publié le 4 Février 2013

Rédigé par philippe

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Publié le 2 Février 2013

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complies et chapelet pour mes moniales et mes moines.... 

 

Ce soir, avec Siméon, nous pouvons chanter en ce 2 février:

 

In manus tuas Domine, commendo spiritum meum...

 et

 Nunc dimittis servum tuum Domine, secundum verbum tuum in pace...

 

Oui, cher ami, (même si dans le rite bénédictin nous n'avons pas de nunc dimittis !! )


c'est le sentiment que j'ai... Si dans de tels moments on pouvait s'en aller ! Comme si on pouvait dire "mission accomplie". Mais le travail reste à faire sur nous.. A mon âge on pourrait dire c'est peine perdue! Pas sans raison qu'il y a un âge canonique pour la vie monastique! après on ne peut plus rien faire..le bonhomme il est perdu, irréformable,  .. mais bon

 

 à chaque jour suffit sa peine, ce qui n'a pas été sans souffrance, surtout affective, .!.un mystère qui n'a pas fini de me surprendre et de m'étonner tous les jours... mais au bout du compte c'est le Bon Dieu qui gagne ! et plus la vieillerie avance plus ça devient une certitude certaine... le tout d'y être fidèle.. mais ça ..à la grâce de Dieu et à la prière des moines . Cette certitude absolue de ne pas s'être trompé et qui devient de plus en plus évidence..même si les gens changent. lâchent la bride, ou passent dans la pièce d'à côté.

 

C'est de cette manière simple que Dieu se montre à nous par ces signes si vrais et authentiques,,  ces lumières si éblouissantes...et tout le reste duquel j'espérais trop sur le web (à Noël, en début d'année on en voit le résultat ) surtout a fait défaut... (à part facebook hi hi hi ).. pour ne laisser que Fontgombault. Frère Tristan, soeur Maylis, le père Henry, si avec ça je suis pas convaincu! Alors on est pris au piège...dans son propre piège c'est le plus dur...dur d'admettre que Dieu est le plus fort.

 

Oui comme Siméon, mes yeux ont vu...(chacun de nous peut voir ces signes évident, sauf "si notre oeil est mauvais "(évangile septuagésime) ..) on peut avoir l'oeil mauvais, les poussières du désert, la lassitude du combat, les sueurs chaudes, froides, la fatigue, l'usure...nos yeux qui se collent à la terre, au moi égoïste et qui ont  bien dû mal à s'ouvrir. 

 

mais

 

comme dit dom Delatte

 

.je sents d'ailleurs qu'il y a un lieu qui est le mien, une patrie qui est à moi et à laquelle il a plu au Seigneur d 'attacher ma vie." et quand je dis l'office monastique, oui je sents trop que toute cette liturgie est à moi. 

 

bonne rentrée dans le carême.

Philippe


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Publié le 30 Janvier 2013

 

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Aujourd'hui non moins qu'hier, la maison de Dieu, l'Église, est ornée et enrichie par la présence de la vie consacrée.

 

Pour la personne captivée dans le secret de son cœur par la beauté et la bonté du Seigneur, ce qui peut paraître un gaspillage aux yeux des hommes est une réponse d'amour évidente, c'est une gratitude enthousiaste pour avoir été admise de manière toute spéciale à la connaissance du Fils et au partage de sa divine mission dans le monde.« Si un fils de Dieu connaissait et goûtait l'amour divin, Dieu incréé, Dieu incarné, Dieu passionné, qui est le souverain bien, tout lui serait donné, il se soustrairait non seulement aux autres créatures, mais jusqu'à lui-même, et de tout son être il aimerait ce Dieu d'amour au point de se transformer tout entier en ce Dieu-homme, qui est le souverainement Aimé ».

 

Bx Jean-Paul II

 

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Pour tous nos jeunes novices de cette année, pour les futurs rentrées, pour tous nos moines, pour frère Tristan et toute ma famille bénédictine. 

Mon Dieu, donnez-nous beaucoup de moines et de saints moines. 

 

Vendredi 31 Janvier : anniversaire du père Henry. - merci mon père pour tous nos novices.et saint anniversaire.

pour petite soeur Axelle (une perle rare, la délicatesse et la gentillesse)

et à Nicolas, merci beaucoup pour de tels voeux, bon retour dans la métropole, ici c'est le paradis perdu, vous savez!  bon courage.

 

 

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Pour soeur Maylis ... JOIE ; J'ai pensé à elle ce soir à la messe. je me recommande à ses prières .. qu'elle prie beaucoup pour moi. un très gros merci...

 

 

  " Que nos jeunes soient aimés en vérité. Qu’ils rayonnent d’amour pour aimer à leur tour comme Jésus les aime. Suscite parmi eux beaucoup de vocations."


 

Benoît XVI

 

 


 


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Publié le 29 Janvier 2013

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"Dans mon affliction j'ai invoqué le Seigneur, et de son sanctuaire il a écouté mon appel."


 

ps. 17 2-3

 

 

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